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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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17 mai 2011

La dépression chez l’adolescent récidive

La dépression chez l’adolescent


récidive dans la moitié des cas

 

La dépression sévère de l’adolescent est une affection commune et invalidante, en particulier par son retentissement péjoratif sur le cursus scolaire et la formation professionnelle des intéressés. Certes, des traitements efficaces existent (antidépresseurs et psychothérapies), mais on méconnaît encore l’évolution de cette pathologie, en particulier le phénomène des récidives.

 

Associant les efforts de douze sites universitaires des États-Unis, une étude analyse le suivi pendant cinq ans de 196 jeunes déprimés (86 garçons et 110 filles) âgés de 14 à 22 ans (18 ans en moyenne), et répartis aléatoirement entre ces quatre groupes : sujets recevant un antidépresseur (un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine), une thérapie d’inspiration cognitivo-comportementaliste (CBT, Cognitive Behavioral Therapy), l’association de ces deux traitements, ou un placebo.

 

Curieusement, la probabilité de récidive n’est pas liée à celle d’une réponse plus rapide au traitement, ni au type de traitement proposé. En définitive, presque tous les adolescents déprimés (96,4 %) ont récupéré. Après 2 ans, le taux de guérison est significativement plus élevé chez les sujets répondant à court terme au traitement (96,2 %) que chez les sujets partiellement répondeurs ou non répondeurs (79,1 %), mais cette probabilité de guérison n’est pas associée au fait d’avoir reçu ou non le traitement le plus efficace à court terme (en l’occurrence, la combinaison d’un antidépresseur et d’une CBT).

 

Toutefois, une récidive se produit pour près de la moitié (46,6 %) des adolescents ayant récupéré, avec une probabilité nettement plus élevée chez les femmes (57 % contre 32,9 % chez les hommes), et les sujets répondant pleinement ou partiellement au traitement éprouvent moins de récidives (42,9 %) que les patients non répondeurs (67,6 %). D’autres recherches devraient essayer de préciser pourquoi cette vulnérabilité à la récidive s’avère ainsi plus marquée chez les jeunes femmes.



Dr Alain Cohen


Curry J et coll. : Recovery and recurrence following treatment for adolescent major depression. Arch Gen Psychiatry 2011; 68: 263-270.

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