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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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5 mars 2014

Des pistes pour un meilleur usage du médicament

Des pistes pour un meilleur

Usage du médicament

 

 


En 2012, la dépense totale en médicaments a représenté 18,4% de la consommation médicale totale

 

Le commissariat général à la stratégie et à la prospective envisage diverses pistes qui permettraient d'améliorer l'usage du médicament en France.

Prescriptions pas toujours adaptées, conseils des pharmaciens insuffisants, utilisation pas toujours adéquate de la part d'usagers trop peu informés... Lesmédicaments sont capables de sauver des vies, mais ils peuvent aussi s'avérer dangereux et coûtent très cher à la collectivité.

Dans une note qui doit être publiée mercredi, le commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) se penche sur l'organisation du système de soins. «La régulation par les prix des médicaments renvoie à des dispositifs complexes et souvent difficilement maniables par les pouvoirs publics», regrette la note. Reste alors à «inciter au bon usage», explique le CGSP, qui propose de «repenser l'ensemble du cycle de vie du médicament». Voici quelques-unes des pistes étudiées…

• Prescrire moins de médicaments

En 2012, la dépense totale en médicaments a représenté 18,4% de la consommation médicale totale, un chiffre en légère baisse par rapport à 2011, affirme le rapport du CGSP. Alors que le gouvernement cherche les économies à tous prix, cette note livre ainsi un chiffre qui donne l'ampleur du gâchis: en 2012, 23.300 tonnes de médicaments seraient parties à la poubelle.

La note gouvernementale suggère notamment de développer les prises en charge non médicamenteuses. Elle prend en exemple les Pays-Bas, où ce type de prise en charge est souvent «proposée en première intention». L'ordonnance, suggère la note, est en France trop souvent considérée comme «un contre-don» du médecin au patient: à l'heure de sortir son carnet de chèque, le patient rémunérerait moins un savoir médical que le bout de papier listant les médicaments à prendre… Des expériences comme celle menée à Strasbourg depuis 2012, où des cours de sports peuvent être remboursés s'ils ont été prescrits par un médecin, gagneraient à être développées.

• Favoriser les spécialités les moins chères

Si les politiques en faveur des médicaments génériques ont en partie porté leurs fruits, les médecins français ont encore trop souvent tendance à se concentrer sur les médicaments les plus coûteux, selon le CGSP. L'une des pistes proposées est de dresser une «short-list» de médicaments recommandés, comme la Suède le pratique: dans la région de Stockholm, une liste de 200 médicaments essentiels est destinée aux médecins comme au public, et ses recommandations seraient suivies par près de neuf prescripteurs sur dix.

• Encourager un meilleur usage

«Un des gros problèmes en France est l'observance du traitement», explique Isabelle Adenot, présidente du conseil national de l'Ordre des pharmaciens. Certains malades ne suivent pas leurs traitements jusqu'au bout, favorisant les risques de rechute; d'autres prennent des produits vendus sans ordonnance, ou réutilisent des spécialités prescrites à une autre occasion et retrouvées dans leur armoire à pharmacie. Le pharmacien, insiste le CGSP, doit voir son rôle de conseil renforcé et ses missions élargies. «De plus en plus de pathologies sont chroniques, le métier de pharmacien va donc changer terriblement dans les années à venir», convient Isabelle Adenot. «En plus de la connaissance technique du médicament, il devra devenir un pédagogue face à des patient souffrant de pathologies chroniques.» Le mode de rémunération du pharmacien, propose le CGSP, devrait pour cela «évoluer considérablement» et ne plus seulement dépendre du nombre de boîtes de médicaments vendues.

 

 

 

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http://sante.lefigaro.fr/

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