Disparition d'Élise

Disparition d'Élise : les mystérieux mails

La mère d'Élise, Irina Belenkaya, aurait adressé deux mails à
son ancien compagnon. Dans l'un d'eux, elle affirme avoir gagné la Russi

Si la petite Élise enlevée vendredi à Arles reste toujours introuvable , les enquêteurs disposent désormais de nouveaux éléments. Jean-Michel André, le père de la fillette de trois ans et demi, a reçu deux courriels envoyés depuis le mail de son ancienne compagne, qu'il pense être l'instigatrice du rapt. Ils sont arrivés sur une boîte qu'il n'utilise que très rarement.

Le premier courriel est daté de samedi 16 h 30, heure à laquelle les enquêteurs pensaient jusqu'ici qu'Irina Belenkaya et Élise se trouvaient dans un avion reliant Genève à Moscou, révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France . Ce mail très court contient, d'après le quotidien, essentiellement des insultes visant Jean-Michel André. Dans le second, adressé lundi à 8 h 41, Irina Belenkaya affirme cette fois être en Russie et réexpédie au père d'Élise le mail qu'elle avait reçu de lui en septembre 2008, quand il avait ramené la fillette qui vivait alors avec elle à Moscou. Les deux époux, en instance de divorce, ont en effet obtenu, chacun dans son pays, la garde d'Élise et sont également désormais chacun poursuivis pour kidnapping, la mère en France et le père en Russie.

Une personne qui connaissait bien la jeune femme reste persuadée qu'elle n'aurait pas pris le risque d'envoyer le dernier e-mail si elle ne se trouvait pas déjà en Russie. Mais, les policiers, eux, restent circonspects. Rien ne prouve qu'Irina Belenkaya soit vraiment l'auteur de ces mails. N'importe lequel de ses proches a pu vouloir brouiller les pistes. Ainsi, finalement, rien ne prouve qu'elle soit effectivement en Russie avec l'enfant. Le Bureau d'Interpol à Moscou a d'ores et déjà fait savoir qu'Irina Belenkaya, de nationalité russe, ne serait pas arrêtée si elle se trouvait sur le territoire national . Dans cette affaire, chacun des parents se trouve du bon côté du droit dans son pays.... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr

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