Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
20 décembre 2010

3ème Plan douleur

3ème Plan  douleur
Un bilan décevant

http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/darklife.blogourt.fr/images/gd/1183636590/Douleur.jpg

Les spécialistes  de la douleur dressent un bilan plus que mitigé du 3ème Plan douleur  qui s'achève d'ici quelques jours. Ils appellent de leurs voeux un 4ème  Plan, indispensable pour améliorer la prise en charge.

Manque de structures  spécialisées, aucune avancée en pédiatrie, des délais de prise en charge encore  trop longs… Le 3ème Plan douleur n'a pas atteint les objectifs qu'il  s'était fixés et laisse encore sur le bord de la route plusieurs millions de  patients en attente d'un traitement de qualité, estime la Société française  d'Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD).

20 millions de Français souffrent de douleurs  chroniques

Bilan 3ème plan douleurDéfinie par une douleur  quasi-quotidienne d'au moins 3 mois par la SFETD (et d'au moins 6 mois selon  d'autres), la douleur  chronique affecte près d'un tiers des Français1. Pour la majorité  d'entre eux (17 millions), l'intensité est modérée à sévère, mais 3 millions la  jugent très sévère. Si la proportion de personnes touchées augmente avec l'âge,  en raison notamment du vieillissement de la population mais aussi de  l'augmentation des douleurs musculosquelettiques, les deux tiers des patients  pris en charge dans les structures spécialisées ont moins de 60 ans, note  le Dr Jean Bruxelle (hôpital Cochin, Paris) qui met en avant les conséquences socioprofessionnelles qui en découlent.

Les causes des douleurs  chroniques peuvent être diverses, avec en tête les douleurs rhumatologiques (lombalgies, fibromyalgies,  symptômes myofasciaux, arthrose, qui  affectent 35-40 % de la population concernée), suivies des céphalées (20 % dans les structures spécialisées), des douleurs  neuropathiques (sclérose  en plaques, zona ou douleurs post-traumatiques, post-chirurgicales) et des douleurs  induites par un cancer ou son traitement.

Les conséquences sociales, professionnelles et  économiques des douleurs chroniques

Les conséquences de la douleur  chronique dépassent de loin le seul fait d'avoir mal. D'après une étude  observationnelle menée par la SFETD en 2007 auprès de 396 patients  souffrant de douleurs neuropathiques2, plus de la moitié (56 %)  présentent une anxiété pathologique, 35 % se sentent en permanence ou  souvent tristes et déprimés, et 39 % doivent réduire leur vie  relationnelle pour ces mêmes raisons.

Les douleurs chroniques ont  également un impact direct sur les capacités professionnelles des patients,  puisque les deux-tiers de ceux qui sont en âge de travailler sont obligés  d'interrompre leur activité en raison de leur état physique (28 % ont eu  un arrêt de travail, 12 % étaient en accident de travail et 24 % en  invalidité). Ces données ont été confirmées dans une autre enquête menée par la  Haute Autorité de Santé en 2008³  sur un plus grand nombre de patients, souligne le Dr Bruxelle pour qui "la  prise en charge inadéquate de la douleur chronique génère des coûts directs et  indirects majeurs".

Ces coûts n'ont toutefois jamais  été estimés en France, contrairement à l'Australie où une étude économique a  estimé à 22 milliards d'euros le montant global de la douleur chronique et  à 6 000 € le coût annuel de chaque patient australien. Avec ses  collègues de la SFETD, le Dr Bruxelle plaide donc pour la mise en place d'un observatoire national qui évaluerait les besoins et étudierait les répercussions médico-sociales et médico-économiques des douleurs chroniques,  seul moyen selon lui de faire des douleurs chroniques une priorité de santé publique.

Douleurs chroniques : "Beaucoup de  choses restent à faire"

En France, la prise en charge de  la douleur a longtemps été négligée. Mais depuis 1996, plusieurs plans  douleur se sont succédé avec plus ou moins de succès. A quelques jours de  la fin du 3ème Plan douleur (en cours d'évaluation par le Conseil de  santé publique, qui doit remettre son rapport en mars 2011), et alors que rien  n'a encore été décidé quant au lancement d'un 4ème Plan, le bilan qu'en  tire la SFETD est une nouvelle fois mitigé. Pour le Pr Alain Serrie (hôpital  Lariboisière, Paris), président fondateur de Douleurs sans Frontières et nouveau  président de la SFETD, "beaucoup de choses restent à faire". "Le  3ème Plan douleur n'a pas apporté la réponse attendue par la  communauté médicale et par les patients douloureux chroniques dont les  difficultés persistent : les délais de prise en charge sont toujours aussi  longs et certaines populations spécifiques qui devaient être prioritaires sont  encore littéralement délaissées".

Les moins bien lotis restent les  enfants, pour lesquels le plan prévoyait la création d'une consultation  pédiatrique antidouleur par département. A ce jour, il n'en existe que 14 sur l'ensemble  du territoire, un nombre largement en deçà des besoins, regrette le spécialiste.

Au niveau de son enseignement, la  douleur chronique reste considérée comme une sous-spécialité en France, déplore  de son côté le Pr Serge Blond (neurochirurgien au CHU de Lille). La formation  au cours du 2ème cycle des études médicales se limite à 20 heures  d'enseignement, lequel aborde également des notions comme l'anesthésie et les  soins palliatifs. Et si elle constitue une avancée importante pour la formation  des internes spécialisés, la création du DESC douleur au 3ème cycle  ne suffira pas à elle seule à hisser l'enseignement de la douleur chronique et  attirer de jeunes médecins vers cette spécialité, dans la mesure où aucun  budget n'a été débloqué pour les rémunérer !

Un budget conséquent… qui n'arrive pas à destination

Premier des trois plans douleur à  être doté d'un budget (27 millions d'euros), ce 3ème plan, lancé par  Xavier Bertrand alors qu'il était ministre de la Santé, aurait dû avoir les  moyens de ses ambitions. "Le problème, c'est qu'à quelques jours de sa  fin, seuls 16 millions d'euros ont été dépensés, et sur ces 16 millions moins  de 10 ont été attribués", s'emporte le Pr Serrie qui n'hésite pas à parler  de "détournement de fonds publics".

Dans la mesure où les objectifs  n'ont pas été atteints, un 4ème Plan douleur est absolument  nécessaire, estime le président de la SFETD. Mais pour éviter que les hôpitaux  utilisent à d'autres fins les fonds qui leur sont attribués dans le cadre du  plan douleur, le spécialiste suggère que "l'obligation de l'attribution  des dotations y soit spécifiquement notifiée".

Sites intéressants

15  Douleur et cancer

15 Médecins de la douleur

15 Douleurs des seniors

                                                                                                                                                                                          

Physiologie de la douleur

                                    

Mécanisme de la migraine

                                    

Enfer des crises : les patients témoignent

                                    

Atlas de la douleur par zone

                                    

Sources :

Conférence de presse de la SFETD.  "La douleur chronique maltraitée : un vrai problème de société".

1 - Étude STOPNEP 2004, Dr  Bouhassira.
  2 - Épidémiologie des douleurs  neuropathiques. Résultats de l'étude observationnelle de la SFETD dans 88  structures françaises d'évaluation et de traitement de la douleur, 7ème  congrès annuel de la SFETD novembre 2007.
  3 - Étude HAS-SFETD 2008 (téléchargeable  en ligne)

 

Source : http://www.doctissimo.fr/

Publicité
Commentaires
L
mal prise en compte , la vie invalidante etc...on en sait quelque chose malheureusement <br /> qui pourra nous dire comment vivre avec des CMU refusée et des mutuelles chères , des frais de logements loyers quasi insupportables et pas de place dans logement loyer modéré etc...<br /> ou va t on <br /> on aimerait que certains droits de notre bon système n'aille pas aux oubliettes<br /> on donne trop a certains et on en oublient d'autres voilà <br /> les fibromyalgiques on est des parias et pourtant non <br /> on souffre on marche mais on tombe <br /> bref on se galère dans une solidarité qui n'avance pas non plus <br /> <br /> bizou jenny <br /> je prend tj part au combat qui reste aussi le mien tu le sait <br /> a tout
Publicité