La prise en charge de la douleur
Ne plus avoir mal c'est possible
L'article L. 1110-5 du code de
la santé publique indique :
toute
personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa
douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue,
évaluée, prise en compte et traitée
Le
contrat d'engagement du programme national de lutte contre la douleur
(2002-2005) du Ministère de la Santé
Les hôpitaux de l'AP-HP participent à ce programme nationale et s'engagent à prendre en charge votre douleur.
Nous sommes là pour vous écouter, vous soutenir, vous aider
Si vous allez être opéré et que vous avez peur d'avoir mal après l'intervention, sachez qu'il existe aujourd'hui des traitements et techniques efficaces capables d'atténuer ou de faire disparaître la douleur. Lors de votre rendez-vous avec l'anesthésiste, n'hésitez pas à demander des explications ; voyez avec lui comment bénéficier de ces traitements dans les meilleures conditions."
Prévenir :
Les douleurs provoquées par certains soins ou examens : piqûres, pansements, pose de sondes, de perfusion, retrait de drains
Les douleurs parfois liées à un geste quotidien comme une toilette ou un simple déplacement...
Traiter ou soulager :
Les douleurs aiguës comme les coliques néphrétiques, celles de fractures...
Les douleurs après une intervention chirurgicale;
Les douleurs chroniques comme le mal de dos, la migraine et également les douleurs du cancer, qui nécessitent une prise en charge spécifique.
Tout le monde ne réagit
pas de la même manière devant la douleur ; il est
possible d'en mesurer l'intensité.
Pour nous aider à
mieux adapter votre traitement, vous pouvez nous indiquer "combien"
vous avez mal en notant votre douleur de 0 à 10 ou en vous
aidant d'une réglette que vous pouvez demander au personnel
soignant du service.
Nous allons vous aider à ne plus avoir mal ou à avoir moins mal :
en répondant à vos questions ;
en vous expliquant les soins que nous allons vous faire et leur déroulement ;
en utilisant le ou les moyens les mieux adaptés.
Les antalgiques sont des
médicaments qui soulagent la douleur. Il en existe de
différentes puissances. La morphine est l'un des plus
puissants. Mais certaines douleurs, mêmes sévères,
nécessitent un autre traitement.
D'autres méthodes
non médicamenteuses sont efficaces et peuvent vous être
proposées comme par exemple la relaxation, les massages, le
soutien psychologique, la physiothérapie...
L'équipe médicale et l'équipe soignante du service sont là pour vous informer et vous écouter
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la brochure : "Vous souhaitez être assisté d'une
personne de confiance"
(Document PDF, 23 ko)
Pendant votre séjour, vous
pouvez désigner une personne de votre entourage en qui vous
avez toute confiance, pour vous accompagner tout au long des soins et
des décisions à prendre.
Cette personne, que
l'hôpital considérera comme votre "personne de
confiance", pourra assister aux entretiens médicaux et
vous aider à formuler vos souhaits.
Si votre état de
santé ne vous permettait pas pendant une période de
votre hospitalisation de faire connaître aux personnes qui vous
soignent votre avis ou les décisions que vous souhaitez
prendre pour vos soins, votre personne de confiance sera consultée
par l'équipe hospitalière et pourra lui donner des
indications sur votre façon de voir les choses.
Par
ailleurs, le médecin tiendra compte des directives anticipées
que vous aurez, le cas échéant, rédigées
au cas où serait envisagé une limitation ou un arrêt
de votre traitement.
Lorsque les facultés
mentales ou corporelles d'une personne âgée de plus de
18 ans sont altérées par une maladie, une infirmité
ou un affaiblissement dû à l'âge au point de
compromettre ses intérêts, il peut être nécessaire
de prendre à son égard une mesure de
protection.
Décidée par le juge des tutelles lorsque
la consistance des biens de la personne protégée est de
faible importance, la gérance de tutelle est souvent confiée
à une personne de l'hôpital. Le gérant de tutelle
a pour rôle essentiel de percevoir les revenus de la personne
ainsi protégée, de les affecter au traitement et à
l'entretien de celle-ci, et le cas échéant de mettre en
œuvre les obligations alimentaires auxquelles sont tenus les membres
de la famille
En cas de besoin,
renseignez-vous auprès de l'assistante sociale.