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7 septembre 2013

10 brefs articles sur l'état de la science SLA

10 brefs articles sur
L'état de la science SLA

 

Recherches SLA: cellules-souches, facteurs de risque, anormalités dans le traitement des émotions

Par AMY MADSEN

10 brefs articles sur l'état de la science SLA, y compris les essais sur cellules-souches et les modèles de recherche, les facteurs de risque, les mutations SLA provoqués par SOD1 TDP43 et C9orf72.

Cette revue des recherches et essais cliniques récents sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA) comprend:

• un résumé sur les tests sur cellules-souches de Brainstorm Cell Therapeutics NurOwn;
• des constatations concernant les risques SLA, les comportements de cellules nerveuses suite à la SLA, la mutation K3E dans le gène SOD1, le dépistage de la mutation SLA du chromosome C9orf72, les modèles de recherches de cellules-souches SLA sporadique; 
• des résultats de l'étude relative au traitement par progestérone chez des souris SLA et la capacité de traiter les émotions en cas de SLA et de démence fronto-temporale (DFT);
• évaluation scientifique du rôle joué par la protéine anormale TDP43 dans la maladie et le rôle potentiel des facteurs environnementaux sur le développement de la SLA.

Statut européen de médicament orphelin pour NurOwn

La Commission européenne a accordé le 29 juillet 2013 le statut de médicament orphelin à NurOwn pour le traitement de la SLA dans l'Union européenne. Le statut de médicament orphelin prévoit une incitation financière pour le développement par des sociétés pharmaceutiques d’un médicament pour une maladie rare. La thérapie par cellules-souches, développée par Brainstorm Cell Therapeutics a déjà obtenu en 2011 le statut de médicament orphelin a obtenu de la FDA (US Food and Drug Administration). Brainstorm a repris dans son communiqué de presse du 1er août 2013 les données préliminaires d'innocuité de son test en Phase 2 NurOwn chez des pALS au centre médical Hadassah à Jérusalem, Israël. La firme a déclaré que le traitement expérimental a été bien toléré et qu’aucun effet secondaire grave n’a été observé dans le deuxième groupe de participants aux tests.

Risques plus importants de SLA dans le nord de la Nouvelle-Angleterre?

Des études effectuées par une équipe de chercheurs dirigée par Elijah w. Stommel du centre médical Dartmouth-Hitchcock de Lebanon dans le New Hampshire indiquent des zones à forte incidence de SLA (nombre de nouveaux cas identifiés annuellement) dans les états du nord de la région Nouvelle-Angleterre (USA): le Vermont, le New Hampshire et le Maine. L'équipe a identifié 11 enclaves SLA dans quatre régions différentes, où le nombre de patients de l'ALS était supérieur à l'incidence attendue de la maladie aux États-Unis. Il faut poursuivre les recherches afin de déterminer s'il y a une corrélation entre ces zones et les facteurs de risque environnementauxpotentiels. Les résultats ont été publiés en ligne le 23 juillet 2013 dans la revue ‘Muscle and Nerve’.

Liquide céphalorachidien SLA chez des rats

Une équipe de chercheurs dirigée par Raju TR de l'Institut National pour la santé mentale et les neurosciences à Karnataka en Inde, rapporte que l'insertion de liquide céphalorachidien humain avec SLA sporadique dans le cerveau de rats a été associée à une activité accrue (hyperexcitation) des motoneurones, les cellules nerveuses contrôlant les muscles et détruites par la SLA, ainsi qu’à des modifications structurelles dans le cerveau induisant des troubles moteurs. Les résultats, publiés en ligne le 31 juillet 2013 dans le ‘Journal of Neural Transmission’, appuient l'idée que des variations d'excitabilité des motoneurones jouent un rôle dans la SLA.

Mutation K3E dans le gène SOD1 

Une étude menée sur des pALS polonais et japonais montre que la mutation K3E causée par la SLA dans le gène SOD1 (gène codant l’enzyme superoxide dismutase-1) est associée à une forme à progression lente de la maladie, dans sa forme spinale. Les patients avec mutation K3E participants à l'étude avaient en moyenne 54 ans au moment où la maladie c’est déclarée, une durée moyenne de survie d’environ 8,5 ans et l'âge du décès variait entre 45 et 77 ans. L'équipe-dirigée par Hubert Kwiecinski, composée de membres en Pologne et au Japon, a publié ses conclusions en ligne le 30 juillet 2013 dans ‘Amyotrophic Lateral Sclerosis and Frontotemporal Degeneration’.

Test sanguin ADN pour détecter la SLA associée au C9orf72

Il est possible qu'une mutation pathogène présente uniquement dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) échappe à un dépistage dans échantillon sanguin d’ADN. Une étude australienne sur 38 personnes atteintes de SLA sporadique suggère toutefois qu'il est peu probable que lorsqu'il y a preuve d'une mutation C9ORF72 associée à la SLA dans les tissus du système nerveux central, une preuve similaire de cette mutation ne soit pas détectée dans le sang. Les résultats suggèrent qu'un test ADN sanguin de routine est probablement suffisant pour établir un diagnostic de la SLA associée au C9orf72. L'équipe, dirigée par Yu Bing du Royal Prince Alfred Hospital et de la faculté de médecine de Sydney, a publié ses conclusions en ligne le 19 juillet 2013 dans l’article ’Can ALS-Associated C9ORF72 Repeat Expansions Be Diagnosed on a Blood DNA Test Alone?‘ dans ‘PLoS One’. Remarque : Les tests génétiques à l'aide d'un échantillon de sang sont disponible pour la SLA associée au C9orf72 et la démence fronto-temporale (un éventail de problèmes cognitifs et comportements) associée au C9orf72. Pour aide dans l'obtention de tests génétiques ou l'interprétation de leurs résultats, veuillez contacter votre médecin.

Modèle cellulaire pour la SLA sporadique 

Dans la recherche sur les maladies, le ‘modèle’ utilisé, qu’il soit murin ou basé sur une culture de cellules dans une boîte de Pétri, doit représenter correctement la maladie étudiée. Dans ce but, une équipe de chercheurs rapporte avoir développé des cellules-souches pluripotentes induites (iPSCs de ‘Induced pluripotent stem cells’ ) à partir de cellules provenant de personnes atteintes de SLA sporadique et de personnes saines. Ces iPSCs, des cellules adultes modifiées génétiquement pour un retour à un état similaire à celui de cellules-souches, ont ensuite été reprogrammées en motoneurones, les cellules nerveuses contrôlant les muscles affectées par la SLA. En comparant les iPSCs de pALS à celles des personnes saines, l’équipe constata que les iPSCs SLA contenaient des anomalies associées à la SLA. Elle établit que ces motoneurones dérivés iPSC pourraient fournir un modèle cellulaire précis de la maladie. Les résultats ont été publiés en ligne le 25 juillet 2013 dans ‘Molecular and Cellular Neuroscience’.

La progestérone a un effet neuro-protecteur sur les souris 

Une étude menée en Corée du Sud a montré que le traitement par l'hormone progestérone était associé à une diminution de la morbidité des cellules nerveuses, une progression plus lente des troubles moteurs et une plus longue durée de vie moyenne dans un modèle murin de la recherche sur la SLA. Les bénéfices évidents chez les souris pourraient être le résultat de l'activation dans la moelle épinière d'un processus de nettoyage et d’élimination cellulaire appelé autophagie. L'équipe de recherche dirigée par Jae-Young Koh de la faculté de médecine d’Ulsan à Séoul a publié ses conclusions en ligne le 26 juillet 2013 dans ‘Neurobiology of Disease’.

Le traitement des émotions pourrait prédire la SLA-DFT 

La capacité de traiter ses émotions renvoie à des compétences telles que savoir interpréter avec précision les expressions faciales d'autrui, reconnaître l'intonation de la voix et des gestes, la sincérité ou le sarcasme et savoir analyser les indices contextuels pour déterminer la véracité ou la tromperie dans une conversation. Les résultats d'une étude menée en Australie montrent que la capacité de traitement des émotions est fortement réduite chez les personnes atteintes de démence fronto-temporale (DFT) ou de SLA-DFT. La DFT provoque un éventail de problèmes cognitifs et comportementaux, la SLA-DFT réfère à l'action simultanée de la SLA et de la DFT. En revanche, la SLA n'affecte pas le traitement des émotions chez les personnes ne souffrant pas de démence.

L'équipe de recherche dirigée par John Hodges à l'Université de South Wales Sydney a établi que les performances dans les tâches de traitement des émotions pourraient offrir des outils cliniques utiles pour identifier les patients avec un début de DFT-SLA. L’équipe a publié ses conclusions en ligne sur la SLA le 29 juillet 2013, dans ‘Amyotrophic Lateral Sclerosis and Frontotemporal Dementia’.

TDP43, SLA et DFT 

Jonathan Jackson et Christine Van broeckhoven, tous deux de l'université d'Anvers, résument et commentent les connaissances actuelles sur le rôle de la protéine TDP43 anormale dans la neurodégénérescence. Les auteurs examinent différents processus de maladies liées à la protéine anormale TDP43 et l'absence de traitements efficaces pour guérir ou ralentir la SLA ou la DFT. Ils abordent aussi l'importance des modèles animaliers SLA/DFT pour obtenir de nouvelles connaissances sur la biologie TDP43 et les avancées technologiques dans le domaine des cellules-souches créant de nouvelles possibilités d’étude de la neurodégénérescence liée à TDP43 et des stratégies thérapeutiques. Le test complet est publié en ligne dans ‘Human Molecular Genetics’ depuis le 29 juillet 2013:Pathological Mechanisms Underlying TDP43 Driven Neurodegeneration in FTLD-ALS Spectrum Disorders.

Facteurs environnementaux et SLA 

Une équipe de chercheurs de la seconde Université de Naples (Italie) a examiné les connaissances actualisées desfacteurs toxiques pouvant contribuer au développement de la SLA, en mettant l'accent sur le rôle éventuel descyanobactéries (également connus sous le nom d’algues bleu-vert), les métaux lourds et les pesticides. L'équipe a publié ses recherches en ligne dans ‘Exposure to Environmental Toxicants and Pathogenesis of Amyotrophic Lateral Sclerosis: State of the Art and Research Perspectives’ le 24 juillet 2013, dans le 'International Journal of Molecular Sciences'. 

 

 

Traduction: Fabien

Source: MDA/ALS Newsmagazine

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Commentaires
Y
bonjour, donc, ces brefs articles ne recommandent pas l'utilisation de l'algue bleue, dite algue AFA ? je viens justement de lire les bienfaits de cette algue par le biais de votre blog ????
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