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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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23 juin 2013

Animaux familiers

Animaux familiers. 

Toujours plus !

 

 

63 millions de chiens, chats, serpents, de cochons d'Inde et autres furets : jamais la France n'avait compté autant d'animaux de compagnie. Record d'Europe. Et jamais, malgré la crise, les Français n'avaient autant dépensé pour les nourrir et les choyer.

C'est un jeune couple sans enfant. Elle et lui sont là depuis un long moment devant le rayon des cochons d'Inde. Pas facile de faire son choix. Ils en ont déjà un mais, comme il s'embête un peu tout seul dans sa cage, ils ont décidé d'en acheter un deuxième. « C'est petit, ça prend peu de place, c'est mignon et c'est une compagnie », explique la jeune femme. Aujourd'hui, près d'un foyer sur deux possède au moins un animal familier. Au total, poissons rouges compris, ils sont 63 millions, selon le dernier recensement effectué par la Facco, la chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés, laquelle, forcément, se frotte les mains. C'est deux millions de plus qu'il y a deux ans. 

Plus de chats moins de chiens

Mais comme toute population, celle des animaux familiers évolue. Parce qu'il y a des modes et des tendances. Question tendance, on peut dire qu'elle est nettement en faveur du chat. Et pas n'importe quels chats. Comme le note Marine, responsable de rayon à l'animalerie Animalis de Quimper, les gens s'orientent de plus en plus vers des chats de race. « Il leur faut du haut de gamme. » Le nombre des minous, en tout cas, ne cesse de croître, et à un rythme soutenu : 200.000 par an. Ce qui fait que l'on en compte aujourd'hui 11,4 millions. En revanche, les chiens sont de moins en moins nombreux : 7,4 millions, alors qu'en 2000, ils étaient 9 millions. Chaque année, leur population diminue de 100.000. Cette baisse a commencé il y a une dizaine d'années. Pour Adrien Magdelaine, directeur général du site spécialisé Warniz, cette tendance s'explique par l'urbanisation croissante et la diminution des surfaces d'habitation. « Il faut aussi plus de temps pour s'occuper d'un chien alors qu'un chat peut rester seul plus longtemps. » 

Allongement de la durée de vie

L'augmentation du nombre de divorces (chez les humains) aurait aussi, paraît-il, un impact négatif sur la population canine. Une population dont le labrador reste largement en tête des races possédées devant le yorkshire et le caniche. Mais, constat positif pour nos chers toutous, ils vivent, comme nous, de plus en plus longtemps. Depuis 2004, ils ont gagné en moyenne huit mois. Même chose pour les chats. L'amélioration des techniques vétérinaires et une meilleure alimentation expliquent cette évolution. Sans doute le renforcement du lien affectif avec l'animal favorise-t-il aussi cet allongement de la durée de vie. « Aujourd'hui, il est souvent considéré comme un membre à part entière de la famille », observe Adrien Magdelaine. Mais la passion des Français pour les animaux familiers est loin de se limiter aux chiens et aux chats. Après une baisse due à l'effet grippe aviaire, les oiseaux reprennent du poil de la bête. « Le nombre moyen d'animaux possédés continue d'augmenter », constate la Facco. Et le lapin reste une valeur sûre. 

Un marché anti-crise 

Il y a aussi ceux qui, comme Jonathan, 19 ans, rencontré dans l'animalerie quimpéroise, préfèrent les serpents. Chez lui, il a un serpent des blés, une couleuvre venue du sud des États-Unis. « C'est une sorte de compagnie. Pour certains, ce sont les chiens, les chats, les furets ou les oiseaux. Moi, ce sont les serpents », dit-il. « C'est un marché qui permet de cibler une clientèle plus jeune. Rares sont les retraités qui achètent un python », explique un vendeur. En ces temps de crise, les chiens, chats et autres furets n'ont, en tout cas, pas à craindre d'être sacrifiés sur l'autel des économies. Au contraire, souligne Adrien Magdelaine : « C'est un marché anti-crise par excellence. L'animal domestique, c'est un réconfort et ça crée du lien social ».

 

 

 

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