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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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6 février 2013

Traitement par cellules-souches

 

Des recherches pour le traitement

 

Par cellules-souches de la maladie

 

De Lou Gehrig (SLA)

 

Central_nervous_system_and_Peripheral_Nervous_System_01

 

Une étude prometteuse sur la transplantation de cellules-souches pour traiter la maladie de Lou Gehrig va être présentée au 65e Congrès Annuel de l’Académie Américaine de Neurologie.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), connue plus communément comme la maladie de Lou Gehrig est une maladie neurologique qui affecte les mouvements des muscles volontaires.

Lorsqu’une personne désire bouger une partie de son corps, la main par exemple, le signal part du cerveau (le cortex moteur), passe par le système nerveux central (la moelle épinière) jusqu’au système nerveux périphérique.

En cas de SLA, les deux systèmes, soit le système nerveux central (CNS) et le système nerveux périphérique (PNS), commencent à se détériorer. Les muscles sont en parfait état de marche, mais comme la connexion nerveuse est perdue, le muscle commence à se ratatiner et meurt. Aux stades avancés de la maladie, la capacité d’élocution est également affectée.

La SLA n’est pas aussi courante que d’autres affections neurologiques comme la maladie de Parkinson ou l’Alzheimer. Aux USA, 5600 cas sont diagnostiqués chaque année et il y a en permanence environ 30 000 Américains qui en souffrent.

Bien que des tics musculaires (petits mouvements involontaires des muscles) soient un symptôme de la SLA, ces tics sont des événements courants dus à une suractivité des cellules nerveuses. Si l’on en souffre, cela ne veut pas dire automatiquement que l’on est atteint de SLA. Des difficultés pour mâcher ou pour déglutir, des problèmes d’élocution, une faiblesse ou une rigidité musculaire constituent des symptômes additionnels.

Il n’y a aucun test de référence pour diagnostiquer la maladie de façon non-équivoque. Faute de cela, des examens physiques, sanguins, RMN et des examens électriques des nerfs et des muscles sont utilisés pour détecter la maladie.

On ne connaît aucun traitement à la SLA.

La cause exacte de la maladie n’est pas connue mais 5 à 10% des cas ont une origine héréditaire. La maladie frappe d’habitude des personnes âgées de 40 à 70 ans, mais on connaît des cas où des personnes commencent à en souffrir à partir de seulement 15 ans.

En Europe, les statistiques montrent que des joueurs de football présentent un plus grand risque de développer une SLA, d’où une théorie qui veut que la SLA soit associée à une activité physique. Ces statistiques mises à part, aucune preuve sérieuse ne vient étayer cette affirmation.

Stephen Hawking, le fameux physicien, souffre de SLA.

Thérapie par cellules-souches de la SLA.

Le succès apparent de la transplantation de cellules-souches chez des souris pourrait être prometteur pour les personnes souffrant de SLA (maladie de Lou Gehrig). Les résultats ont été rendus publics aujourd’hui et vont être présentés lors du 65e Congrès Annuel de l’Académie Américaine de Neurologie, à San Diego, entre le 16 et le 23 mars 2013.

« Il y a eu des avancées remarquables dans la transplantation de cellules-souches en ce qui concerne d’autres maladies, comme le cancer et des problèmes cardiaques » a déclaré une des auteurs de l’étude Stefania Cordi, MD, PhD, de l’Université de Milan, en Italie, et membre de l’Académie Américaine de Neurologie. « la SLA est une maladie à issue fatale, progressive et dégénérative, pour laquelle il n’y a pour le moment aucun remède. La transplantation de cellules-souches peut représenter une piste pour un traitement effectif de la SLA et d’autres maladies neurodégénératives ».

Pour l’étude, on a injecté chez des souris présentant un modèle animal de la SLA des cellules-souches neurales humaines dérivées de cellules-souches humaines pluripotentes (iPSCs). Les iPSC sont des cellules adultes telles que cellules de la peau qui ont été génétiquement reprogrammées jusqu’à un état similaire à celui de cellules embryonnaires. Les neurones sont des éléments de base du système nerveux, lesquels sont affectés par la SLA. Après injection, les cellules-souches migrent vers la moelle épinière des souris, mûrissent et se multiplient.

L’étude montre que la transplantation de cellules-souches a allongé de façon significative (20 jours) la durée de vie des souris et a amélioré de 15 pourcents leurs fonctions neuromusculaires.

« Notre étude montre des résultats prometteurs pour des essais cliniques de transplantation de cellules-souches sur des humains » a dit Mme Corti

 

 

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Traduction : Pierre-Paul

Source : Quantum Day - http://alsliga.be/

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