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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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1 août 2009

Polémique sur le versement d'indemnités à un jeune travailleur handicapé.

Malade, il a attendu 2 mois ses indemnités

Benjamin Mirciszak ne sait pas s'il reprendra son travail à Serres-sur-Arget. DDM, Florent Raoul.
Benjamin Mirciszak ne sait pas s'il
reprendra son travail à Serres-sur-Arget.

« Un inadmissible état de fait ». « Vous contribuez à accentuer la détresse humaine d'un jeune homme ». André Deveze n'a pas les mots tendres envers Gilbert Verro, maire de Serres-sur-Arget. Depuis quelques jours, son comité d'action des Chartels (CAC) est remonté contre le premier magistrat, en place depuis plus d'un an. Et le fait entendre. Au cœur de l'affaire : la situation financière préoccupante d'un jeune homme de 21 ans, Benjamin Marciszak, atteint d'une mucoviscidose et employé par la municipalité en contrat d'avenir, depuis mars 2009. Au commencement : l'embauche. Benjamin, après un BEP vente au lycée Jean-Durroux à Ferrières, enchaînait depuis un an et demi les petits boulots. « J'étais très content quand j'ai appris que j'allais travailler à la mairie », confie celui qui a appris l'apparition de sa maladie à l'âge de 8 ans. Gilbert Verro embauche Benjamin en contrat d'avenir pour une durée de deux ans renouvelables, essentiellement pour des tâches ménagères. Les visites médicales, dont celle de l'inspection du travail, émettent un avis favorable. Surprenant, pour un jeune homme reconnu travailleur handicapé par la CDAPSH. « Oui, je pouvais effectuer ces tâches ménagères », répond Benjamin. « Il fallait par contre que j'évite les changements de température brusques d'une pièce à l'autre ». Une condition, d'après Benjamin, pas toujours respectée par son employeur : « Une fois, fin mai, il m'a fait ramasser des mégots dehors puis il m'a fait rentrer à l'intérieur ».

« laissé seul pendant des mois »

Les relations entre les deux parties se refroidissent rapidement. Le 20 mai, Gilbert Verro rappelle, par une lettre, son employé à l'ordre. Il dénonce des « retards » et constate qu'il « met très peu d'entrain à accomplir son service ». Fin mai, après deux mois de travail, Benjamin se met en arrêt maladie. Il n'a perçu ses indemnités journalières que le 22 juillet. Deux mois de délai. Pour André Deveze, une incompréhension. « Cette situation est aberrante quand on sait que ce type de contrat n'a quasiment rien coûté à la mairie. Et on laisse Benjamin seul pendant deux mois, confronté à son loyer. Et puis, on l'a fait travailler le dimanche et en soirée, il y a un problème ».

« Mais on me tape dessus alors que j'ai pris la responsabilité d'embaucher un travailleur handicapé, motivé pour travailler, dont personne ne voulait ! » dégaine Gilbert Verro. « En fait, la sécurité sociale a transmis les indemnités à la mairie, et on pensait que cela lui aurait été versé directement. Il a donc fallu un délai ». Délai beaucoup trop long pour ses détracteurs. La fédération des accidentés de la vie (FNATH) s'est emparée du dossier.

Aujourd'hui, Benjamin Marciszak ne sait toujours pas s'il va reprendre son travail à Serres-sur-Arget. « Pour le moment, je suis en pleine réflexion, j'attends ».

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