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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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15 décembre 2012

20 MILLIONS D'EUROPÉENS SOUFFRENT DE DOULEURS INTENSES

 

20 MILLIONS D'EUROPÉENS

 

SOUFFRENT DE DOULEURS

 

INTENSES DEPUIS PLUS

 

DE VINGT ANS !!!  

 

MAIS QUE FAIT LA MÉDECINE ?

 

Connaissez-vous les Baribas ? Cette ethnie du nord du Bénin et du Nigéria ne connaît pas la douleur. Un Bariba ne manifeste pas de réaction à un stimulus douloureux, quelle qu’en soit l’intensité. En cas d’accident ou de blessures, le Bariba reste indifférent. Au sein de ce groupe ethnique, on évite soigneusement d’évoquer la chose dans les conversations et de toute façon la langue autochtone ne contient pas de mot permettant de l’exprimer directement. Car exprimer la moindre douleur, chez les Baribas, c’est s’exposer à la honte suprême ! Et un Bariba préfère la mort à la honte…

Nous sommes tous des Baribas

On a coutume de penser que, dans les pays développés, plus personne ne supporte la douleur. Nous serions tous douillets comme des bébés. C’est pourtant inexact. On imagine aussi que nous disposons de moyens médicaux efficaces pour faire taire les douleurs, petites ou grandes… et c’est tout aussi faux.

En réalité, chez nous, des millions de personnes souffrent, au quotidien et de manière permanente, de douleurs « froides », « silencieuses », un peu à la façon des Baribas : incognito ! Il n’y a guère que devant son médecin ou son conjoint que l’on s’épanche sans honte…  Sinon, au bistrot du coin, c’est plutôt du genre : « Alors comment ça va depuis tout ce temps ? ». « Oh bé, j’ai toujours un peu mal à la jambe, comme d’habitude… ». « Ah oui c’est vrai mais ça fait longtemps, non ? ». « Oui, dix ans »… 

L’’étude Pain in Europe  (la douleur en Europe) nous ramène à cette crue réalité. C’est la plus grande enquête qui ait jamais été menée sur le sujet. Le principal enseignement de ce méga-sondage est, je cite, que « la douleur chronique constitue un problème largement répandu et dévastateur en Europe ».

L’Europe a mal partout, mais chut !..

Les résultats de cette enquête ont été obtenus à partir d’un échantillon gigantesque de 50 000 personnes réparties dans 16 pays. Ils ont été publiés au milieu des années 2000. Hélas, on les a bien vite rangés dans les cartons tant ils dérangeaient. 

Voyons donc ses conclusions, qui n’ont aucune raison d’avoir changé dans les grandes lignes :

  • La douleur chronique accable un adulte sur cinq en Europe, soit 100 millions de personnes ! 
  • Un patient sur trois souffre en permanence : 365 jours par an !
  • Un tiers des souffrants estiment que leur douleur est à la limite de l’intolérable.
  • Les personnes interrogées souffrent depuis 7 ans en moyenne, et certaines depuis 20 ans et plus (21%, soit 20 millions de personnes) !

Un sacré enjeu de santé publique ! On savait déjà que la douleur motivait près des deux tiers des consultations médicales mais on ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait encore sévir malgré les antalgiques et autres drogues de la médecine allopathique.

Qui souffre le plus ? Les femmes !

Les douleurs chroniques touchent 56% de femmes contre 44% d’hommes. Le cas de la migraine est à cet égard très représentatif : en France 20% des femmes contre 7% des hommes souffrent de douleurs migraineuses (11 millions de personnes au total). Et la migraine est une des douleurs les plus pénibles qui soient avec la colique néphritique. L’une de ses formes, la céphalée de Horton (ou algie vasculaire de la face), qui affecte 1 personne sur 200, est même considérée comme la pire douleur que l’homme puisse supporter. Or il n’existe pas de traitement. Ceux qui souffrent de ces migraines dites « suicidaires », comme l’acteur Daniel Radcliffe (Harry Potter), la décrivent comme si on leur enfonçait un tournevis électrique dans l’œil…

Plein le dos !

Les fardeaux de la vie moderne sont lourds à porter. Le dos arrive donc logiquement en tête de la localisation des douleurs chroniques dont le classement européen est le suivant :

  • dos (24%)
  • lombaires (18%)
  • genou (16%)
  • tête (15%)
  • jambe (14%)
  • articulations (10%)
  • épaules (9%)

Quant aux causes, l’arthrose et l’arthrite dominent (à près de 35% !), devant les hernies discales ou problèmes de disques vertébraux, les blessures traumatiques, l’arthrite rhumatoïde et enfin les migraines. 

Ils en ont perdu leur emploi…

La douleur, quand elle ne vous lâche plus et se fait mordante, au quotidien, peut vous faire perdre un emploi. Quelque 20 millions d’Européens ont un jour perdu leur emploi à cause de la douleur.

La douleur quotidienne fait fréquemment naitre une dépression, de l’anxiété. Elle affecte les liens sociaux, elle pousse au repli sur soi, rend incapable de fréquenter des amis, de recevoir, tout en compromettant parfois la propre indépendance de l’individu.

Cette douleur là s’installe dans votre quotidien comme le cancer : elle ronge votre qualité de vie, transforme en calvaire ce qui était avant un plaisir, affecte votre humeur, votre sommeil. Tout devient pénible, parfois insupportable et même les relations sexuelles sont compromises (1 Européen sur 5 n’est plus capable de faire l’amour à cause de la douleur chronique). Et quand elle culmine, quand notre esprit vacille comme une flamme sur le point de s’éteindre, c’est tout notre être qui nous échappe.

Mais que fait la médecine ?

Pourtant, depuis une dizaine d’années, la douleur est devenue un domaine de recherches très actif pour la science médicale. Et force est de reconnaître que des progrès ont été réalisés.

Pour la médecine, la douleur est passée d’épreuve humaine inévitable à un symptôme mesurable, gérable et presque contrôlable. De la douleur bénigne, de la péridurale aux soins palliatifs en passant par les douleurs liées aux maladies chroniques (cancer, arthrose, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, etc.), la prise en charge de la douleur est de plus en plus ciblée. 

La douleur est systématiquement mesurée à l’aide d’échelles d’évaluation. Selon le ressenti du patient, selon l’intensité, lui sont alors administrés :

  • des antalgiques dits de palier 1 (aspirine, paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS…), 
  • des analgésiques de palier 2 (codéïne, tramadol, dihydrocodéïne…),
  • ou, dans les cas les plus sévères des analgésiques de palier 3 (buprénorphine, fentanyl, nalbuphine, etc.). Je ne m’attarderai pas ici sur ces drogues de l’extrême qui doivent être considérées comme telles, avec tous les désagréments qu’elles apportent quand elles ne sont pas utilisées temporairement suite à une intervention chirurgicale par exemple, ou en soins palliatifs.

Mais malgré ce large panel médicamenteux, force est de constater qu’un haut pourcentage de patients se trouve insuffisamment soulagé et s’enfonce progressivement dans le découragement. Souvent, ces mêmes patients s’adonnent alors à l’automédication à coup d’Efferalgan et autres paracétamols, ou pire, à des surdosages les exposant à une dépendance et à des effets indésirables sévères, voire mortels.

Des antidouleurs pires que la douleur ?

Même s’ils sont en vente libre, l’aspirine et le paracétamol n’ont rien d’anodin ! Chaque année, des décès dus à une hypersensibilité méconnue à l’aspirine sont enregistrés. Prise régulièrement, l’aspirine peut causer des hémorragies digestives occultes qui finissent par entraîner une anémie par manque de fer, cette dernière accroissant les risques d’infarctus. L’aspirine est aussi fréquemment la cause d’ulcères gastriques, notamment quand elle est prise à jeun ou sans eau.

Quant au paracétamol, un surdosage au long cours (au-delà de 4 g par jour) expose d’abord à des problèmes hépatiques fonctionnels (nausées, mauvaise digestion), puis à une stéatose hépatique, voire une cirrhose : la majorité des greffes hépatiques réalisées en France sont le fait d’un surdosage en paracétamol !

Les AINS, enfin, parmi lesquels l’Ibuprofène, sont eux, responsables d’ulcères gastroduodénaux après trois mois de prise régulière ainsi que d’accidents cardiovasculaires.

Di-Antalvic : combien d’overdoses ?

Souvent retrouvée dans les sirops contre la toux sèche, les traitements contre la migraine et la douleur en général (notamment l’Efferalgan Codéïne), la codéïne présente un fort risque d’accoutumance avec des difficultés de sevrage provoquant des crampes abdominales, de la fièvre, des larmoiements, des crises d’angoisse.

Quant aux médicaments contenant du dextropropoxyphène (DXP), tels que le Di-Antalvic, il a fallu attendre 2011 pour qu’ils soient retirés des marchés européens ! Responsables de morts subites, l’Agence européenne du médicament (EMEA) a estimé que les risques, en particulier de surdosage – volontaire ou accidentel – étaient supérieurs aux bénéfices… 8 millions de Français en prenaient régulièrement jusqu’à sa disparition des officines.

La médecine naturelle a des dizaines de réponses

Devant l’incapacité de la médecine allopathique à endiguer la douleur chronique, quelle qu’elle soit, il existe des thérapies douces ou traditionnelles qui ont fait leurs preuves. Les généralistes les plus ouverts les intègrent d’ailleurs dans leurs protocoles de soin. 

On gagnera beaucoup à les associer. Mais pensez d’abord, surtout si vous souffrez du dos ou des articulations, de migraines, à aller consulter un ostéopathe ou un étiopathe (rendez-vous sur le site annuaire-therapeutes.com pour en trouver un près de chez vous), vous n’avez rien à y perdre, au contraire.

- Parmi les 2 000 remèdes de l’homéopathie, un grand nombre traitent la douleur. Pour identifier avec son homéopathe lequel est adapté, il est essentiel non seulement de pouvoir lui décrire les caractéristiques de cette douleur (sensations, circonstances de sa survenue, localisation…) mais aussi le contexte dans lequel elle se développe (fièvre ou non, alternance avec d’autres symptômes, etc.).

- L’acupuncture est bien connue pour agir sur de nombreuses pathologies douloureuses en réduisant également les phénomènes inflammatoires qui lui sont associés. Citons l’arthrite, l’entorse, les pathologies vertébrales, le syndrome du canal carpien mais aussi la migraine de tension, les douleurs dentaires… 

L’efficacité de l’acupuncture a été récemment mise en évidence grâce à des tests pratiqués sous imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMF) : la pose d’aiguilles induit une réduction hautement significative de l’activité des centres cérébraux stimulés par la douleur.

- La nutrithérapie et la phytothérapie soignent en réduisant la cause même de la douleur.

Elles sont particulièrement utiles en cas de douleurs d’arthrose ou à caractère rhumatologique : la prise de collagène marin, des cures répétées de glucosamine et de sève de bambou améliorent considérablement le confort quotidien. 

A prendre en association avec la curcumine, un anti-inflammatoire exceptionnel qui réduit sensiblement la douleur. Celle-ci doit être formulée avec de la pipérine extraite du poivre, ce qui réduit son élimination et la rend davantage biodisponible.

En cas d’inflammation chronique de la muqueuse intestinale (maladie de Crohn, rectocolite ulcérohémorragique, spondylarthrite ankylosante, etc.), essayez l’extrait de Boswellia serrata. Pris à raison de 1,5 g par jour en continu pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, ce remède permet souvent le retour à une vie normale. 

La phytothérapie permet aussi de remonter le seuil de tolérance à la douleur et de diminuer jusqu’à 30% les doses de médicaments allopathiques jusqu’alors prescrits.

Lorsque l’anxiété domine et est cause d’un épuisement à force de stresser, l’association d’un sel de magnésium et de lithium oligoélément permet en quelques jours une amélioration de l’état nerveux et la diminution des antalgiques habituels. 

- L’hypnose éricksonienne modifie considérablement la perception de la douleur. Elle permet d’effacer le souvenir de douleurs anciennes mais aussi l’appréhension de la douleur à venir, réduisant ainsi la douleur des deux-tiers. En quelques séances, le patient est capable de s’autohypnotiser et ainsi de gérer sa douleur au quotidien, par la mise en place de nouveaux comportements positifs.

Je pourrais parler ici longuement du massage (shiatsu, ayurvédique), qui outre le mieux-être qu’il favorise induit une diminution de la production des cytokines (hormones cellulaires inflammatoires). Ou de la méditation qui, pratiquée régulièrement comme le montre l’imagerie par résonance magnétique, réduit le ressenti de la douleur. Ou encore de la pensée positive et notamment la méthode de visualisation créative Simonton, du nom du célèbre cancérologue américain qui, convaincu du rôle de l’esprit dans le processus de guérison, a mis au point des outils aidant à sortir de l’impasse psychologique créée par l’état douloureux. Il s’agit d’observer ses croyances une par une et de les transformer en des croyances plus justes, plus indulgentes, plus joyeuses et porteuses d’espoir. Plusieurs études scientifiques ont démontré l’efficacité de cette méthode qui nous rappelle que la foi profonde, en soi et dans la vie d’abord, est encore l’un des meilleurs remparts contre la douleur.

Mais parons au plus pressé…

Savez-vous qu’il existe un antidouleur naturel à action rapide ?

Extraite de la tige de l’ananas, la bromélaïne fait partie de ces remèdes à large spectre d’action qui soulagent efficacement sans coûter bien cher et sans le moindre danger. 

La sève de l’ananas a toujours eu un usage médicinal dans les populations d’Amérique du sud ou centrale qui l’utilisaient sur les blessures ou les lésions cutanées pour réduire l’inflammation. Elle est encore employée en médecine traditionnelle à Hawaï ou au Japon par exemple pour accélérer la guérison de plaies et brûlures et pour traiter certains cancers.

Depuis la fin du 20ème siècle, l’usage de la bromélaïne et son étude scientifique se sont considérablement intensifiées tant les observations étaient flagrantes : la bromélaïne est capable de faire disparaître des douleurs, notamment articulaires ou musculaires, en quelques heures. En conclusion d’une étude de 2002 portant sur des personnes souffrant du genou , les chercheurs ont conclu que cette enzyme « pouvait améliorer efficacement les symptômes physiques de même que le bien-être général, de manière dose-dépendante, chez des adultes souffrant de douleurs modérés du genou ». Ce n’est qu’un exemple.

La bromélaïne présente bien d’autres propriétés (anticoagulantes, mucolytiques, immunomodulantes, digestives…) mais son action antidouleur, à elle seule, en fait un trésor de la nature. 

On la trouve en pharmacie sous la marque Extranase, mais elle est présentée sous des formes peu concentrées qui impliquent une posologie importante et finalement coûteuse. Mieux vaut choisir un complément offrant une forte concentration en vérifiant que les gélules utilisées soient bien gastrorésistantes. Concrètement, une gélule de bromélaïne 200 mgcorrespond à 13 Extranases et si la douleur est plus forte, vous pouvez prendre de la bromélaïne 400 mg (26 Extranases)

Devant bien des douleurs, surtout d’origine inflammatoire (arthrite, sciatique, sinusite, colite, bref tout ce qui finit en « ite »…), c’est, à mon avis, le remède à prendre en première intention !

Essayez, et tenez-moi au courant.

 

Prenez soin de vous

Dominique Vialard

 

 

 

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