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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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13 février 2013

« Ecouter la plainte »

 « Ecouter la plainte »

 

Un documentaire

De Claire Hauter et Christine Robert

 

Le Dr Louis Brasseur de l’hôpital Bichat© CLAIRE HAUTER

Hôpital Bichat, dans le quartier populaire de la porte de Clignancourt au nord de Paris : dans un vieux bâtiment en brique, un modeste panneau indique le chemin de l’« Unité douleur ». A sa tête le Dr Louis Brasseur, anesthésiste de formation et algologue par vocation. Dans un bureau tapissé de vieilles affiches de cinéma et de théâtre, de reproductions d’œuvres d’art primitif il reçoit chaque matin ses patients.

Suites d’accidents du travail ou de la circulation, séquelles chirurgicales ou chimiothérapiques, douleurs chroniques, c’est généralement au terme d’un laborieux parcours de généralistes en spécialistes que les patients, arrivent à la consultation. L’entretien vise à considérer le patient dans son entier, corps et psyché, sachant que les attentes, les émotions et la mémoire jouent un rôle décisif sur la physiologie de la douleur. L’écoute attentive et empathique est alors essentielle, d’autant que la douleur physique se double d’une vraie souffrance psychique. Mais seul un travail pluridisciplinaire est la clef d’une possible réussite du traitement : d’où la concertation avec ses confrères du service – le Dr Lutz, neurologue, le Dr Decour, psychiatre ou la psychologue Catherine Guillemont. Si avoir mal c’est être dans la certitude, entendre quelqu’un qui a mal, c’est être dans le doute permanent ; d’autant que si l’arrivée des traitements morphiniques il y a trente ans, a permis des progrès dans le traitement des douleurs, cette pharmacologie est encore en phase  empirique et les effets secondaires des traitements doivent être en permanence évalués. 

On nomme « douleur chronique » une douleur quotidienne depuis trois à six mois au moins. Les personnes âgées, de classe socio-économique défavorisée, ayant un faible niveau d’éducation et un travail manuel, ont un risque particulièrement élevé d’en souffrir. Ses conséquences sur la qualité de vie sont multiples : consommation médicale accrue, baisse d’activité sociale et professionnelle (61 %), perte d’emploi (19 %), dépression (21 %)… En France, on estime que 20 % de la population souffre de douleurs chroniques, mais que seuls 2 % seulement sont traités par un spécialiste de la douleur. Et si les centres d’évaluation et de traitement de la douleur se sont multipliés depuis une vingtaine d’années, ils restent pourtant mal connus du grand public bien qu’ils accompagnent un vrai enjeu de santé publique.

Avec :

Dr Louis Brasseur, responsable du centre de traitement des douleurs de l’hôpital Bichat-Claude Bernard

Dr Gina Lutz, neurologue

Catherine Guillemont, psychologue clinicienne.

 

Production : Claire Hauter

Réalisation : Christine Robert

Mixage : Bruno Mourlan 

 

 

 

 

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http://www.franceculture.fr/

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