Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
17 février 2011

Cancer

Les signes qui doivent alerter

Toux, constipation, ganglions, grosseur, perte de poids, saignements anormaux… Ces symptômes peuvent être ceux d’un cancer ! Voici les signes qui doivent vous alerter, et dans quels cas consulter.

Une petite boule sous la peau

Description du symptôme : Une petite boule récente, dure, non douloureuse, située par exemple dans le sein, sous les aisselles ou dans le cou ne doit pas être ignorée.
Peut-il s’agir d’un cancer ? "Elle peut évoquer une tumeur d’un organe voisin [thyroïde, testicule, sein…] mais aussi un ganglion secondaire à une infection, ou à une maladie du sang", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
Quand s’inquiéter ? Quand la boule persiste depuis plusieurs semaines et que sa taille ne diminue pas.
A noter : Il existe d’autres causes pouvant être à l’origine de l’apparition d’une petite boule comme décrite ci-dessus (kyste). Dans tous les cas, l’apparition d’un signe anormal justifie une consultation médicale.

Des saignements anormaux

Description du symptôme : Du sang dans les selles, dans les urines ou des saignements (francs) entre les règles et/ou après les rapports sexuels.
De quel cancer peut-il s’agir ? "Du sang dans les selles peut être le signe d’un cancer digestif, tel celui du côlon et du rectum. Du sang dans les urines peut parfois être lié à un cancer des voies urinaires ou du rein. Les saignements entre les règles et/ou après les rapports sexuels peuvent être des symptômes d’un cancer du col de l’utérus ou de l’endomètre", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
Quand s’inquiéter ? "Dès que l’on constate des saignements anormaux, quel qu’en soit le type, même si l’on souffre d’hémorroïdes, il faut aller consulter un médecin."

Une grande fatigue

Description du symptôme : Une grande fatigue, inhabituelle, non soulagée par le sommeil, qui persiste sans explication (pas d’efforts physiques particuliers, notamment…), et souvent dès le matin au réveil Anormale, cette fatigue peut devenir invalidante : préparer un repas, monter un escalier, faire le ménage… sont alors de vraies épreuves.
Peut-il s’agir d’un cancer ? La fatigue peut parfois révéler une pathologie cancéreuse, comme une leucémie ou un cancer d’un organe profond (estomac, colon, pancréas), mais ce n’est pas un symptôme fréquent.
Quand s’inquiéter ? Si vous accusez une fatigue durable, invalidante, consultez votre médecin généraliste.

Des douleurs inexpliquées

Description du symptôme : Des douleurs inexpliquées et durables, quelle qu’en soit la localisation (estomac, ventre, dos, tête…) ne doivent pas être ignorées.
Peut-il s’agir d’un cancer ? "Une douleur ressentie au niveau du ventre, toujours du même côté, peut être liée à un cancer du côlon, de l’estomac ou du rectum", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue. Au niveau de l’abdomen, elle peut être associée à cancer du foie. Dans le dos, elle peut être le signe d’une tumeur au niveau du rein ou des poumons.
Quand s’inquiéter ? Quand les douleurs persistent, sans amélioration, même avec un traitement. Cela ne présume en rien la présence d’une tumeur maligne, mais mieux vaut consulter un médecin pour savoir l’attitude à tenir.

Une constipation, des diarrhées…

Description du symptôme : "Quand une tumeur se développe, elle peut entraîner des troubles du transit", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue. En pratique, on présente une constipation ou une diarrhée (seules ou en alternance).
De quel cancer peut-il s’agir ? En cas de tumeur, ces symptômes sont généralement associés au cancer du côlon ou du rectum.
Quand s’inquiéter ? "Quand le trouble persiste depuis trois, quatre semaines ou plus, alors qu’on prend un traitement pour le soigner", répond la spécialiste.
A noter : Ces symptômes peuvent révéler d’autres anomalies. Dans tous les cas, mieux vaut consulter un médecin.

Des troubles urinaires

Description du symptôme : "La personne doit pousser pour uriner, a l’impression d’avoir encore envie après la fin de la miction, se lève plusieurs fois la nuit pour faire pipi", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
De quel cancer peut-il s’agir ? Les troubles urinaires peuvent parfois être des signes du cancer de la prostate. La glande gonflée comprime en partie l’urètre, le canal via lequel l’urine est évacuée. Cependant, "dans 70% des cas, il s’agit d’un adénome (hypertrophie) bénin", précise le Dr Françoise May-Levin.
Quand s’inquiéter ? Quand les troubles persistent depuis plus de trois semaines. Il faut alors en parler à un médecin.

Un grain de beauté qui change d’aspect

Description du symptôme : "Un grain de beauté qui saigne, grossit, change de teinte [fonce ou s’éclaircit au milieu] ou devient irrégulier peut être le signe d’un cancer", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
De quel cancer peut-il s’agir ? Un cancer de la peau.
Quand s’inquiéter ? Dès que l’on constate une anomalie sur un grain de beauté, il faut consulter un dermatologue.
A noter : "Si on arrache un grain de beauté et qu’il saigne, il faut consulter un dermatologue par précaution", conseille la spécialiste. De même, "si on a un grain de beauté situé dans un endroit sujet à être irrité (ex : bretelle de soutien-gorge), il vaut mieux le faire enlever".

Une perte de poids inexpliquée

Description du symptôme : Une perte de poids récente et non expliquée.
De quel cancer peut-il s’agir ? "Ce type d’amaigrissement est souvent associé aux cancers digestifs [côlon, rectum, estomac…]", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
Quand s’inquiéter ? "Quand on voit que l’on perd du poids en continu alors qu’il n’y a aucune raison particulière : pas de régime, pas de changement d’alimentation… Il faut alors consulter un médecin."

Une toux sèche

Description du symptôme : Une toux grasse ou sèche (mais le plus souvent sèche) qui persiste, associée ou non à des crachats de sang.
De quel cancer peut-il s’agir ? "C’est un des signes du cancer du poumon", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
Quand s’inquiéter : Quand la toux persiste depuis environ trois semaines, sans amélioration. Il faut alors consulter un médecin.
A noter : La toux peut parfois être accompagnée d’une douleur dorsale ("un point dans le dos") qui persiste. C’est un autre symptôme du cancer du poumon. Attention, ce signe peut aussi se manifester seul.

Une voix enrouée

Description du symptôme : Une voix ditonale, sourde, éraillée ou enrouée qui persiste.
De quel cancer peut-il s’agir ? Des troubles de la voix sont généralement associés au cancer de la gorge. Plus précisément, la tumeur peut être présente au niveau du pharynx, du larynx ou des cordes vocales. "Pour ce dernier niveau, le cancer se manifestera très tôt puisque la moindre modification dans la forme ou la consistance d’une corde vocale est immédiatement perceptible dans la tonalité de la voix", explique la Ligue nationale contre le cancer.
Quand s’inquiéter ? Quand les troubles de la voix durent depuis environ trois semaines, sans amélioration, il faut consulter un médecin.

Des difficultés à avaler

Description du symptôme : Des troubles de la déglutition, des difficultés à avaler, une gêne ressentie au passage des aliments. "Cela peut faire penser aux sensations ressenties quand on a une angine. Mais ici, elles ne passent pas malgré la prise de traitements", précise le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.
De quel cancer peut-il s’agir ? Les troubles de la déglutition sont généralement associés au cancer du pharynx et de l’oesophage.
Quand s’inquiéter ? Quand les symptômes persistent depuis environ trois semaines, sans amélioration, il faut consulter un médecin.

Une maladie sournoise

Si certains cancers peuvent être dépistés plus tôt parce qu’ils se manifestent par des symptômes visibles (ex : un creux visible sur le sein quand on lève les bras), d’autres au contraire restent silencieux…

C’est le cas des cancers qui se développent au niveau des organes profonds. "Le cancer des ovaires ou de l’estomac, par exemple, est découvert très tard parce qu’il évolue progressivement sans rien dire", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue. D’une manière générale, le cancer est une maladie sournoise. "Il est donc très important d’être vigilant sur tout symptôme anormal et inhabituel qui persiste ou s’aggrave pendant plusieurs semaines."

La biopsie, examen indispensable !

Si vous présentez l’un des signes cités dans cet article, pas de panique ! Cela n’est pas forcément synonyme de cancer. Seul un médecin peut juger du caractère suspect d’un signe et souhaiter des examens. Dans ce cas, il peut demander un examen microscopique de la lésion (autrement appelé "biopsie", réalisée sous anesthésie locale). "Il est important que les gens sachent que le diagnostic du cancer ne peut se poser qu’après la réalisation de cet examen, et non pas via un examen visuel ou une prise de sang (sauf dans le cas d’une leucémie)", explique le Dr Françoise May-Levin, cancérologue.

Dans tous les cas, si vous avez un doute, mieux vaut consulter. S’il s’agit d’un cancer, plus il est dépisté tôt, meilleures sont les chances de guérison.

Un nodule est-il synonyme de cancer ?

Un nodule est une petite boule, mobile et ferme, qui se manifeste au sein d’un tissu. Il peut siéger au niveau de la glande thyroïde, de la peau, des cordes vocales, des poumons, de la rétine ou encore des seins.

Dans tous les cas, ce n’est pas parce que vous ou votre médecin détectez sa présence, que vous avez un cancer. Le nodule peut être bénin (ce qui est la plupart du temps le cas), suspect ou malin (il est alors cancéreux). Pour le savoir, le médecin peut avoir recours à une ponction du nodule sous anesthésie locale, pour un examen au microscope des cellules recueillies. C’est ce qu’on appelle un examen cytologique.

Dans tous les cas, si vous détectez la présence d’un nodule, consultez un médecin.

Quelles sont les analyses en cas de suspicion ?

Si aucun marqueur sanguin ne peut, seul, dépister un cancer (sauf dans le cas des leucémies), certains dosages peuvent mettre sur la piste d’une tumeur. Par exemple :

- le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) peut aider à dépister précocement un cancer de la prostate

- le dosage du bêta-HCG peut influencer le diagnostic d’un cancer du testicule

- le dosage de l’ACE (antigène carcino-embryonnaire) peut aider à rechercher un cancer du côlon ou du rectum

- le dosage de l’alpha-fœtoprotéine peut faciliter le dépistage précoce d’une tumeur au foie

- Le dosage des hormones calcitonine et thyroglobuline peut être utilisé pour le cancer de la glande thyroïde.

N’oubliez pas les dépistages

Vous ne présentez aucun des signes cités dans cet article ? Vous n’êtes pas à l’abri pour autant. La seule façon de se protéger, c’est de se faire dépister.

- Cancer du sein, cancer du colon et rectum : Dépistage gratuit entre 50 et 74 ans.

- Cancer de la prostate : Un toucher rectal et un dosage de PSA tous les ans pour les hommes de 50 à 75 ans, surtout ceux présentant des antécédents familiaux de cancer.

- Cancer du col de l’utérus : Un frottis tous les deux ans.

- Cancer de la peau : Consulter au moins une fois par an son médecin (ou en cas de grain de beauté suspect un dermatologue), pour une surveillance de la peau, surtout si on est à risque (ex : peau claire, fine).


--------------

Sources

- Cancer : toutes les réponses à vos questions, Pr Philippe Jeanteur, ed.John Libbey Eurotext, 2004

- 100 questions-réponses : le cancer de la prostate, Pamela Ellsworth, John Heaney, Cliff Gill, ed.EDP Sciences, 2009

- Guide Fatigue et cancer, Institut national du cancer, 2005

- Ligue nationale contre le cancer

- http://sante.planet.fr/

Publicité
Commentaires
Publicité