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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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9 septembre 2007

Hépatite c : Alternatives pour mieux vivre

Hépatite c : Alternatives pour mieux vivre

Antenne des médecines douces, alternatives et naturelles. Le site de Votre Santé. Etre responsable de sa santé. Trouver des réponses pratiques. Prévenir le maladie. Découvrir les ressources des médecines alternatives et naturelles. Acupuncture, Auriculothérapie, Hypno-sophrologie, Hypnose thérapeutique, Massages ayurvediques, Massages chinois, Meditation, Médecine chinoise, Sexologie, Shiatsu, Sophrologie, Stress, Tantra, Homéopathie, Ostéopathie, Chiropractie

Pour les 700 000 personnes atteintes d'hépatite C en France, le ministère de la Santé préconise le traitement à l'interféron. Des solutions alternatives existent. Petit vade-mecum pour mieux lutter contre la maladie.

Ces derniers mois, les pouvoirs publics ont mis l'accent sur la nécessité du dépistage des malades victimes d'hépatite C. On avait, paraît-il, trouvé la parade : l'interféron (Quand un organisme subit l'attaque d'un virus, ses globules blancs produisent des substances ou interférons qui augmentent la résistance à l'agression. Il existe différentes formes d'interférons, que l'industrie pharmaceutique est maintenant capable de produire par génie génétique. L'interféron alpha est utilisé dans le traitement de l'hépatite C, le bêta dans celui de la sclérose en plaques). Plusieurs raisons conduisent à relativiser l'effet de cette annonce En premier lieu les échecs thérapeutiques à l'interféron restent nombreux: 55% des patients traités. Deuxièmement : quantité de malades demeurent exclus de ce traitement, soit qu'ils sont à un  stade trop avancé de la maladie (cirrhose, lire encadré ci-dessous), soit qu'ils présentent des fragilités (tendance dépressive, idées suicidaires) qui seront décuplées par la prise de ce médicament. Enfin les effets secondaires nombreux : fatigue, nausées, céphalées, insomnies, dérèglements psychiques, myalgie, sécheresse de la peau, chute des cheveux… pénalisent grandement la qualité de vie du patient, l'incitant à arrêter le traitement.
Pour ne donner que quelques chiffres, l'association SOS Hépatites a évalué que la prise d'interféron entraîne dans 75% des cas de l'asthénie ou une grande fatigue, dans  77% des problèmes musculaires divers allant parfois jusqu'à  l'immobilité partielle grave, nécessitant le recours au fauteuil roulant et dans 30% une dépression lourde. "Le pire, pour moi, durant le traitement, c'est le mal-être, précise Thomas Laurenceau, membre actif de SOS Hépatites-Ile-de-France. Les nausées, la fatigue, ça se gère, mais  la dépression, c'est autre chose. Et c'est d'autant plus difficile à vivre que le monde médical ne semble pas s'en soucier. S'il y a eu des avancées technologiques, il reste encore tout à faire au niveau de l'accompagnement humain des malades. À SOS, on se bat pour la formation des patients et surtout des médecins. Ils ont encore trop tendance à ne voir en nous que le foie à soigner."
Pour toutes ces raisons et quoi qu'en pensent les médecins classiques, de nombreux malades utilisent les traitements alternatifs, soit pour supporter l'interféron, soit pour se soigner ou mieux vivre leur maladie.

La superoxydismutase

À 38 ans, Isabelle Terrana commence enfin à revivre. En 1996, on lui diagnostique une double séropositivité VIH-VHC et un cancer du col de l'utérus. Après une radiothérapie, elle se fait opérer de sa tumeur cancéreuse, en  février 1997. Deux mois plus tard, les images du col font penser à un retour du cancer. Seul le Pr Jacques Émerit, hépatogastro-entérologue, ex-consultant à  l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, parle de fibrose, un processus dégénératif, consécutif aux rayons, et qui concerne également le foie. Il décide de lui prescrire un traitement à la Superoxydismutase (SOD). Alors que cette enzyme est interdite en France depuis 1991, il obtient une autorisation temporaire d'utilisation pour sa jeune patiente: "Il m'a fait une ordonnance et ma mère est allée en Espagne m'acheter mes piqûres de SOD. Le traitement a duré de 4 à 6 mois avec  deux séries de 25 piqûres environ. Sans aucun effet  secondaire, le résultat a été positif. Les  biopsies ont révélé la disparition totale des fibroses du col de l'utérus et du foie. Et quatre ans après, ma dernière biopsie montre toujours un col et un foie intacts. Aujourd'hui, je n'ai plus de cancer, plus de fibrose, la vie va de mieux en mieux. Bien sûr, les virus sont toujours là et la trithérapie contre le sida me pose toujours des problèmes d'effets secondaires. Mais ce qui est extraordinaire c'est qu'il m'arrive de ne plus penser que je suis malade", explique Isabelle.
À cause de son interdiction en France, pour des raisons de sécurité -la SOD étant un produit d'origine bovine-, il n'est pas toujours facile de s'en procurer. Anne Hérault, présidente de l'association Pourquoi, n'en a pas les moyens  : "Lorsque, comme moi, on est en phase avancée ou terminale de la maladie (cirrhose et deux nodules cancéreux  sur le foie), que l'on ne peut de toute façon plus supporter l'interféron, il est inadmissible que l'on ne nous permette pas de recourir à des remèdes efficaces. J'aimerais me soigner à la SOD, mais je n'ai actuellement pas les moyens de payer le prix demandé par les laboratoires espagnols. On est obligé de constater que le droit de se soigner comme on veut est un principe démocratique ignoré en France. D'après le Pr Henri Bismut chef du service hépato-biliaire de l'hôpital Paul-Brousse (Villejuif), d'ici à deux ans, 70000 "hépatants" seront en attente urgente de greffes du foie alors que l'on ne dispose actuellement en moyenne que de 700 greffons par an. Il apparaît donc essentiel detrouver des alternatives au traitement à l'interféron."

La phytothérapie

Outre la SOD, certaines plantes possèdent des propriétés anti-fibrosantes ou hépatoprotectrices non négligeables.
Le Dr Pierre Tubery a rapporté d'un séjour au Cameroun deux plantes d'un grand intérêt: le Desmodium adscendens  et le Securidaca longepedunculata (arbuste). Plus efficace sur les effets de l'hépatite B que sur ceux de l'hépatite C, le Desmodium est une plante annuelle de la zone équatoriale, de la famille des fabacées. Découverte en Afrique où on l'utilise pour soigner l'ictère (jaunisse), due à l'hépatite virale, elle a été  soumise à des études de toxico-pharmacologie, autant en France qu'en Italie. Celles-ci ont démontré qu'ingéré  sous forme de tisane ou de décoction concentrée, le Desmodium ne présentait aucune toxicité. Il n'agit pas contre le virus, mais protège puissamment le foie.  Cependant, son efficacité n'est réelle que dans la phase d'invasion : au début de la maladie quand le virus  s'installe. Or, dans le cas de l'hépatite C, cette phase passe bien souvent inaperçue, d'où les limites alors du Desmodium. Durant la phase chronique de la maladie, le Dr Tubery propose des comprimés de sénégénate de magnésium, obtenus à partir de la racine de Securidaca longepedunculata, utilisée par les guérisseurs africains  pour les allergies et les maladies auto-immunes. Elle ralentit la multiplication des lymphocytes (globules blancs jouant un rôle immunitaire) et des fibroblastes (cellules jeunes précurseurs du tissu conjonctif) permettant un arrêt du développement de la fibrose, voire sa régression. Pour certains cas observés par le Dr Tubery, la persistance de cet effet bénéfique passe souvent par un traitement à vie, soit 4 comprimés par jour, sans effet secondaire.

Une approche globale

De son côté le Dr Laurent Hervieux, homéopathe et phytothérapeute, préconise de l'extrait de curcuma, du sélénium et la suppression des produits laitiers  : "Le curcuma est un
antiviral, un anticancéreux et un hépatoprotecteur. Dans le cas d'une hépatite C, je le propose en granulés, plutôt qu'en teinture-mère, celle-ci, plus efficace, contient malheureusement de l'alcool, nocif pour le foie. Pour certains patients, j'ajoute du sélénium sous forme de granions® qui est à la fois un antioxydant, un anti-vieillissement et a une action préventive en matière de cancer. L'avantage de ces produits, c'est qu'ils sont sans effet secondaire. L'hygiène alimentaire est aussi un facteur important pour la qualité de vie des "hépatants". Le  mieux est de supprimer totalement l'alcool et les produits laitiers  qui contribuent énormément à l'encrassage du foie. L'arrêt des laitages chez tous mes patients atteints d'hépatite C a systématiquement amélioré leur état."

Les vitamines et les oligoéléments

Michelle Sizorn, atteinte d'hépatite C depuis 24 ans, s'est énormément documentée sur les différents traitements naturels  pour pallier les effets secondaires de l'interféron et les effets de la maladie elle-même. "L'artichaut est en effet excellent parce qu'il active la régénération des cellules du foie. De même, le pissenlit et le chardon-marie   qui sont des hépatoprotecteurs naturels. D'autre part, les vitamines et les oligoéléments ne sont pas à négliger. L'apport des vitamines A et D, dangereuses pour le foie, devrait être contrôlé. En revanche, les vitamines B, B5, B12, C et E sont conseillées. Les vitamines B et C luttent efficacement contre la fatigue, redonnent   du tonus et la vitamine E est un antioxydant qui aide à maintenir la qualité de la peau. Enfin, le manganèse aide bien les malades qui souffrent de problèmes musculaires  et le sélénium est efficace en matière de prévention virale et cancéreuse. L'hépatite C, et surtout les effets secondaires de l'interféron, nous conduisent inévitablement à réfléchir sur notre alimentation, notre hygiène de vie et sur les besoins de notre organisme. C'est une recherche essentielle pour améliorer notre qualité de vie."
Sans doute touchons-nous là du doigt la demande essentielle des victimes de l'hépatite C: une meilleur compréhension de leur mal-être lié aux difficultés sociales, familiales, professionnelles qu'entraîne souvent la maladie, même soignée par l'interféron. Et si toutes ces ressources alternatives améliorent leur qualité de vie, il serait judicieux d'y prêter davantage attention.

Christine Kerfant

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