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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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19 octobre 2013

contre le cancer du poumon

Des opérations non invasives

Contre le cancer du poumon

 

 


 

Une technique chirurgicale moins douloureuse pour les patients commence à s'imposer en France. L'opération se fait par le biais de trois petites incisions sans ouvrir le thorax.

Son intégration a été longue, mais la chirurgie mini-invasive finit par s'imposer en France dans le domaine des opérations pour traiter le cancer du poumon. La lobectomie consiste, par vidéo-assistance, à ôter un des lobes pulmonaires où se trouve la tumeur et curer la zone, sans ouvrir le thorax du malade. L'opération se fait par le biais de trois incisions d'environ un centimètre. «À la fin de l'année, nous aurons, depuis 1997, réalisé 600 opérations», avance le professeur Charles Marty-Ané, chirurgien thoracique au CHU de Montpellier, l'un des pionniers de cette technique en France.

Sur les 3765 lobectomies opérées l'an dernier en France, 13,4% l'ont été par thoracoscopie, selon la base nationale de données Epithor. Un faible taux au regard des pourcentages observés au Japon ou aux États-Unis. Là-bas, ce sont près de 40% des opérations qui sont réalisées par vidéo-assistance. Et encore, en dix ans, la technique s'est énormément démocratisée. En 2004, seuls 36 lobectomies (1,7%) - contre 504 aujourd'hui - étaient ainsi réalisées en France. «Dans ma pratique quotidienne, 60% des lobectomies sont à présent réalisées suivant cette technique. La première fois que j'ai présenté cette technique lors d'un de nos congrès, l'accueil a été plus que mitigé», se souvient le Pr Marty-Ané. Une version confirmée par le professeur parisien Dominique Gossot (Institut mutualiste Montsouris). «On passait un peu pour des dingues», affirme celui qui fit son apprentissage de la technique aux États-Unis et totalisera, d'ici à la fin de l'année, 500 opérations du genre depuis une dizaine d'années.

Les raisons pour lesquelles les chirurgiens français, contrairement aux Américains, se sont pendant dix ans détournés de cette technique demeurent un mystère. «Peut-être est-ce dû à l'apprentissage, qui est long, et à et l'absence de recul par rapport à la technique», avance prudemment le professeur montpelliérain.

Récupération plus rapide

L'un des avantages de cette technique est qu'elle permet de réduire les douleurs intercostales du patient après l'opération. «Classiquement, la lobectomie pulmonaire requiert une thoracotomie, c'est-à-dire une ouverture large du thorax imposant des sections musculaires et un écartement intercostal prolongé qui sont généralement à l'origine de douleurs thoraciques postopératoires invalidantes», explique le Pr Marty-Ané. Avec la thoracoscopie, une récupération plus rapide est donc permise pour le patient qui voit sa durée de séjour réduite de quatre à cinq jours contre huit à dix dans le cadre d'une lobectomie par thoracotomie.

À ce jour, cette technique conserve une large marge de progression, mais elle ne peut se substituer totalement à l'ouverture du thorax. «En cas de difficulté technique, ce qui représente 6% des cas, il faut toujours être en mesure de convertir l'opération et d'ouvrir», poursuit le Pr Marty-Ané. Premier cancer en termes de mortalité, le cancer du poumon touche chaque année près de 40.000 personnes en France.

 

 

 

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http://sante.lefigaro.fr/

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