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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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15 janvier 2010

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

           Nouveau traitement

          squelette

La FDA vient d’approuver le tocilizumab (Actemra®) en tant que traitement de la polyarthrite rhumatoïde de modérément à sévèrement active (évolutive). C’est aussi un premier d’une nouvelle classe thérapeutique : un anticorps monoclonal inhibiteur du récepteur de l’interleukine-6 (IL-6), une cytokine pro-inflammatoire, un peu trop active elle aussi dans le contexte inflammatoire caractéristique de la PR, un traitement approuvé sur des bases cliniques solides. 

Qui peut soulager l’inflammation articulaire (arthrite) et les symptômes de la PR.

Genentech (Groupe Roche), promoteur du tocilizumab précise que ce traitement est autorisé pour les patients chez lesquels la réponse au traitement par antagoniste du TNF (tumor necrosis factor) – la biothérapie prometteuse qui a précédé celle de Genentech – n’a pas donné les résultats escomptés. Actemra® peut être utilisé seul ou en association avec les classiques : le méthotrexate ou les médicaments dits DMARD (disease modifying anti-rheumatic drugs).

De nouveaux médicaments de la PR sont-ils nécessaires ? Oui, répondent les rhumatologues. Pour deux raisons : d’une part, chez nombre de patients, les traitements actuels ne soulagent ni la douleur ni la progression vers le handicap, d’autre part la biologie permet d’investiguer progressivement les mécanismes moléculaires de la PR et définir les cibles potentielles, tels les médiateurs de l’inflammation comme TNF et IL.

La FDA attend du laboratoire qu’il fournisse des données supplémentaires sur le bénéfice clinique et la sécurité d’emploi du tocilizumab à partir de la période de commercialisation, appelée aussi phase 4 ou étude post-marketing, pour laquelle les laboratoires mettent en œuvre un programme de pharmacovigilance

Le tocilizumab est le premier anti-IL-6 humanisé, c’est à dire spécifique de l’espèce humaine. Les études cliniques ont montré qu’en réduisant l’activité inflammatoire de cette cytokine (parmi d’autres inmpliquées), dont le taux est augmenté dans la PR, il est possible de soulager l’inflammation articulaire (arthrite) et les symptômes de la PR dans 5 études de phase 3 chez plus de 4.000 patients dans 41 pays (1).

Ce médicament high-tech n’est pas dépourvu d’effets indésirables : augmentation du risque d’infections (dont tuberculose), hypercholestérolémie, baisse des lymphocytes neutrophiles et des plaquettes.

Comme tout traitement interférant avec le système immunitaire, le traitement par Actemra® doit être attentivement surveillé. Des mises en garde figurent sur la fiche du produit accessible sur le site d’Actemra®. En Europe, il porte le nom de RoACTEMRA®. Il est approuvé pour une administration IV mensuelle, à la dose initiale de 4 mg/kg, pouvant être portée à 8 mg/kg selon la réponse clinique. 

Sources :  http://www.gene.com, http://www.actemra.com

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