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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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19 octobre 2007

La radiologie en première ligne contre l'ostéoporose

La radiologie en première ligne contre l'ostéoporose

Un médecin regarde sur un écran d'ordinateur les scanners d'une patiente en juillet 2007 à Bordeaux

Du dépistage à l'utilisation de traitements innovants, la radiologie a un rôle essentiel dans la prise en charge de l'ostéoporose, soulignent des spécialistes à l'occasion des Journées françaises de radiologie dont l'ouverture, samedi à Paris, coïncide avec la Journée mondiale contre l'ostéoporose.

Cette affection déminéralisante du squelette, qui s'accompagne d'une fragilité osseuse, est une maladie sans symptôme, jusqu'à l'apparition de ses complications: les fractures (poignet, vertèbres, hanche).

En France, elle touche 3 millions de femmes. Elle est à l'origine chaque année de 50.000 à 150.000 fractures vertébrales et 50.000 fractures du col du fémur ou de la hanche, rappelle Jean-Denis Laredo (chef du service de radiologie ostéo-articulaire à Lariboisière - AP-HP). Or 20% des personnes victimes d'une fracture du col du fémur décèdent dans l'année et 50% restent handicapées, souligne-t-il.

Pour éviter d'en arriver là, le radiologue a un rôle à jouer dans le dépistage et le diagnostic de la maladie. La radiographie peut ainsi permettre de reconnaître les fractures vertébrales, souvent ignorées -on les a longtemps banalisées sous l'appellation impropre de "tassement vertébral".

A partir de 50-60 ans, il faut se méfier d'un mal de dos important survenant brutalement, met en garde le Pr Laredo. Face au diagnostic de fracture, le radiologue doit "inviter le patient à consulter un rhumatologue pour faire des examens de densitométrie et traiter une éventuelle ostéoporose".

La densitométrie osseuse, qui permet d'évaluer la masse osseuse, est "l'examen clé" du dépistage, complémentaire de l'interrogatoire du patient. Elle est remboursée à 70% pour les personnes présentant des facteurs de risques (prise de corticoïdes prolongée, ménopause précoce...) ou une forte présomption d'ostéoporose (fracture sans traumatisme majeur).

Cet examen d'imagerie est aussi utilisé pour suivre l'évolution de la maladie et l'efficacité des traitements proposés: supplémentation en calcium et vitamine D, médicaments inhibant la résorption osseuse tels que les bisphosphonates (qui diminueraient par deux le risque de fracture ultérieure), ou les nouvelles classes thérapeutiques comme les SERM. La parathormone, qui stimule la fabrication d'os, est actuellement réservée aux ostéoporoses graves.

"Plus on aura des drogues raffinées, plus on aura besoin d'examens affinés", commente le Pr Laredo.

Il explique que de plus en plus les médicaments vont agir sur "l'os spongieux" (intérieur de l'os), organisé en réseau. Pour mesurer leur effet sur la "micro-architecture" de l'os, la recherche clinique expérimente de nouvelles techniques d'imagerie: le scanner périphérique dédié, dans lequel on peut mettre le poignet, ou l'IRM dédié. La recherche utilise aussi des radiographies à très haute définition.

Les Journées françaises de radiologie (jusqu'au 24) aborderont la radiologie interventionnelle, utilisée dans l'ostéoporose pour "cimenter" les fractures vertébrales. La vertébroplastie consiste à injecter dans la vertèbre, à travers la peau, un ciment acrylique qui se solidifie et stabilise la fracture. La kyphoplastie, en cours d'évaluation, utilise un ballonnet gonflable pour essayer de redonner de la hauteur au rachis.

Le Pr Laredo est le coordonnateur national d'une étude sur l'ostéoporose qui va démarrer le mois prochain dans 32 centres hospitalo-universitaires. Elle vise à préciser la place respective du traitement médical, de la vertébroplastie et de la kyphoplastie.

© 2007 Microsoft

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