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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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10 octobre 2010

vaincre la cécité

Comment recouvrer la vue

1 Rétine normale

Les photorécepteurs (cônes et bâtonnets) de la rétine possèdent des protéines photosensibles qui transforment la lumière en signal électrique. Ce signal excite les cellules intermédiaires (bipolaires, horizontales, amacrines) qui l'analysent (intensité, mouvement...) et le transmettent aux cellules ganglionnaires dont les axones forment le nerf optique.

A - Rétine artificielle technologique (aujourd'hui)

1/ Les images sont captées par une caméra intégrée aux lunettes
2/
Elles sont envoyées à un micro-ordinateur qui définit l'amplitude des courants devant être envoyés sur chaque électrode de la puce électronique implantée dans l'oeil.
3/ L'information retourne sur un émetteur inclus dans les lunettes
4/
Le message est émis par ondes radio à destination d'un récepteur placé sur l'oeil.
5/ Le récepteur transmet l'information à la puce implantée sur la rétine. Les micro-électrodes de la puce stimulent alors les cellules de la rétine qui sont connectées au cerveau par le nerf optique.

B - Rétine artificielle biologique (demain)

Les cônes malades ont perdu leur réactivité à la lumière. On injecte alors dans la rétine un virus contenant un ADN bactérien codant pour une protéine photosensible. Le noyau du cône intègre le nouvel ADN et synthétise la protéine, devenant de nouveau sensible à la lumière. Testé avec succès chez la souris et sur des rétines humaines « in vitro ».

Pour en savoir plus
http://www.quinze-vingts.fr, site de l'hôpital des Quinze-Vingts.

http://www.insitut-vision.org
, le site de l'Institut de la vision. Ces deux sites apportent beaucoup d'informations sur les maladies de l'oeil, les traitements et les recherches ainsi que les possibilités de prises en charge.
Une rétine artificielle... biologique

Hormis les implants, une tout autre technique se développe contre la rétinite pigmentaire : la rétine artificielle « biologique ». En juin, une équipe de l'Institut Friedrich Miescher, à Bâle (Suisse), a publié un article en collaboration avec l'Institut de la vision qui pourrait bien révolutionner la lutte contre la cécité. L'étude a montré, in vivo chez l'animal et in vitro sur des cellules de rétine humaines, qu'il était possible de restaurer la fonction de la couche photoréceptrice de la rétine, par manipulation génétique ! « Nous avons découvert, en effet, que dans la rétinopathie pigmentaire, de nombreux photorécepteurs, les cônes (dédiés à la vision de jour), sont préservés mais non fonctionnels, explique Serge Picaud. C'est grâce à une nouvelle technique d'imagerie, l' optical coherence tomography, permettant de réaliser des coupes optiques de la rétine, in vivo, que les chercheurs du Centre d'investigation clinique ont pu en apporter la preuve chez l'homme de la survie. Les cônes sont bien vivants, munis de leur noyau, mais ils ont perdu leur sensibilité à la lumière. D'où l'idée de l'équipe suisse de réintroduire dans ces cônes une protéine bactérienne photosensible, afin que celle-ci leur permette à nouveau de transformer directement la lumière en courant électrique ». « Un ADN bactérien codant pour une protéine photosensible a été intégré dans les cônes de souris aveugles (voir le schéma), résume Serge Picaud. Et les cônes ont retrouvé une activité quasi normale. La rétine réagissant de nouveau à la lumière, au mouvement... ». Le chercheur trouve ce résultat tout simplement « fabuleux ».
L'Institut de la vision a reproduit l'expérience sur des rétines humaines post mortem en culture. Un plein succès ! Reste qu'avec cette technique on ne retrouvera pas la richesse des cônes normaux (un pigment au lieu d'une vingtaine) ni la vision en couleurs. Prochaine étape : vérifier que la protéine bactérienne ne déclenche pas une réaction inflammatoire majeure chez le primate. « Puis on préparera les essais cliniques chez l'homme. D'ici à trois ans, on l'espère. »

Source : http://www.sciencesetavenir.fr/

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