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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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3 juin 2010

Informations Médicales ASA

Informations Médicales ASA

* Alzheimer et maladies apparentées

Un meilleur suivi des aidants naturels

Être l’aidant naturel d’un patient atteint d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée représente une charge importante : 70 % des conjoints et 50 % des enfants y consacreraient plus de 6 heures par jour. Ces  personnes se plaignent très souvent d’épuisement moral et de fatigue, mais aussi de troubles dépressifs, de troubles du sommeil et d’autres symptômes.
Afin d’améliorer cela, différentes interventions non médicamenteuses peuvent leur être proposées. Ces interventions ont pour objectifs de sortir l’aidant naturel de son isolement et de lui préserver une vie sociale et un projet de vie adaptés à sa situation. S’il n’existe pas de solution validée pouvant être proposée à l’ensemble des aidants, il est très utile d’offrir un suivi et des solutions personnalisées à chacun d’eux.
À l’occasion d’une des consultations pour le malade, le médecin traitant devrait être particulièrement attentif à la santé de l’aidant, notamment à son état physique, psychique et nutritionnel. Cela permettrait également de vérifier le bon niveau d’adéquation entre les besoins de l’aidant et du patient et les moyens mis en place. Si nécessaire, le médecin pourra orienter l’aidant vers d’autres professionnels (assistante sociale, etc.), des structures de proximité (centre communal d’action sociale, maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer, etc.) ou encore des associations de patients.

Pour en savoir plus, voir les recommandations de bonne pratique « Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées, suivi médical des aidants naturels ».

* Autisme et autres TED

L’inquiétude des parents est un signe d’appel dont il faut tenir compte

Avec une prévalence de l’ordre de 6 à 7 ‰ chez les moins de 20 ans, les troubles envahissants du développement (TED), dont l’autisme, sont beaucoup plus répandus qu’on ne le pensait autrefois. Il est essentiel de s’interroger dès lors que les parents s’inquiètent de la rareté des contacts avec leur enfant (absence de sourire, de contact par le regard, de réponse à l’appel du prénom) ou de l’existence à tout âge d’une régression dans le développement du langage ou des relations sociales.
Le diagnostic des TED est clinique ; il est fondé sur un entretien orienté avec les parents et une observation clinique directe de l’enfant. L’étape diagnostique comprend une phase de recherche des pathologies associées ou d’éléments étiologiques (vérification de la vue et de l’audition, consultation neurologique et génétique) et est complétée par une évaluation du fonctionnement (examens psychologiques, orthophoniques et psychomoteurs) afin de proposer, en concertation avec les parents, un projet personnalisé d’interventions. En effet, il n’y a pas une, mais plusieurs interventions possibles, car l’autisme et les TED, caractérisés par des troubles de la communication, des interactions sociales et des comportements répétitifs, regroupent des situations de handicap très hétérogènes. À noter : l’évaluation de l’efficacité des interventions proposées chez l’enfant et celle du diagnostic chez l’adulte doivent faire l’objet de prochains travaux de la HAS.

Pour en savoir plus, voir le document « Autisme et autres troubles envahissants du développement : état des connaissances hors mécanismes physiopathologiques, psychopathologiques et recherche fondamentale ».

* Cancer du sein

Quatre indications pour l’IRM mammaire dans le bilan d’extension préthérapeutique

La sensibilité de l’IRM mammaire dans la détection de lésions cancéreuses est supérieure à celle de la mammographie. Cependant, son intérêt est nuancé par l’existence de faux positifs, en proportion variable selon les populations étudiées.

L’IRM est indiquée :

• en cas de discordance entre l’examen clinique, la mammographie et l’échographie pouvant entraîner une modification de la prise en charge  thérapeutique ;
• en cas de choix thérapeutique difficile (chirurgie oncoplastique, traitement conservateur ou mastectomie, traitement néo-adjuvant) ;
• chez des femmes de moins de 40 ans ;
• chez les femmes à haut risque familial de cancer du sein.

En ce qui concerne l’étude du sein controlatéral, aucune donnée ne permet d’affirmer ni d’infirmer l’utilité de la réalisation d’une IRM mammaire.

Pour en savoir plus, voir l’étude d’évaluation des technologies de santé « Place de l’IRM mammaire dans le bilan d’extension locorégional préthérapeutique du cancer du sein »

* Dépression

Valdoxan® : un antidépresseur d’efficacité modeste

Valdoxan® (agomélatine) est à la fois agoniste des récepteurs de la mélatonine et antagoniste des récepteurs de la sérotonine. Il est indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs caractérisés. Comme tout antidépresseur, si la dépression est d’intensité légère, il n’est à utiliser qu’en deuxième intention, après échec d’une psychothérapie. Son efficacité est modeste.
Sa tolérance est bonne en ce qui concerne la prise de poids et les fonctions sexuelle, cardio-vasculaire et gastro-intestinale. Il n’expose pas au risque de syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement. Une surveillance des transaminases est recommandée lors de la mise en route du traitement, puis toutes les 6 semaines.
La HAS considère que Valdoxan® apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans son indication.

Pour en savoir plus, voir la fiche de bon usage des médicaments et l’avis de la HAS sur Valdoxan®.

* Incontinence urinaire

Vésicare® : progrès mineur en termes de tolérance dans l’incontinence urinaire par impériosité

La prise en charge de l’hyperactivité vésicale repose avant tout sur le traitement comportemental – adaptation des apports liquidiens, tenue d’un calendrier mictionnel, etc. – et sur la rééducation périnéo-sphinctérienne en cas d’incontinence. En cas d’échec, des médicaments anticholinergiques peuvent être proposés pour diminuer la fréquence des mictions. Selon l’ensemble des données disponibles, les effets sont modestes ; ils sont du même ordre que ceux des autres médicaments de la classe. Une métaanalyse des différents anticholinergiques suggère que la tolérance de Vésicare® (solifénacine) est meilleure que celle de l’oxybutynine : moins d’arrêts de traitement pour effets indésirables. Cependant, la HAS regrette l’absence de données sur la tolérance cognitive des patients âgés, d’autant que les plus de 75 ans représentent 30 % des patients atteints
d’hyperactivité vésicale.

Pour en savoir plus, voir la fiche de bon usage du médicament sur Vésicare®.

* Lupus érythémateux systémique

Un nouveau protocole national de diagnostic et de soins concernant l’ALD 21

Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie protéiforme, grave en l’absence de traitement, qui touche avec prédilection la femme en période d’activité ovulatoire. En raison de l’extrême polymorphisme de la maladie, tout médecin généraliste peut être confronté à un LES débutant. La notion d’affections auto-immunes dans la famille, d’antécédents thrombotiques veineux et artériels, de photosensibilité et de fausses couches spontanées précoces peut alerter, ainsi que l’existence de lésions cutanées dans les zones exposées, accompagnées de manifestations articulaires, vasculaires, musculaires, rénales. En cas de doute, une recherche de facteurs antinucléaires par immunofluorescence indirecte est effectuée. Si ce test est négatif, le diagnostic de lupus érythémateux systémique est très improbable. En revanche, s’il est positif, une recherche d’anticorps anti-ADN natifs doit être effectuée en complément : la positivité de cette recherche associée à un tableau clinique évocateur est très en faveur du diagnostic de la maladie. Compte tenu de la rareté de la maladie et de l’impact pronostique de la précocité de la prise en charge, il est préférable de faire confirmer le diagnostic par un médecin ayant l’expérience du LES (centres de référence, centres de compétences, et leurs réseaux de correspondants). 

Pour en savoir plus, voir le protocole national de diagnostic et de soins et la liste des actes et prestations « ALD n° 21 – Lupus érythémateux systémique ».

* Projet de grossesse

Informations, messages de prévention, examens à proposer

La consultation prénuptiale n’existe plus depuis 2007, mais toutes les femmes et les couples devraient bénéficier en période préconceptionnelle d’informations, de messages de prévention et d’interventions adaptées, pour maintenir ou améliorer leur santé et éviter des complications obstétricales. Cette consultation peut être menée par un médecin généraliste, un gynécologue, une sage-femme. Elle est proposée lors d’une demande d’arrêt d’une contraception ou en réponse aux demandes spontanées d’une femme ou d’un couple qui a un projet de grossesse, ou encore dans le cadre d’un suivi gynécologique régulier en particulier lors du renouvellement d’une contraception.
Outre l’examen clinique habituel, certains examens biologiques sont proposés : détermination du groupe sanguin si la femme ne possède pas de carte avec deux déterminations ; examens sérologiques de la toxoplasmose et de la rubéole en l’absence de preuves écrites d’immunité ; sérologie VIH (proposée aussi au partenaire).
Au cas par cas, une sérologie des hépatites B et C ou de la syphilis peut aussi être proposée. De même, des conseils d’hygiène de vie peuvent être prodigués à la suite d’une analyse des éventuels facteurs de risque liés au mode de vie (tabac, alcool, alimentation et exercice physique, automédication, pénibilité du travail, risques professionnels, etc.). Il faut aussi vérifier que le carnet de vaccination est à jour et, si besoin, proposer avant la grossesse un rattrapage pour la coqueluche ou la rubéole.
Enfin, en cas de projet de grossesse, la prescription de folates à la dose de 400 μg/jour peut débuter. Elle sera prolongée jusqu’à la 12e semaine d’aménorrhée.
 

Pour en savoir plus, voir le document d’information pour les professionnels
de santé «
Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer ».

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