VACCIN HÉPATITE B L'ALUMINIUM AU BANC DES ACCUSÉS
Vaccin hépatite B
L'aluminium au banc des accusés
L'une
des causes des accidents du vaccin hépatite B a été découverte par des
chercheurs français. Ce sont les adjuvants vaccinaux à base
d'aluminium.
La responsabilité de l'aluminium est reconnue depuis 1999
par l'OMS et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
Mais rien n'a été rendu public. Pourquoi ?
"J'ai
été vaccinée contre l'hépatite B en 1996. Depuis, je suis atteinte de
douleurs musculaires et d'une grande fatigue. Lorsque mes muscles
s'épuisent, je suis obligée de me tenir aux murs pour marcher. Je n'ai
que deux heures d'autonomie par jour, au bout desquelles je dois
laisser mon corps se reposer le reste de la journée. Lorsque je suis
fatiguée, j'ai des problèmes d'élocution, des difficultés de
mémorisation, du mal à mâcher et à avaler, des troubles digestifs et
urinaires. Les gens ne comprennent rien, car le matin j'ai l'air en
forme, l'après-midi je marche avec une canne. Si je force, je tombe
dans des états de sommeil que je décrirais comme comateux : je
n'entends rien alors que d'habitude mon sommeil est léger. Géniale la
vaccination vous ne trouvez pas ???? ", écrit Patricia, qui nous
interpelle : " Au bout de quatre ans, on a découvert que j'étais
atteinte d'une maladie rare : la myofasciite à macrophages. Pourquoi ne
parlez-vous pas de cette maladie ? Tout le monde nous abandonne, ou
plutôt tout le monde nous ignore. Aidez-nous, je vous en supplie, car
nous essayons de dénoncer ce scandale. " C'est
aussi la même maladie qui frappe Didier. En 1994, avant de partir au
service militaire au Sénégal, il reçoit, en l'espace de deux mois, six
vaccins en neuf injections, dont trois pour le vaccin hépatite B. Un an
plus tard, en septembre 1995, les premiers symptômes de fatigue se
déclarent, puis, au cours d'une marche, il s'effondre : il est
hospitalisé à Dakar, réhospitalisé début 1996 à Paris. Atteint de
douleurs musculaires et articulaires et d'une grande fatigue, il
précise sur le site Internet qu'il vient d'ouvrir : " J'ai repris
ensuite des activités sportives. Cela a été très difficile. Au bout
d'un an, j'ai dû m'arrêter, car je tombais malade pendant les entraînements. Depuis, mon état se dégrade lentement mais sûrement. "
En
1998, une équipe de spécialistes français des myopathies, membres du
Germmad (Groupe d'études et de recherche sur les maladies musculaires
acquises et dysimmunitaires), décrit dans le Lancet (n° 352 du 1er août
1998) (1) l'apparition d'une nouvelle maladie musculaire inflammatoire
d'origine inconnue qu'ils baptisent du nom de myofasciite à macrophages
(MFM).
Une nouvelle maladie musculaire…
Cette
maladie se caractérise par des douleurs musculaires et articulaires
diffuses, touchant particulièrement les membres inférieurs, souvent
déclenchées ou aggravées par un effort musculaire important (la maladie
touche des adultes jeunes et souvent sportifs), devenant
progressivement chroniques et invalidantes, accompagnées dans de
nombreux cas d'une fatigue persistante et, éventuellement, de fièvre ou
d'autres symptômes. Sur le plan biologique, les analyses montrent une
stimulation chronique du système immunitaire et la présence de divers
auto-anticorps circulants. Des lésions musculaires sont décelables par
biopsie et elles s'accompagnent de la présence de macrophages (2), d'où
le nom de la maladie. Au
fil des mois, le nombre de cas recensés dans les principaux centres
français de pathologies musculaires augmente : de 120 à 130 MFM pour la
période 1993-2000. Les membres du Germmad publient les résultats de
leurs recherches dans plusieurs grandes revues médicales françaises et
internationales (Journal of neurology, Arthritis Rheum, Neuromuscular
Disorders, Revue de médecine interne, La Presse médicale, etc.). La MFM
est classée dans les maladies orphelines. Elle est signalée au CDC
(Centre de contrôle des maladies aux États-Unis) et à l'Organisation
mondiale de la santé. Une enquête épidémiologique nationale est menée
par l'Institut national de veille sanitaire, en collaboration avec le
Germmad, afin d'identifier l'origine du mal. Les chercheurs évoquent
soit une infection, soit une cause environnementale, notamment une
intoxication alimentaire ou médicamenteuse.
… provoquée par un dérivé de l'aluminium des vaccins
L'enquête
permet d'aboutir en 1999, et de mettre en cause un dérivé de
l'aluminium. En effet, après biopsie, toutes les analyses de
microscopie électronique des macrophages (2) montrent la présence d'un
corps étranger. L'analyse de cette substance révèle ensuite qu'il
s'agit d'hydroxyde d'aluminium. L'hydroxyde d'aluminium est un adjuvant
utilisé dans de nombreux vaccins, pour ses propriétés
immunostimulantes. La totalité des patients ont été vaccinés avec des
vaccins contenant cet adjuvant, dans les mois ou les années précédant
la survenue des troubles, et les biopsies permettent de déceler
systématiquement des lésions typiques de la maladie sur le site
habituel d'injection des vaccins (muscle deltoïde : muscle de
l'épaule). En outre, des rats à qui l'on injecte un vaccin contenant de
l'hydroxyde d'aluminium présentent les mêmes lésions musculaires. Dans
ces conditions, il est difficile de ne pas voir le lien de causalité
entre la maladie et les vaccinations. En
octobre 1999, le Comité consultatif pour la sécurité des vaccins de
l'Organisation mondiale de la santé valide les travaux des chercheurs
français : " Les faits qui ont été soumis au Comité prouvent
l'existence d'une entité histopathologique distincte, appelée
myofasciite à macrophages, caractérisée d'une part par la présence dans
le deltoïde d'amas denses, " Le vaccin hépatite B est le plus suspecté " L'OMS,
tout en constatant que les chercheurs ont fait la preuve que les
injections d'aluminium chez les rats entraînent les mêmes lésions, émet
quelques réserves. Elle ne reconnaît pour le moment que l'existence
d'un lien entre ces lésions et l'aluminium et demande des études plus
larges, pour prouver le lien entre le vaccin et les symptômes des
malades, notamment chez ceux qui sont atteints simultanément de MMF et
d'une maladie auto-immune. Dans l'attente, l'OMS refuse de modifier les
recommandations concernant les vaccinations. Un
jugement démenti par les témoignages des victimes. Comme Patricia et
Didier (voir page 10), la mère de Rébecca insiste sur la gravité des
symptômes : " Depuis un an, ma fille ne peut plus sortir seule, elle a
besoin d'être aidée pour marcher. À 21 ans, elle doit poursuivre ses
études par correspondance. Elle a été vaccinée contre l'hépatite B en
1994 et contre le tétanos en 1996, deux vaccins
qui ont de l'aluminium. Les premiers symptômes ne sont apparus qu'au
mois de janvier 2000. Au début, les médecins n'y comprenaient rien, le
problème avec cette maladie, c'est qu'il n'y a rien dans le sang. Le
diagnostic de myofasciite n'a été établi qu'au mois d'août 2000, après
une biopsie. Les spécialistes reconnaissent que cette maladie est
invalidante, mais pour eux ça se limite à une grande fatigue
musculaire. Ils ne veulent pas entendre parler des autres symptômes :
difficultés de concentration et d'élocution, besoin de dormir de
longues heures avec un sommeil très profond. Je connais une dizaine de
personnes atteintes de MFM et toutes ont ces symptômes. Personne ne
sait comment la maladie peut évoluer dans l'avenir. Les spécialistes
nous déconseillent de parler avec les autres malades, ils ont peur
qu'un nouveau scandale éclate. " Après
l'affaire du sang contaminé et celle de la vache folle, ces
spécialistes craignent les tempêtes médiatiques. Mais, outre le
témoignage des victimes, les études, résumés d'études et communications
déjà publiés ne laissent guère de doute sur le lien de causalité entre
le vaccin hépatite B (ou éventuellement d'autres vaccins contenant de
l'aluminium) et la MFM ainsi que d'autres maladies. Le Pr Gherardi doit
s'exprimer prochainement sur ce sujet dans le cadre de la mission
parlementaire sur le syndrome de la guerre du Golfe, que les vaccins
aluminiques pourraient en partie expliquer. La
découverte du Germmad révèle une toxicité insoupçonnée, avec la
persistance à long terme (plusieurs années) de l'aluminium sur le site
de vaccination. Cet aluminium a des propriétés neurotoxiques et il
semble mobiliser le fer présent dans l'organisme, ce qui pourrait
expliquer le syndrome de fatigue chronique accompagné de douleurs
musculaires et articulaires. En outre, l'activation immunitaire
chronique produite par l'aluminium, dont témoignent les analyses
biologiques, pourrait favoriser des réactions auto-immunes. Aussi les
chercheurs du Germmad pensent-ils que l'aluminium pourrait
être la cause des maladies auto-immunes dont souffrent 34 % des malades
atteints de MFM. La plus fréquente de ces maladies est la sclérose en
plaques (13 % des cas), qui s'expliquerait aussi bien par les effets
auto-immuns de l'aluminium que par sa toxicité sur le système nerveux.
Une étude des Prs Gherardi et Chérin à paraître dans une revue
scientifique doit faire prochainement le point sur toutes ces questions
et sur les liens entre la myofasciite et les maladies du système
nerveux central, comme la SEP. L'innocuité des vaccins est remise en cause C'est
aussi la raison pour laquelle il y a très peu de cas de MMF chez des
jeunes enfants, chez qui la vaccination se fait dans la fesse (l'OMS
signale toutefois trois cas de MMF chez de jeunes enfants). Le
vaccin hépatite B est particulièrement en cause, parce qu'il a été
utilisé sur une grande échelle. Certes, il n'est pas prouvé que tous
les effets indésirables de ce vaccin soient dus à l'aluminium. Certains
pourraient être provoqués par d'autres composants du vaccin. Mais de
nombreux malades sont atteints de symptômes difficiles à étiqueter,
accompagnés d'une grande fatigue et de douleurs musculaires et
articulaires chroniques, comme nos enquêtes sur ce vaccin l'ont montré
depuis cinq ans. Ces malades vont peut-être pouvoir enfin trouver une
explication à leurs problèmes, en s'adressant aux spécialistes de la
MFM. En outre, tous ceux qui sont atteints de SEP ou d'une maladie
auto-immune après vaccin hépatite B ont eux aussi intérêt à vérifier
s'ils ne sont pas simultanément atteints de MFM et d'une intoxication à
l'aluminium qui serait la cause ou l'une des causes de leur maladie.
Une enquête épidémiologique s'impose comprenant notamment une biopsie
musculaire au niveau du deltoïde et la recherche d'une hyperactivation
immunitaire. Selon le Pr Gherardi, l'Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé et l'Institut national de veille
sanitaire s'y préparent, en collaboration avec les laboratoires
Aventis-MSD et l'OMS. Un
lien de causalité étant désormais établi, lorsque l'affaire sera rendue
publique, il sera difficile à l'administration et aux tribunaux de
laisser les victimes sans indemnisation. Difficile aussi de continuer à
cacher que tout a été fait pour étouffer les travaux des chercheurs qui
dénonçaient depuis trente ans la toxicité de l'aluminium. Sans attendre
des études supplémentaires, le principe de précaution doit conduire à
la suspension immédiate des vaccinations obligatoires avec les vaccins
à base d'aluminium. Régis Pluchet (1) Le Lancet est l'une des grandes revues médicales de référence au niveau international.
persistants et localisés de macrophages
[…], accompagnés d'inclusions cristallines d'aluminium, et d'autre part
par une réaction inflammatoire chronique " (Relevé épidémiologique
hebdomadaire de l'OMS, 15 octobre 1999).
Le Pr Chérin de
l'hôpital de la Salpêtrière, qui anime le Germmad avec le Pr Gherardi,
de l'hôpital Henri-Mondor, nous a confirmé qu'une enquête
épidémiologique était en cours : " Le vaccin hépatite B est le plus
suspecté, parce que c'est le plus utilisé. Mais il y a aussi le vaccin
hépatite A et d'autres vaccins qui contiennent de l'aluminium et
d'autres sources d'aluminium. Nous ignorons si c'est une question de
doses du vaccin ou si les personnes qui font ces maladies ont une
susceptibilité génétique. Il y a des hypothèses, mais nous devons
rester prudents dans l'attente de nouvelles études ", assure-t-il.
Comme les autres chercheurs, il ne veut pas en dire plus et minimise
les effets indésirables de l'aluminium : " La myofaciite est une
maladie peu douloureuse et qui ne s'aggrave pas ", concédant juste : "
Il y a des cas plus sévères lorsque la myofasciite est associée à
d'autres maladies. "
Leur découverte s'explique par une
coïncidence : contrairement à leurs confrères étrangers, les
myopathologistes français ont l'habitude de faire leurs biopsies au
niveau du deltoïde, site d'injection des vaccinations.
La
découverte des chercheurs a des conséquences considérables, car elle
remet en cause l'innocuité des vaccins contenant de l'hydroxyde
d'aluminium. Il est possible que la majorité des personnes vaccinées
avec de tels vaccins ne fassent pas de réaction à ce produit et que des
facteurs génétiques expliquent la réaction des autres. Toutefois,
sachant désormais que l'aluminium est susceptible de rester plusieurs
années dans l'organisme des personnes vaccinées, de se cumuler avec
d'autres sources d'aluminium et de déclencher des symptômes après un
effort physique intense, il est urgent d'analyser la toxicité réelle
des adjuvants aluminiques et le rapport bénéfices/risques qui en
résulte.
(2)
Les macrophages sont des cellules chargées d'éliminer les substances
étrangères à l'organisme (microbes ou produits toxique