Courte vidéo à voir avant de prendre un médoc

La transparence de l’information médicale dans les medias
Une interview de Jean Doubovetzky, médecin, membre du Formindep

Comment respecter la loi sur la transparence de l’information médicale.

FR3
La transparence de l’information médicale

Vidéo d'une émission très récente sur France 3. A voir absolument avant de prendre un médicament qui n'est pas d'un intérêt vital.
Vidéo qui fait prendre de la distance face à ce que disent certains grands professeurs (ou même certaines associations qui peuvent être financées par des laboratoires, selon ce médecin. Je ne fais que citer).

Regardez tous les articles sur le site où figure la vidéo, ça vaut la peine. Le
Formindep est une association de médecins qui s'est battue pour que soit appliqué l'article du Code de santé publique stipulant que tout médecin doit déclarer ses liens financiers (ou d'autres intérêts) avec l'industrie pharmaceutique. Le décret d'application est enfin entré en vigueur (après cinq années de bataille juridique)
en mars 2007. Il a fallu un recours déposé par cette association au Conseil d'Etat… 
Contrairement à d'autres pays médicalement avancés, en France, la formation médicale continue est financée à 98% par les laboratoires pharmaceutiques. Ce sont là les chiffres officiels, issus d'un rapport du Sénat et des autorités sanitaires françaises. Certains grands spécialistes de telle ou telle pathologie sous contrat avec des laboratoires publient des articles, parlent dans les médias, influencent des associations et des patients – et leur opinion est reprise et amplifiée par des
médecins indépendants qui croient à cette propagande et prescrivent à leur tour ces médicaments. En France, il existe une seule revue médicale indépendante, sans aucune publicité pour l'industrie pharmaceutique : la revue « Prescrire ». A chaque fois qu'elle a parlé de l'Enantone ou des autres agonistes, c'était pour douter de leur utilité (en dehors du cancer de la prostate métastasé).

N'oublions pas qu'il faut en règle générale 15 à 20 ans pour se rendre compte des effets secondaires d'un médicament à une échelle importante. Près de 40 ans pour le Distilbène, 30 ans pour l'Agréal et ainsi de suite. N'oublions pas non plus que les victimes n'ont aucun moyen de défense. Et qu'elles sont souvent critiquées par
d'autres utilisateurs des mêmes médicaments qui ont eu la chance de ne pas avoir d'effets secondaires. Ou alors chez lesquelles les effets secondaires ne se sont pas encore déclarés. Ou qui attribuent les effets secondaires à autre chose... 
Aux Etats-Unis, la iatrogénie (effet néfaste d'un médicament ou d'un dispositif médical) tue plus que le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. En France, on n'a pas de chiffres.
Jetez un coup d'œil à la charte du Formindep qui demande une médecine transparente et indépendante. Elle peut être signée aussi par des non médecins. C'est un acte de civisme qui n'engage à rien. 

Nous avons nous aussi une pétition à propos des effets secondaires de l'Enantone. Elle non plus n'engage à rien. C'est juste une façon d'aider ceux qui se battent (encore) pour faire avancer les choses. S'ils ne sont pas assez nombreux, ils
finiront par laisser tomber. Ou n'obtiendront pas suffisamment de résultats.
http://www.petitionspot.com/petitions/LupronVictims

Autres noms de l'Enantone (acétate de leuproréline) :

Lupron, Lucrin, Leuplin, Prostap, Procren, Procrin, Ginecrin, Trenantone, Eligard,  Viadur.

J'en oublie certainement.

Puis il y a les autres agonistes...

http://www.formindep.org/