Déménagement : les dernières formalités
Avant de changer de domicile, vous devez entreprendre quelques démarches. Petite chronique pour ne rien oublier.
Administration :
N’oubliez pas d’informer les organismes sociaux (sécurité
sociale, allocations familiales…) et administrations diverses
(impôts notamment) de votre changement de domicile.
Assurance :
Vous pouvez soit résilier votre multirisques habitation, soit
transférer votre contrat sur votre nouvelle adresse. Mais
votre logement doit être assuré, et la compagnie
d’assurance informée de votre changement de domicile.
Carte grise :
Adressez-vous à la Préfecture, au Commissariat de
Police ou à la gendarmerie qui procéderont au
changement d’adresse. Le délai est d’un mois, la formalité
est gratuite. Pour la carte d’identité, le passeport et le
permis de conduire, le changement d’adresse n’est pas
obligatoire.
EDF-GDF :
Contactez votre agence EDF-GDF environ 2 semaines avant votre départ,
et prenez rendez-vous pour le relevé des compteurs. La date de
résiliation de votre abonnement prend effet après ce
dernier relevé. Pour être raccordé dès
votre arrivée, contactez également l'agence dont dépend
votre nouveau domicile.
Courrier :
Si vous désirez faire suivre votre courrier (140 F pour un
an), vous pouvez faire une demande dans n’importe quelle agence de
la Poste.
Téléphone :
Pour résilier votre ancienne ligne et ouvrir la nouvelle,
appelez le 10 14. Sur demande, France Telecom peut communiquer
gratuitement par message vocal votre nouveau numéro pendant 2
mois
Vous avez trouvé l’appartement de vos rêves. Reste à bien déménager. Voici comment procéder
Où
s’adresser ? La Chambre syndicale du déménagement
diffuse une liste de ses adhérents dans toute la France,
numéro vert 0 800 01 00 20.
Vous pouvez aussi vous adresser à l’AFNOR (Association
française de normalisation), elle garantit le sérieux
et la qualité des entreprises ayant reçu son label,
téléphone : 01
42 91 60 60.
Quelle
formule adopter ? L’économique :
l’entreprise se charge de la manutention et du transport. Vous
démontez et emballez. La standard : vous emballez les
objets non fragiles (linge, livres), le déménageur se
charge du reste. La formule luxe : l’entreprise s’occupe de
tout.
Les tarifs sont-ils
libres ? Oui, ils varient selon les sociétés,
les formules, le volume à transporter, les distances, la date.
Faites jouer la concurrence en soumettant votre projet à
plusieurs entreprises. Demandez au professionnel de venir chez vous.
Son devis doit être gratuit et précis. Avec la
description détaillée des services, dates retenues,
distance, volume et valeur du mobilier. Doivent figurer également
le prix et les modalités de paiement : généralement
30 % à la signature du contrat et le solde à la fin du
déménagement.
En
cas de dommage ? Avant de signer la déclaration
de fin de travail, décrivez précisément
l’étendue des dégâts. Confirmez dans les 3
jours votre réclamation par lettre recommandée AR. Si
l’entreprise ne veut rien entendre, vous avez un an pour porter
l’affaire devant les tribunaux.
Béatrice Fouga
Nos
ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur
la tête. Peut-être est-ce parce qu’ils ne connaissaient
pas l’assurance habitation ? Aujourd’hui, le ciel peut bien
nous tomber sur la tête, nous sommes couverts contre les
catastrophes naturelles ! À moins d’avoir pris la chose
à la légère ou de n’avoir pas bien lu notre
contrat d’assurance.
Un déménagement ? Une
nouvelle location ? Un agrandissement en vue d’une prochaine
naissance ? Une acquisition ? Ou, tout simplement, une
relance de cotisation d’assurance ? À tout moment, la
question de l’assurance habitation peut se poser. Mieux vaut se
pencher sur le sujet une bonne fois pour toute plutôt que
d’aller de mauvaises surprises en mauvaises surprises.
En
France, il n’existe que très peu d’obligation en matière
d’assurance. En dehors de la garantie « risques locatifs »
de base, rien ne vous est imposé… mais pour garder un toit
en bon état au-dessus de votre tête, tout vous est
FORTEMENT CONSEILLÉ. Vous pouvez donc choisir de ne pas vous
assurer du tout (êtes-vous inconscient ?) ou de vous
assurer « à la carte », selon votre situation.
donc vous êtes obligé de vous assurer
Locataire
et obligé
Être ou ne pas être… assuré ?
Telle n’est pas la question. Si vous êtes locataire, vous
êtes obligé de vous assurer. Vous devez d’ailleurs en
apporter la preuve à votre propriétaire lors de la
remise des clés. Chaque année, ensuite, vous êtes
tenu de lui envoyer une attestation de votre assureur. Si d’aventure
vous ne le faisiez pas, il pourrait résilier votre
bail.
Locataire, il vous faut la garantie « risques locatifs
»… au minimum. Elle couvre les dommages que vous pourriez
causer à votre propriétaire. En cas d’incendie,
d’explosion, de dégât des eaux, d’attentat, d’émeute
ou d’acte de terrorisme, c’est l’assurance qui paiera… sous
réserve des conditions et limites contenus dans les petites
lignes du contrat ! Toujours elles !
Mon fils a fait déborder la baignoire. La moquette est fichue et le voisin se plaint d’une fuite.
Sommes-nous
couverts ?
Le garantie « recours des
voisins et tiers » est presque toujours proposée en même
temps que les « risques locatifs ». Si vous y avez
souscrit, les dégâts chez vos voisins seront garantis
par l’assurance. Si non, elle ne couvrira que vos propres dommages.
Les frais occasionnés par les dégâts chez les
voisins seront à votre charge.
Il
n’y a pas de règle sans exception. En effet, il n’existe
aucune obligation d’assurance si vous louez un meublé (une
chambre en cité U par exemple), un logement secondaire,
saisonnier, professionnel, commercial, rural ou de fonction. À
moins bien sûr que le contrat de location ne possède une
clause exigeant cette assurance. La prudence voudrait tout de même
que vous vérifiez que le logement est assuré d’une
manière ou d’une autre. Sait-on jamais ?
Et
vous dans tout ça ?
Garantir les
dommages causés au propriétaire, c’est bien. Garantir
vos propres biens par la même occasion, c’est mieux. C’est
ce que l’on appelle très généralement la «
multirisque habitation ». Mais attention ! «
Multirisque » ne signifie pas « tout risque ».
Chaque contrat possède ses subtilités…
L’incendie,
l’explosion, le dégât des eaux ou le vol, ça
n’arrive qu’aux autres. Jusqu’au jour où… Il est donc
préférable de garantir votre mobilier (meubles,
vêtements, appareils électroménagers…), vos
objets de valeur et les éventuels embellissements que vous
avez effectués. En cas de sinistre ou de vol, l’assurance
vous remboursera sur la base d’un montant précédemment
fixé par le contrat. Vérifiez donc que cette somme est
suffisante pour couvrir la totalité de vos biens.
Nous
avons acheté un ordinateur pour nos enfants, devons-nous le
signaler à l’assurance ?
En théorie, les contrats
qui assurent votre mobilier sont indexés. Chaque année,
la valeur de vos biens est réévaluée et couvre
ainsi vos nouvelles dépenses. Mais si vous achetez une œuvre
d’art ou si vous héritez, signalez-le à votre
assurance ! Votre mobilier prend soudain une toute autre
valeur.
Pour toutes vos questions, renseignez-vous auprès du Centre de documentation et d’information de l’assurance : http://www.magicmaman.com/,adr,centre-de-documentation-et-d-information-de-l-assurance,3334,37.asp1
Sophie de Mulenheim
Avant de changer de domicile, vous devez entreprendre quelques démarches. Petite chronique pour ne rien oublier.
Administration :
N’oubliez pas d’informer les organismes sociaux (sécurité
sociale, allocations familiales…) et administrations diverses
(impôts notamment) de votre changement de domicile.
Assurance :
Vous pouvez soit résilier votre multirisques habitation, soit
transférer votre contrat sur votre nouvelle adresse. Mais
votre logement doit être assuré, et la compagnie
d’assurance informée de votre changement de domicile.
Carte grise :
Adressez-vous à la Préfecture, au Commissariat de
Police ou à la gendarmerie qui procéderont au
changement d’adresse. Le délai est d’un mois, la formalité
est gratuite. Pour la carte d’identité, le passeport et le
permis de conduire, le changement d’adresse n’est pas
obligatoire.
EDF-GDF :
Contactez votre agence EDF-GDF environ 2 semaines avant votre départ,
et prenez rendez-vous pour le relevé des compteurs. La date de
résiliation de votre abonnement prend effet après ce
dernier relevé. Pour être raccordé dès
votre arrivée, contactez également l'agence dont dépend
votre nouveau domicile.
Courrier :
Si vous désirez faire suivre votre courrier (140 F pour un
an), vous pouvez faire une demande dans n’importe quelle agence de
la Poste.
Téléphone :
Pour résilier votre ancienne ligne et ouvrir la nouvelle,
appelez le 10 14. Sur demande, France Telecom peut communiquer
gratuitement par message vocal votre nouveau numéro pendant 2
mois.
Béatrice Fouga
En théorie, l’assurance scolaire complémentaire n’est pas une obligation. Mais la plupart des établissements la recommandent. Reste à bien choisir…
A
chaque rentrée, l’école de votre enfant vous demande
une attestation d’assurance.
L’enfant doit être
couvert sur deux points :
*
en Responsabilité Civile, dit communément RC, en cas de
dommages causés par lui envers un tiers,
*
en Individuelle Accident, en cas de dommages subis par un tiers.
La
R.C est généralement incluse dans votre contrat «
multirisque habitation » que vous avez souscrit auprès
de votre assurance habituelle.
Par contre si votre enfant casse
ses lunettes en tombant dans la cour, ou se foule la cheville en
descendant du bus du ramassage scolaire, ou encore se fait renverser
sur le chemin de l’école, il ne sera pas couvert par votre
assurance multirisque habitation.
Et pourtant, selon les
statistiques, chaque année ce sont 10 000 enfants de moins de
15 ans qui sont accidentés dans le cadre de l’école.
C’est pourquoi il vous est conseillé de souscrire un contrat
collectif auprès des mutuelles assurances partenaires des
associations de parents d’élèves.
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Trouver
la meilleure formule
Prenez le temps de
demander conseil aux membres de l’association des parents d’élèves
qui représentent l’école de votre enfant. En effet
chaque famille a son histoire et l’assurance n’est pas la même
pour toutes. Selon le nombre d’enfants, leur âge, le type de
transport utilisé, les activités scolaires et extra-
scolaires, le choix de l’assurance sera différent.
Des
garanties qui peuvent faire la différence…
N’hésitez
pas à comparer les différentes garanties que l’on
vous propose, car certaines peuvent être pour vous
primordiales. Certaines assurances vont très loin dans leur
garantie comme par exemple la réparation de vélo ou
d’instrument de musique endommagés, le remboursement
d’appareils dentaire en cas de perte ou de casse, l’indemnisation
pour les frais de médecin ou d’hospitalisation suite à
un accident, ou encore une garantie de « protection juridique »
en cas de litige avec un autre élève (coup, racket…)
ou un établissement scolaire.
Les assurances scolaires sont
de plus en plus prises au sérieux par les écoles et les
parents, d’où la constatation d’un réel progrès
de la part des compagnies d’assurance-mutuelle, tant au niveau des
garanties que des prix.
Au minimum, deux
formules proposées…
Chaque compagnie d’assurances
doit vous faire au moins deux propositions de formules. C’est bien
évidemment le strict minimum. Certaines en ont 3, voir 4, mais
les essentielles sont les suivantes :
-
Garantie limitée aux activités scolaires et au trajet
domicile/école/domicile.
Comptez d’une façon
générale environ 9 euros par enfant et par an pour
cette formule. Les tarifs se valent d’une compagnie à une
autre.
- Garantie complète, couvre
l’enfant des ses activités scolaires et
extra-scolaires.
Comptez environ 15
euros
par enfant et par an.
Essayez de savoir dés le début
de l’année si un voyage à l’étranger est
prévu pour la classe de vos enfants. Dans le cas où
vous le laisseriez partir, souscrivez une formule prenant en charge
cette option. Il existe des garanties complètes, comprenant
des rapatriements 24H/24.
Pour cette formule, comptez environ 22
euros par enfant et par an.
Si vous êtes une
famille nombreuse, sachez que certaines compagnies offrent à
partir du 4ème ou du 5ème enfant, des garanties
gratuites.
L’OCDE
a déposé mardi 4 décembre 2007 les résultats
de son étude PISA 2006. Sur les 30 pays appartenant à
l’OCDE, les jeunes Français de 15 ans occupent le 19e rang
pour leurs acquis en sciences, et le 17e rang en mathématiques
et en compréhension de l’écrit. Leurs performances
sont en baisse. En 2003, les lycéens français étaient
encore à la 10e place en sciences, à la 14e place en
lecture et à la 13e en mathématiques.
Ces
mauvais résultats s’expliquent en partie par la forte
proportion (20%) des élèves français en
difficulté scolaire. De plus, les excellents élèves
sont en proportion plus réduite en France que dans les pays
les mieux classés par l’étude PISA.
«
Les jeunes Français ont en moyenne un an de retard par rapport
aux jeunes Finlandais », déclare Bernard
Hugonnier, de la direction de l'Education de l'OCDE, à
l'Agence France Presse. La Finlande est en effet arrivée
première au classement de l’étude. Derrière
elle, parmi les 30 pays de l’OCDE, arrivent le Canada puis le
Japon.
Comme la France, l’Allemagne a été
épinglée en 2003 par l’étude de l’OCDE.
Suite au « choc PISA », le
pays n’a pas tardé à mettre en place des réformes,
notamment en créant 250 «
laboratoires pour enfants » afin de familiariser les
jeunes avec les sciences. L’Allemagne envisage aussi de généraliser
la prise en charge des enfants l’après-midi. Ses résultats
à l’étude PISA se sont améliorés en
2006.
D’après Le Monde, mercredi 5 décembre
2007.