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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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6 juin 2008

Pourquoi il faut dépister tous les cancers de la prostate

Pourquoi il faut dépister tous les cancers de la prostate

Le cancer de la prostate est devenu le plus fréquent de tous les cancers : 60.000 cas ont été détectés, dans notre pays, en 2006. Et les conclusions de la séance de l'Académie de médecine, consacrée mardi à cette maladie, sont sans ambiguïté : oui, il faut systématiquement rechercher ce cancer chez tous les hommes à partir de l'âge de 50 ans, car le diagnostic précoce diminue la mortalité. Pourtant, l'intérêt de ce dépistage généralisé fait toujours l'objet d'un très vif débat.

Le Dr Pascale Grosclaude, du registre du cancer à Toulouse, a résumé la situation actuelle : "Le problème du dépistage se pose en termes d'articulation, entre un test (le dosage du taux de PSA) ayant des performances médiocres eu égard à l'objectif qu'on lui fixe, à savoir dépister des tumeurs prostatiques agressives, et une prise en charge qui doit être nuancée en fonction de l'agressivité de la tumeur pour ne pas induire dans la population des effets négatifs insupportables." Car l'argument des opposants au dépistage systématique est que l'on découvre parfois de petites tumeurs qui n'auraient jamais mis en péril la vie de l'homme, alors que les traitements proposés peuvent laisser des séquelles importantes.

"Les traitements du cancer localisé de la prostate sont la prostatectomie radicale, la radiothérapie externe, la curiethérapie et les ultrasons focalisés", a rappelé le Pr Guy Vallancien (Institut Montsouris, à Paris). "Les résultats oncologiques varient de 85 à 30 % de survie sans récidive biologique à 10 ans. Les risques sexuels à type d'impuissance varient de 20 à 60 % et les risques urinaires de 10 à 30 %." C'est pourquoi les médecins doivent absolument informer leurs patients et discuter avec eux de la meilleure technique à employer, en fonction de leur maladie et aussi de leurs attentes.

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