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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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27 janvier 2013

Exclusif

 

Les professionnels opposés

 

A la vente de médicaments

 

Sans ordonnance sur internet

 

Par des pharmacies françaises

 

 

Paris, le mercredi 23 janvier 2013 – En autorisant par la voie d’une ordonnance la commercialisation sur internet par les pharmacies d’officine des médicaments accessibles sans prescription, Marisol Touraine s’est conformée à la réglementation européenne non sans créer une certaine surprise et une profonde réprobation  chez les représentants des pharmaciens. Tant l’Ordre que les trois syndicats majoritaires (La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, FSPF, l’Union nationale des pharmaciens de France, UNPF et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, USPO) ont fait part de leur hostilité à une telle libéralisation. Risque majeur de dévoiement des règles de sécurité pharmaceutique, « porte ouverte à la contrefaçon » ou encore climat favorisant l’émergence de « déserts pharmaceutiques », les maux potentiels liés à l’autorisation de la vente de médicaments sur internet seraient légions, pour Jean-Luc Audhoui, de la FSPF.

Une mesure jugée acceptable hier, fortement désapprouvée une fois adoptée

Un constat accablé que semble partager l’ensemble des professionnels de santé. Interrogés sur le JIM, ils ont en effet été une très large majorité (77 %) à se déclarer défavorables à la vente de médicaments sans ordonnance sur internet par des pharmacies françaises. Ce résultat marque un renversement de tendance  : en 2010, également interrogés sur le JIM, on comptait une majorité (63 %) de professionnels favorables à la vente de médicaments sur internet dans le cas où les sites seraient détenus par des pharmaciens. Ce "changement" révèle sans doute une défiance accrue vis-à-vis du web, probablement liée à la diffusion croissante de chiffres faisant état de l’explosion du trafic de faux médicaments sur la toile. Par ailleurs, alors qu’en 2010, la solution que nous leur soumettions n’était qu’une suggestion, face à laquelle une adhésion pouvait être considérée sans grande conséquence, il s’agit aujourd’hui d’un système dûment adopté (et ce sans concertation) ce qui ne manque pas de favoriser le rejet.

media_sondage

 

  Sondage réalisé du 3 janvier au 20 janvier 2013 auprès de 736 professionnels de santé


L’exemple du libre accès au sein des officines

Ces résultats, qui sont à mettre en parallèle avec les données d’un sondage réalisé en décembre par l’IFOP révélant que seuls un quart des Français seraient prêts à acheter des médicaments sans ordonnance sur le net, signifient-ils que la vente « légale » de produits de santé sur le web n’a que peu d’avenir ? Certains indices permettent d’en douter. D’abord, parce que parallèlement à la levée de boucliers qu’a entraîné la publication de l’ordonnance de Marisol Touraine, on a également vu se multiplier les initiatives de pharmaciens sur la toile, manifestant leur intérêt pour cette nouvelle option de commercialisation. On se souviendra également que les mesures visant à aménager au sein des officines un libre accès à certains médicaments vendus sans ordonnance avaient été en 2008 majoritairement désapprouvées par les représentants des pharmaciens : ils sont pourtant aujourd’hui une majorité à proposer dans leurs pharmacies des espaces en accès libre.

Eviter le pire

Aujourd’hui, en tout état de cause, les représentants des pharmaciens demeurent encore sur leur garde et travaillent à la mise en place de « gardes fous ». « Ce qu’il faut, dès aujourd’hui, c’est essayer de limiter les dégâts que cette autorisation ministérielle engendrera. Déjà, si nous interdisons la livraison à des points de dépôts, afin  de disposer d’un nom et d’une adresse et de pouvoir identifier le patient, on pourra éviter certaines difficultés. Cela permettra de tenir à jour le dossier de chaque patient, qu’il soit le plus exhaustif possible » insiste Jean-Luc Audhoui dans une tribune publiée sur le site du Nouvel Observateur.

 

 

 

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http://www.jim.fr/

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