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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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15 octobre 2013

Antidouleurs, ne faites pas d'erreur!

Antidouleurs, ne faites
Pas d'erreur !

 

 

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Du 14 au 21 octobre 2013, date de la Journée mondiale de la douleur, des stands d’information se tiendront partout en France. L'occasion de faire le point sur notre consommation d'antidouleurs (Paracétamol, Aspirine, Ibuprofène) qui, pris à haute dose, sont néfastes pour la santé. Explications avec le Dr Pickering.

Paracétamol: le mieux toléré, mais gare au foie
Doliprane®, Efferalgan®… c’est la molécule antidouleur la mieux supportée à tout âge, d’où les risques de surdosage. Le paracétamol n’a pas d’action anti-inflammatoire et n’agira donc pas sur des oedèmes liés à une inflammation. 

Dans quels cas: Fièvre et douleur modérées: maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures…
A quelle dose: 500mg ou 1g par prise à renouveler au besoin au bout de quatre heures minimum. Ne pas dépasser 3g/jour. Parfois le médecin peut autoriser 4g/jour.
Précautions: Un surdosage peut être toxique pour le foie, notamment chez les personnes âgées ou souffrant de problèmes hépatiques. Et, on vient de le découvrir, risque d’hémorragie digestive s’il est associé à des anticoagulants (anti-vitamines K).

• Aspirine: effet anticoagulant à prendre en compte

Aspegic®, Aspro®… l’aspirine fait partie des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS = sans cortisone). Elle est de moins en moins utilisée, sauf par les personnes âgées à qui on en prescrit plutôt en prévention de problèmes cardiovasculaires.

Dans quels cas: Les douleurs inflammatoires (arthrite, entorses…) mais aussi maux de tête, états grippaux. Fait baisser la fièvre.

A quelle dose: 500mg ou 1g par prise selon l’intensité de la douleur à renouveler si besoin au bout de 4h mini. Pas plus de 3g/jour et maxi 2g chez le senior car risque d’insuffisance rénale.

Précautions: L’absorber au moment des repas pour éviter les irritations gastriques. Ne pas en prendre en cas d’ulcère à l’estomac, maladie hémorragique ou traitement anticoagulant (risque d’hémorragie digestive). Idem en cas de maladie grave des reins, du foie ou du cœur ou de traitement par méthotrexate (cancer, polyarthrite). Et attention car, en fluidifiant le sang, elle peut aggraver les saignements induits par une simple entorse.

• Ibuprofène: pas plus de quatre jours d’affilée

Nurofen®, Advil®… l’ibuprofène est aussi un anti-inflammatoire  non stéroïdiens (AINS). En vente libre lorsqu’il est dosé à 200mg, sur ordonnance, au-delà.

Dans quels cas: En traitement de courte durée (maxi quatre jours) en cas de fièvre et de douleur comme maux de tête, mal de dos, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures.

A quelle dose: 200mg par prise à renouveler si besoin au bout de 6h minimum. Ne pas dépasser 1200mg par jour. Mais le médecin peut augmenter la dose jusqu’à 400mg par prise sans toutefois dépasser 1200mg/jour. Au delà, l’ibuprofène devient un vrai anti-inflammatoire avec risques d’effets secondaires importants.

Précautions : Risque de gastrite ou d’ulcère si surdosage. Ne pas utiliser en cas d’allergies ou d’asthme. Idem en cas d’ulcère à l’estomac, de maladie grave des reins, du foie ou du cœur ou de traitement anticoagulant ou par méthotrexate. 

• Ce qu'il ne faut plus faire

Prendre des antidouleurs en action préventive 
Par exemple: Avaler systématiquement un Doliprane® en vue d’une soirée ou d'une sortie. Ne le faire uniquement que sur avis médical. Et, à la posologie prescrite, il ne faut surtout pas en rajouter sous peine de surdosage. D’autant que, sans le savoir, on prend souvent des médicaments contenant déjà du paracétamol.

Forcer la dose ou réduire les délais 
Ne pas respecter posologie ou délai entre les prises entraîne un vrai risque. Le paracétamol en excès est toxique pour le foie. Surtout chez les seniors qui avalent déjà cinq à dix autres médicaments susceptibles de créer une insuffisance hépatique latente. L’abus d’aspirine, ibuprofène et de tous les AINS peut conduire à l’insuffisance rénale et accroître le risque d’accidents cardiovasculaires (AVC, infarctus), surtout chez les hypertendus.  

Associer les molécules 
Ne jamais les associer sauf sur avis médical. Ibuprofène + aspirine ou Ibuprofène + un autre AINS entraîne des risques gastriques et hémorragiques graves. Même associer paracétamol et aspirine est déconseillé: à force d’alterner, on s’y perd et on risque la surdose. Et ne jamais associer anticoagulants et antidouleurs.


Pour vous aider: 
A partir du 14 octobre et jusqu’au 21 octobre 2013, journées d’information partout en France. Renseignez-vous dans votre CHU ou contactez votre Agence Régionale de Santé (liste sur www.ars.sante.fr)
- L’institut Upsa de la douleur vous conseille et vous guide dans l’explication et la prise en charge de la douleurinstitut-upsa-douleur.org

 

Article réalisé avec la collaboration du Docteur Gisèle Pickering, pharmacologue-clinicienne, spécialiste de la douleur de la personne âgée.

 

 

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http://www.notretemps.com/

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