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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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14 février 2011

Soutenez le Dr Uyttersprot - petition

"Le SFC est un mensonge"

Opinion non publiée du journaliste médical Marc Van Impe 

Réaction non publiée de Marc Van Impe

Dans l’article paru lundi dans le journal De Standaard sous le titre "La bataille pour les patients atteints du SFC", le prof. Em. Dr. Boudewijn Van Houdenhove répète sont "mantra" classique : "le SFC est lié au stress et doit donc être traité par la thérapie comportementale et de la revalidation adaptée". Son collègue, Prof. Dr. Daniel Blockmans dit : "Presque tout le monde est d’accord sur ce point, le SFC est une affection psychosomatique". L’Inami (l'équivalent de la "Sécu" en France) dans une proposition de loi relative au fonctionnement des centres de référence destinés aux patients atteints du SFC/EM,  atteste que la maladie est entretenue par des cognitions négatives telles qu'une "attention exagérée aux stimulations de la douleur, la peur du mouvement et les déconditionnements qui en découlent".

Le diagnostic biomédical et le traitement sont interdits par l’Inami dans ladite proposition de loi. Dans des documents de gestion de l’Inami, les anomalies biologiques sont réfutées systématiquement. Une évaluation préalable par le KCE avait pourtant démontré que les résultats de 5 ans d’expériences furent nuls. C’est incompréhensible. L’auteur de cet AR, Prof. Dr. Jean-Pierre Baeyens écrit dans son argumentaire qu’on en est arrivé à cette conclusion sur une base de données ‘evidence-based’ (basé sur l'évidence), issues des recherches scientifiques réputées. Etonnamment, il n’est fait aucune mention de la recherche de l’Institut américain Whittemore Peterson, du Nationale Cancer Institute et la Cleveland Clinic, l'Institut Whittemore ayant publié un article dans la revue scientifique Science, le 8 octobre 2009 sur une étude ménée dans laquelle près de 67% des patients atteints du SFC/EM sont atteints également d'une infection virale provoquée par un rétrovirus.

Ceci a eu pour conséquence aux Etats Unis, à ce que le CDC (Centre de contrôle des maladies) change son approche vis à vis du traitement en rétirant le "traitement" préconisé par l'école psychosociale et en désignant une équipe composé de chercheurs dans le domaine de l'HIV, maintenant en charge d'une nouvelle recherche concernant le SFC/EM. Une enquête anglaise, parue en 6 janvier 2010 (PlosOne) a tenté de démanteler cette recherche américaine. Mais une fois de plus, il est apparu que les auteurs de l’enquête anglaise avaient décidé à l’avance du résultat à atteindre. C’est n’est rien de moins que de la fraude scientifique. Il est de notoriété publique que l’auteur principal, le Dr. Wessely n’hésite pas à laisser manipuler sont travail scientifique. Un comité de la Chambre des Lords britannique a déjà déclaré au début de ce siècle que ce dernier était financé par les compagnies d’assurance.

Van Houdenhove dit que les attentes de l’Inami concernant les résultats des centres de référence étaient irréalistes. C’est un euphémisme. Lors de la première réunion de travail des gestionnaires des centres de référence, les patients atteints du SFC avaient déjà été traités de névrotiques rentiers.

Il est cependant reconnu que les patients atteints du SFC ne demandent pas mieux que d’être réintégrés dans la société, qu’ils souhaitent reprendre le travail (à temps partiel). Personne ne souhaite se retrouver sans revenus. Personne ne souhaite être dépendant des tiers.

Il existe cependant des traitements médicamenteux qui peuvent alléger les nombreux symptômes de cette affection lourdement invalidante. Les enfants qui bénéficient rapidement d’un traitement biomédical peuvent réellement guérir. Avec la connaissance scientifique dont on dispose, il est criminel de leur refuser un avenir sain. Les adultes peuvent être stabilisés moyennant une médication correcte. Il existe aussi un grand besoin en moyens financiers à investir dans la recherche biomédicale, afin de continuer à développer des thérapies bénéfiques. L’Inami, sous la pression des plus grandes mutuelles de ce pays, les CM qui ont leur mot à dire dans le Comité Intermutualiste, refusent ces moyens. Pire encore, les médecins qui ne suivent pas la ligne directrice de l’Inami sont menacés de se voir retirer leur gagne-pain. Un bon nombre de patients se sont vu octroyer une étiquette  de SFC dont ils ne parviennent plus à se défaire, alors qu’ils souffrent en fait d’une autre affection grave. Nous disposons d’innombrables cas documentés de problèmes cardiaques ou vasculaires, de cancers, de dérèglements hormonaux graves ou de problèmes d’estomac ou d’intestin. Ces patients se voient refuser tout traitement complémentaire.

Lorsqu’il s’agit de patients SFC/EM, tout est difficile. Il est même difficile de rester honnête. En tant qu’association, nous nous félicitions de la création des centres de référence. Nous nous sommes trompés. Mais nous n’abandonnons pas. Nous voulons nous défaire des prémisses selon lesquels le SFC/EM est une affection biopsychosociale. Et nous voulons que les médecins aient le libre choix de traiter au mieux leur patient en leur âme et conscience et qu’ils ne se voient pas imposer la psychothérapie comme règle. N’est-il pas remarquable qu’une série de décideurs, y compris les gestionnaires de mutuelles, les médecins et les professeurs de diverses universités, envoient les membres de leurs familles qui sont atteints du SFC chez ces deux médecins qui sont poursuivis ?

En conclusion encore ceci: les deux professeurs, Van Houdenhove et Blockmans, sont régulièrement appelés en tant qu’experts pour les compagnies d’assurance qui ont tout à y gagner si le SFC reste toujours "une mensonge psychosomatique". Le patient n’a alors pas droit à une allocation ou à une rente. Interpellé par moi à ce sujet, Van Houdenhove a dit que c’est tout simplement une des perversités de notre système. Je n’aurais pas pu trouver mieux.

Marc van Impe

L’auteur est journaliste médical, co-fondateur de la ligue SFC, et époux du Dr. Anne-Marie Uyttersprot. Le contenu de cet article est sousigné par les associations de patients Meab, CVS-Contactgroep et la ME-vereniging et a été envoyé à l’Inami. Il n’y a eu aucune réponse.

Texte traduit par Nancy De Decker  

Révision de la version française: Alexandra Maclachlan
 

Voici le lien pour signer la pétition pour Dr Uyttersprot, un des médecins injustement poursuivie: http://www.ipetitions.com/petition/steundokteruyttersprot/  

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Source : http://news-sur-fibromyalgie-syndrome-fatigue-chronique.over-blog.com/

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