Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
20 mai 2014

Cancer du sein

Les vrais risques

Justifiant le dépistage

 

La plupart des cancers sont diagnostiqués après la ménopause et les trois quarts d'entre eux après 50 ans.

INFO FIGARO - La Haute Autorité de santé a établi la liste des éléments qui doivent être surveillés en dehors du dépistage systématique organisé à partir de 50 ans.

 

L'âge est le principal facteur de risque de cancer du sein. La plupart des cancers sont en effet diagnostiqués après la ménopause et les trois quarts d'entre eux après 50 ans. C'est pourquoi le dépistage organisé s'adresse aux femmes entre 50 et 75 ans. Mais l'âge n'est pas le seul facteur de risque. Pourtant, mis à part pour le risque génétique élevé, personne ne s'était jusqu'à présent demandé si certains facteurs de risque justifiaient un dépistage spécifique du cancer du sein. C'est aujourd'hui chose faite: la Haute Autorité de santé (HAS) présente ce lundi 19 mai ses recommandations pour le dépistage des femmes à haut risque.

Dans un premier temps, la HAS a listé puis analysé l'ensemble des facteurs de risque de cancer du sein retrouvés dans la littérature scientifique, soit 69 au total. De la consommation de pamplemousse à la prise de traitement hormonal substitutif, en passant par l'âge des grossesses et les antécédents familiaux et médicaux, les experts ont passé en revue tous les facteurs de risque connus ou soupçonnés. «Nous voulions aussi lever les idées reçues sur des situations dites à risque, parfois largement relayées dans les médias, qui peuvent inquiéter inutilement les femmes», explique auFigarole Pr Jean-Luc Harousseau, président de la HAS.

Sept critères-clés

Ainsi, les experts notent que le risque attribuable de cancer du sein associé à la contraception hormonale orale est faible de l'ordre de 1 %. De même, l'allaitement (de plus d'un an cumulé pour tous les enfants) ainsi que la naissance du premier enfant avant 30 ans sont des facteurs protecteurs modestes. Par ailleurs, ils rappellent que si certains facteurs de risques comme l'âge, les antécédents familiaux ou médicaux ne sont pas modifiables, pour de nombreux autres, suivre les conseils d'hygiène de vie recommandés en prévention du diabète et des maladies cardio-vasculaires protègent également contre le cancer du sein. C'est notamment le cas de l'activité physique dont les bienfaits sont démontrés.

Après cette première phase, les experts devaient déterminer quels facteurs de risque nécessitaient un dépistage spécifique. «Il s'agit d'identifier les femmes chez qui le dépistage est plus intéressant. Cela répond à un mouvement qui est celui de la personnalisation des soins et des stratégies de dépistage», analyse le Pr François Eiseinger, oncogénéticien à Marseille et membre du groupe de travail de la HAS. Les facteurs validés ont donc été séparés pour retenir ceux qui étaient associés à une augmentation majeure du risque de survenue d'un cancer du sein ou à des caractéristiques de mauvais pronostic. «Au final, sur 69 facteurs de risque, nous en avons retenu sept qui méritent un dépistage spécifique», détaille le professeur Jean-Luc Harousseau.

Antécédents familiaux

Les antécédents personnels de cancer du sein, d'irradiation thoracique en cas de maladie de Hodgkin en font partie, tout comme les antécédents familiaux pour ce type précis de cancer. Les autres facteurs risques retenus sont des proliférations anormales de cellules du sein, mais ne présentant pas de véritable caractère cancéreux, comme l'hyperplasie canalaire atypique, l'hyperplasie lobulaire atypique ou le carcinome lobulaire in situ. Mais, de façon quelque peu étonnante, les femmes avec une mutation des gènes BRCA 1 ou 2, facteurs connus pour être à risque très élevé, n'entrent pas dans les travaux de la HAS. Seuls les cancers familiaux ne comportant pas ces deux mutations génétiques sont abordés. «Dans 85 % des cancers familiaux, nous ne retrouvons pas de mutations des gènes BRCA», précise le Dr Odile Cohen Hagenhauer, oncogénéticienne à l'hôpital Saint-Louis à Paris.

Il ne s'agit pas pour autant d'inquiéter toutes les femmes, et elles sont nombreuses, qui ont une mère ou une grand-mère qui a eu un cancer du sein. «Si c'est une grand-mère maternelle qui a eu un cancer du sein à 60 ans, il n'y a pas d'indications particulières», rassure le docteur Olivier Scemama, responsable adjoint du service évaluation économique et santé publique de la HAS. En revanche, la survenue de plusieurs cancers du sein dans la même branche familiale, chez des femmes jeunes, la présence concomitante d'un cancer de l'ovaire et un cancer du sein chez l'homme sont autant d'éléments qui peuvent orienter vers une consultation en oncogénétique. En fonction de l'arbre généalogique et de l'âge de la femme, l'oncogénéticien évaluera son risque personnel de cancer du sein et lui proposera ou non un suivi particulier.

 

 

 

 

--------------------

http://sante.lefigaro.fr/

Publicité
Commentaires
P
Bonjour<br /> <br /> Quelques secondes de stress et etre tranquille cela vaut le coup merci pour votre gentil commentaire
P
Bonjour a tous,<br /> <br /> Fibro depuis 2007, cancer du sein en 2012, heureusement depiste suite à un suivi pour heredite (3 cancers pour ma maman). Je vais feter mes 46 ans en septembre<br /> <br /> Je m en tire bien. Je suis un traitement pour les récidives par decapeptil qui m aggrave la fibro mais je nai pas le choix vu les antecedents. Un conseil faite vous depister, cela peut vous sauver. Voir grandir ses enfants , rien de plus importants bisous a tous
Publicité