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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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6 mai 2011

Hépatite C

 Un bond thérapeutique de plus 50 % !

 

L’étude SPRINT-2 (1) a inclus 1 097 sujets naïfs de traitement, infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) de type 1. Randomisés en double aveugle, les patients ont été répartis en 3 groupes de traitement, après un pré-traitement de 4 semaines par peg-interféron et ribavirine. Dans le premier groupe (contrôle), les patients ont reçu peg-interféron et ribavirine (P/R) durant 44 semaines. Dans le 2e groupe, le traitement était guidé par la réponse virale : les patients ont reçu P/R et boceprevir (800 mg 3 fois par jour) durant 24 semaines suivi du schéma thérapeutique P/R en cas de charge virale détectable pendant 20 semaines. Dans le 3e groupe, les patients ont reçu durant 44 semaines : peg-interféron, ribavirine et boceprevir. Rappelons que le boceprevir est un inhibiteur de protéase NS3 du VHC.

Les résultats montrent une augmentation spectaculaire de l’efficacité thérapeutique (réponse virale prolongée) avec le boceprevir. Cette dernière passe en effet chez les sujets non noirs (n = 938) de 40 % (groupe 1) à 67 % (groupe 2) et 68 % (groupe 3) (p < 0,0001). Chez les patients noirs (n = 159), qui sont de moins bons répondeurs au traitement, les réponses virales soutenues ont également progressé considérablement : 23 % (groupe 1), 42 % (groupe 2) (p = 0,044) et 53 % groupe 3 (p = 0,004).

Sur le plan de la tolérance, le boceprevir entraîne fréquemment une anémie (29 % dans le groupe contrôle et 49 % sous boceprevir) et une dysgueusie, qui est deux fois plus fréquente que sous traitement standard (37 à 43 % versus 18 %).

La place de cette nouvelle molécule, qui va modifier profondément la prise en charge du VHC, reste cependant encore à déterminer précisément.

Dr Emmanuel Cuzin

Bronowicki J-P et coll. : Le boceprevir (BOC) associé à peginterféron alpha-2b/ribavirine (P/R) chez les patients VHC+ génotype (G) 1 naïfs de traitement : résultats finals de l’étude SPRINT-2. Journées Francophones d’Hépato-gastroentérologie et d’Oncologie Digestive (Paris) : 24-27 mars 2011. 

 

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Source : http://www.jim.fr/

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