Douleur de l'adulte
Mal de tête, douleur dentaire, brûlure, plaie, contusion, mal de ventre, crampe…, la douleur peut avoir de nombreuses origines. Quant à son traitement, il diffère en fonction de la nature de la douleur et de sa localisation. Ce qu'il faut savoir pour bien s'automédiquer avec les antalgiques.
Certaines douleurs
peuvent être atténuées par l'application de glace, comme les contusions
par exemple, d'autres, par l'application de chaleur (bouillotte).
Parfois, il suffit d'adopter de bons comportements comme : une bonne
hygiène buccodentaire et des consultations régulières chez le dentiste
pour prévenir les douleurs dentaires, des exercices physiques, des
changements de postures voire une perte de poids en prévention des
douleurs du dos, ou encore le port de protections pour la pratique de
certains sports afin d'éviter les blessures.
Si ces mesures ne sont pas suffisantes pour prévenir ou soulager vos douleurs, vous pouvez recourir à un médicament antalgique.
Les antalgiques
sont capables de diminuer ou de supprimer la douleur. Ce sont le
paracétamol, les anti-inflammatoires et l'aspirine. Pour chaque classe
médicamenteuse, il existe des règles d'automédication.
A lire sur e-sante
- Suivez la posologie indiquée sur la notice et la dose maximale quotidienne.
- Respectez un intervalle de temps suffisant entre 2 prises d'antalgique, comme indiqué sur la notice.
- Pour limiter les risques de surdosage, évitez d'associer ou d'alterner des antalgiques de composition différente.
- Si vous prenez d'autres médicaments, vérifiez qu'ils ne contiennent pas également un antalgique (paracétamol, anti-inflammatoire ou aspirine).
- Ne prenez pas d'antalgique si vous souffrez d'une maladie du foie ou des reins, voire du cœur pour les anti-inflammatoires et l'aspirine ou en cas de problèmes digestifs (ulcère d'estomac, du duodénum, etc.) : demandez l'avis de votre médecin.
- N'utilisez pas de l'aspirine pour calmer les douleurs de règles.
- L'aspirine peut interagir avec de nombreux médicaments, notamment les anticoagulants, les anti-inflammatoires ou les médicaments de la goutte : demandez l'avis de votre médecin.
- Pas d'anti-inflammatoire chez la femme enceinte ou qui allaite, ni d'aspirine : orientez-vous vers le paracétamol.
- Le choix de l'antalgique dépend du type de douleur, de son intensité et de l'état de santé.
- D'une façon générale, privilégiez toujours le paracétamol et les spécialités simples, c'est-à-dire ne contenant qu'un seul composant.
Certains antalgiques sont associés à la codéine. Ils doivent être utilisés qu'en seconde intention pour traiter des douleurs d'intensité modérée.
La codéine est contre-indiquée : en cas d'asthme, de maladies respiratoires, d'allaitement, d'allergie à la codéine…
La codéine
peut provoquer des troubles de la vigilance. Elle est donc à éviter en
cas de conduite ou d'utilisation de machine. L'alcool est aussi à
éviter.
La codéine peut interagir avec de nombreux autres
médicaments : antidépresseurs, antitussifs, anti-allergiques… Demandez
l'avis de votre médecin si vous prenez un autre médicament.
Et enfin, il faut savoir que chez le sportif, la codéine peut entraîner des réactions positives aux tests antidopages.
- la douleur persiste,
- le traitement vous semble insuffisamment efficace,
- la douleur vous réveille la nuit.
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