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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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3 mars 2010

La spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante

pelvispondylite rhumatismale

La_spondylarthrite_ankylosantespondylose rhizomélique

icon_17Qu'est-ce que c'est ?

C'est une maladie inflammatoire chronique qui touche le rachis et les articulations sacro-iliaques. Deuxième des grands rhumatismes inflammatoires chroniques par sa fréquence et sa gravité, elle est quand même dix fois moins fréquente que la polyarthrite rhumatoïde et n'atteint que 0,1 à 0,2 % de la population. Elle représente 85% des rhumatismes des hommes de moins de 30 ans.

Le sujet présente dans 90 % des cas l'antigène HLA B27.

icon_17Dans 10 à 20% des cas, la maladie est associée à une autre affection

- Un syndrome oculo-urétro-synovial (OUS) ;
- Une maladie intestinale chronique ;
- Un rhumatisme psoriasique...

icon_17Les signes de la maladie

La spondylarthrite ankylosante débute entre 20 et 40 ans par des douleurs au bas des reins (lombalgies) ou des douleurs dans les fesses dans la moitié des cas. Ces douleurs ne sont pas calmées par le repos mais au contraire sont plus importantes la nuit et le matin au réveil. Elles résistent à l'aspirine.

icon_17D'autres fois, les symptômes révélateurs sont

- Une sciatique ;
- Des douleurs rachidiennes ;
- Une arthrite périphérique ;
- Une douleur inflammatoire du talon.
- L'arthrite sacro-iliaque est constante : ce sont des douleurs fessières irradiant vers l'arrière des cuisses et pouvant simuler des douleurs de sciatique.
- Les douleurs lombaires sont fréquentes, accompagnées de raideur surtout matinale, ainsi que les douleurs thoraciques. L'articulation manubri-sternale est douloureuse. Des douleurs du cou sont possibles. Si les hanches sont souvent touchées, toutes les articulations peuvent être atteintes y compris les doigts et les orteils qui sont gonflés.

icon_17Les autres signes sont

- Une iritis ou uvéite antérieure (oeil rouge douloureux non larmoyant soulagé par les corticoïdes) ;
- Une urétrite non gonococcique (ou une cervicite chez la femme) ;
- Une diarrhée aiguë contemporaine de l'arthrite ;
- Une sacro-iléite à la radiographie ;
- La présence de l'antigène HLA B27 ;
- L'amélioration remarquable des douleurs par les AINS.
- Une insuffisance aortique peut être associée.

icon_17Evolution de la maladie

La maladie évolue par poussées. La spondylarthrite ankylosante bloque progressivement les articulations du bas du dos. Dans les cas les plus sévères, elle va jusqu'à souder la colonne vertébrale en un seul bloc. L'évolution se fait en 10 à 20 ans par poussées qui touchent successivement toutes les articulations.

icon_17Examens et analyses complémentaires

La radiologie montre des images d'arthrites.

Les lésions sacro-iliaques sont typiques : élargissement de l'interligne, flou articulaire...
Les lésions rachidiennes débutent à la charnière dorsolombaire. Il existe des images d'ossification intervertébrale (syndesmophytes) et une calcification des ligaments intervertébraux. Au maximum est réalisée l'image radiologique de "colonne de bambou".
Sur le plan biologique, la vitesse de sédimentation est accélérée pendant les poussées.

L'antigène HLA B27 est retrouvé dans 90 % des cas.

icon_17Diagnostic différentiel

- Le mal de Pott ;
- La polyarthrite rhumatoïde ;
- La sacro-coxalgie ;
- Les spondylodiscites ;
- la brucellose ;
- L'épiphysite vertébrale…

icon_17Traitement

- Le traitement repose sur le repos, la rééducation fonctionnelle et les médicaments:
- Le repos est indispensable, en particulier au moment des poussées.
- La kinésithérapie active avec gymnastique respiratoire et posturale est également très importante pour éviter des déformations.
- Les médicaments sont déterminants dans le traitement de la crise et éventuellement dans le traitement de fond de la maladie.

- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont utilisés en première ligne lors des poussées.
- Une association antalgique de paracétamol et de dextropropoxyphène est parfois prescrite en complément lorsque les AINS seuls sont insuffisants pour réduire la douleur due à l'inflammation.
- Un traitement local sous forme d'infiltration (injection intra-articulaire) de corticoïdes ou une synovitorthèse (injection intra-articulaire de substances chimiques visant à détruire la membrane synoviale enflammée) sont aussi parfois pratiqués.
- Dans certains cas (cas très sévères ou pathologie associée : psoriasis, rectocolite hémorragique, etc.)
un traitement de fond peut être prescrit. Il est basé sur la prise de salazopyrine ou de méthotrexate ou d'azathioprine ou de ciclosporine.
- Pour les formes de la maladie qui sont très déformantes et ankylosantes, un recours à la chirurgie orthopédique peut s'avérer nécessaire.

Auteurs : :Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

Source Facebook

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Commentaires
N
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