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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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5 janvier 2011

Le syndrome de la guerre du Golfe

Le syndrome de la guerre du Golfe

Le syndrome de la guerre du Golfe touche les anciens combattants de la guerre du Golfe (1990-1991) et se caractérise par des symptômes comme des troubles du système immunitaire et des malformations congénitales pour les enfants.

Les populations civiles sont bien entendu aussi touchées par ces affections : Les nouveaux nés de la région Bassora, en Irak, l’un des endroits affectés par le conflit, avaient, en 2000, des malformations congénitales 7 à 8 fois supérieures à ce qu’elles étaient avant la guerre.

Les symptômes attribués à ce syndrome sont variés : fatigue chronique, perte de contrôle musculaire, maux de tête, étourdissements et perte d'équilibre, problèmes de mémoire, douleurs musculaires et articulaires, indigestion, problèmes de peau et parfois même résistance à l'insuline.

Des décès dus au cancer du cerveau, de la sclérose latérale amyotrophique et la fibromyalgie ont été reconnus par les départements de la Défense américaine et des Anciens Combattants comme potentiellement liés au service durant la guerre du Golfe.

La similarité des troubles de ce syndrome avec ceux de la myofasciite à macrophages évoque aussi une éventuelle origine vaccinale associée.

En 2008, la National Academy of Sciences a publié des preuves indiquant que l'apparition des maladies chez les anciens combattants de la guerre du Golfe pouvait être expliquée en partie par leur exposition à des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (source).

L'Association des Victimes civiles et militaires de la guerre du Golfe, AVIGOLFE, créée par Hervé Desplat et Christine Abdelkrim-Delanne, a pour but d'aider les civils et les militaires, actifs ou non, atteints de maladies de la guerre du Golfe ou des Balkans :

http://www.avigolfe.com/

Une enquête sur questionnaire a été mise au point par Avigolfe, auprès des personnes qui les contactaient et les informaient qu'elles souffraient de différentes maladies depuis leur retour du Golfe, ou que leur fils ou mari en était décédé.

Cette enquête a montré la similitude de situation avec ce que vivaient les vétérans américains, britanniques ou australiens.

Avigolfe a alors demandé la mise en place d'une commission parlementaire d'enquête.

La commission Défense de l'Assemblée nationale, présidée par Paul Quilès, a alors formée une mission parlementaire d'information dont le rapport a été rejeté par Avigolfe en raison de sa partialité.

Avigolfe a aussi demandé une enquête épidémiologique exhaustive permettant de faire le bilan exact de la situation des anciens de la guerre du Golfe, ainsi que des examens médicaux et scientifiques en lien avec les toxicités mises en évidence (Uranium, fumées de puits de pétrole, pesticides, pyridostigmine, Virgyl, vaccins, particules neurotoxiques des gaz de combat).

"L'enquête Salamon" qui s’en est suivie, et les examens médicaux qui l'accompagnaient, ont permis, par leur insuffisance, au ministère de la Défense de classer le dossier…

Faut-il s’étonner de la légèreté avec laquelle nos élus traitent ce dossier ?...

La réponse est non, car lorsque l’on sait que François Mitterrand a pu dérober en toute impunité les 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe, il ne faut pas être surpris que le Parlement ne se penche pas avec plus de courage sur des invalidités dont les indemnisations seraient – elles – tout, sauf légères…

Car ces indemnisations seraient une charge supplémentaire pour le ministère de la défense.

La France est le plus corrompu des pays industrialisés et cette immaturité politique se traduit par un certains nombre de « pathologies politiques » qui sont réservées aux républiques bananières ou aux totalitarismes.

Jusqu’à quand ?...

Jusqu’à ce que Wikileaks mette en ligne les centaines de câbles diplomatiques relatifs au détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand ?…

Dois-je avouer que j’ai été en contact avec l’attaché militaire de l’Ambassade US à Paris sur cette affaire et qu’un scandale planétaire est fort probable dans les semaines et les mois qui viennent à la suite de possibles révélations de Wikileaks ?...

Dois-je préciser que je suis passé à la CNN en « Prime Time » le 12 novembre 2007 après la conférence de Washington qui a eu lieu au National Press Club pour officialiser la présence OVNI dans l’atmosphère terrestre et que je suis bien connu des médias américains ?...

Dois-je rappeler que beaucoup de membres de l’Etat-major des armées n’ont jamais pardonné la trahison de Mitterrand, et ne le pardonneront jamais ?...

Bien sûr… ils ont muets… devoir de réserve oblige… mais je doute qu’ils le reste bien longtemps après la révélation du scandale….

Dois-je révéler que les « services » sont plus que révoltés par cette affaire ?...

Dois-je souligner qu’avec Internet tout se sait à un moment ou l’autre et que la classe politique doit se préparer à un ouragan qui remettra de l’ordre à bord ?...

Tout cela pour vous dire que la non-reconnaissance du syndrome du Golfe est une horrible particularité bien française car les USA, l’Angleterre et l’Italie ont indemnisés leurs vétérans.

L’Exception française ?...

Afin de rappeler la situation difficile de nombreux militaires qui paient de leur santé la participation à la guerre du Golfe de 1990/1991, j’ai repris un article paru dans la Provence du 25 janvier 2009 qui présente le cas de Philippe Lainé, mécanicien navigant ayant participé à la guerre du Golfe.

Depuis la date de l’article rien n’a changé pour lui

"Le syndrome du Golfe, je le subis chaque jour"

Il y a deux Philippe Lainé

Celui d'avant la guerre du Golfe. Semi-onmarathien, engagé dans l'armée française comme officier mécanicien, père de trois garçons, hyperactif.

Et celui d'après. Âgé aujourd'hui de 51 ans, Philippe Lainé souffre de douleurs musculaires et articulaires, de bégaiement, de difficultés de concentration, de pertes de mémoire, d'une fatigue chronique, de maux de tête. "Je suis un invalide, maintenant...", soupire-t-il.

Un véritable soulagement vient toutefois d'intervenir: la cour des pensions militaires a accédé, la semaine dernière, à sa demande d'expertise médicale totale. Devant le tribunal des pensions militaires d'Aix-en-Provence, en février 2007, le militaire en retraite s'était heurté à une fin de non-recevoir.

Philippe Lainé "Être débouté de ma demande de pension, c'était comme si on ne voulait pas reconnaître mon état de malade, ajoute le major Lainé. Comme s'il ne s'était rien passé, là-bas." La décision de la cour intervient comme une première victoire même si, il le sait, le parcours sera encore long pour faire reconnaître les pathologies de ce vétéran.

"Parler de syndrome de la guerre du Golfe, c'est encore tabou", précise son avocat, Olivier Quesneau. Les pathologies du major Lainé, officier de réserve, sont pourtant très lourdes. Et ne cessent de croître. Les premiers symptômes apparaissent un an après son retour de mission.

C'est le 23 janvier 1991 que Philippe Lainé quitte la base d'Istres. Direction Ryad, la ville la plus visée par les tirs de Scud, à l'époque. "Je suis resté un mois là-bas, j'ai effectué 25 missions en vol. Pour cela, il fallait survoler les puits de pétrole en feu, l'air entrait dans la carlingue de l'avion", raconte Philippe Lainé. Les nuits, elles, sont des successions d'alertes. Sans omettre les divers produits auxquels il a été exposé (pesticides), la combinaison stérile pendant 48 heures et qu'il portera un mois sans qu'elle soit jamais décontaminée. Et puis la surdose de vaccins injectés.

"Ces vaccins ne sont même pas mentionnés officiellement", déplore Me Olivier Quesneau, qui n'a pas accès à son dossier médical. Je ne me bats pas contre l'armée, répète, lentement, Philippe Lainé. Je suis amoureux de mon pays et fier de l'avoir servi. Tout ce que je demande, c'est qu'on reconnaisse que je suis malade."

Depuis, le jeune retraité multiplie les démarches pour retrouver un emploi. "J'ai quitté l'armée à 47 ans, c'est la limite d'âge réglementaire. Mais rester inactif ne me ressemble pas", promet-il. Il attend beaucoup de cette expertise, confie son avocat. C'est son avenir qui en dépend."


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