La relaxation, un recours contre le stress et ses manifestations
Souvent confondue avec des méthodes "de détente" peu sérieuses ou encore assimilée à un massage, la relaxation n'a pas toujours la place qu'elle mérite. Car des maladies de la peau à l'alcoolisme, des troubles sexuels à la douleur chronique ou à l'anxiété, elle a plus d'une fois représenté un recours contre le stress et ses différentes manifestations.
C'est du moins le constat que font d'année en année de nombreux médecins relaxateurs, psychologues ou kinésithérapeutes, des spécialistes qui utilisent cette pratique en complément des thérapeutiques classiques. On ne compte d'ailleurs plus les témoignages de patients qui plaident pour cette méthode encore insuffisamment utilisée.
Dérivée de l'hypnose, la relaxation est un terme générique qui recouvre deux types de pratiques: l'une est neurophysiologique, l'autre psychothérapique.
Le courant neurophysiologique est représenté par la méthode de Jacobson. Elle est fondée sur un apprentissage de la décontraction neuro-musculaire et la découverte de la corrélation existant entre le tonus musculaire et les émotions. Le courant psychothérapique est plus axé sur l'expression des émotions révélées par cette pratique.
Mais quelle que soit la méthode employée, l'objectif des relaxations est d'induire chez le patient un état de conscience modifiée de type hypnotique qui permet de faire surgir des émotions, des traumatismes ou encore des souvenirs refoulés.
Les indications de ces méthodes sont vastes. Elles concernent les manifestations générales de l'anxiété, notamment ses répercussions sur le système cardio-vasculaire, les appareils respiratoire, digestif et uro-génital, le traitement de la douleur et le domaine de l'allergie (asthme et eczéma). Elle est de plus en plus préconisée dans la prise en charge des malades cancéreux.
Après une période creuse, ces thérapies semblent renaître. Bien appliquée, la relaxation permet une amélioration objective de certains symptômes (hypertension artérielle, ulcère, anxiété) et une meilleure prise de conscience de la dimension psychologique de ces symptômes. Elle apprend au sujet à se prendre en charge.
Ce résultat ne peut pas être
obtenu avec des méthodes de relaxation rapides. C'est pourquoi il est
important que les gens soient avertis de la longueur de ce traitement,
une consigne que suivent la plupart des relaxateurs, selon lesquels des
résultats ne sont pas obtenus avant un an environ.
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