Fibromyalgiquement parlant
Fibromyalgiquement parlant
Ce poème fut publié sur altermonde (le site
que j’ai créé), le lundi 5 novembre 2007. Considérant que savoir ce qu’est cette
maladie est très important, je le reprends sur « Devoir de savoir », celui-ci,
mais toute une série d’autres encore. Officiellement, nous sommes 600 000 à être
touchés en France, 600 000 à être ignorés d’une grande partie du monde médical,
et carrément méprisés (c’est en tout cas ce que nous ressentons tous) par les
pouvoirs, autant médicaux que politiciens. Officieusement, nous serions plutôt 3
millions à être atteints plus ou moins gravement. J’ai la chance de ne faire
partie que des cas les plus légers, le pire des crises semblant être derrière
moi…
Ce n’est pas
une raison pour se laisser faire, tout au contraire ! Ce que je remarque, c’est,
bien que les fatigues et les douleurs peuvent être extrêmement lourdes, que
nombreux sont les fibromyalgiques à se battre, à refuser tant le fait accompli
que le fait du prince (médical en l’occurrence).
Connaître
cette maladie, au travers des témoignages reçus, c’est aussi chercher à
comprendre ce qui est la cause de nos souffrances. Il apparaît de plus en plus,
que nous sommes victimes de divers empoisonnements, qu’il s’agisse des vaccins,
du mercure et des amalgames dentaires, des produits chimiques dans
l’alimentation et l’agriculture, de la pollution atmosphérique toujours plus
lourde. C’est donc tout un type de société qui est en cause et qui est à
remettre en cause…
C’est en ce
sens que je veux publier ces textes sur ce blog. Il ne faut pas s’illusionner,
beaucoup sont malades et de plus en plus seront nombreux les citoyens à être
touchés, ici, comme ailleurs dans le monde. Ce qu’il faut comprendre, et
c’est terrible, c’est que lutter pour savoir d’où vient la fibromyalgie, c’est
aussi lutter contre les systèmes politiques, économiques, scientifiques et
médicaux, systèmes qui nous sont imposés depuis plusieurs décennies et qui, sous
prétexte de progrès, rendent malades une proportion de plus en plus importante
des populations.
Voyant les dégâts sur nous, mais aussi, c’est toujours plus fréquent, sur les enfants, et là c’est vraiment dramatique, il nous faut nous poser la question suivante : Pourquoi les pouvoirs ne font rien ? Pourquoi les pouvoirs font-ils tout, au contraire, pour que les dérives médicales, pharmaceutiques, chimiques perdurent, voire s’aggravent ? Il y a, là, une question essentielle… Certains médecins ont déjà payé de leur vie leur volonté de comprendre…
Jean
Dornac
Par Catherine Declis
Poisson
sorti de l’eau ailes cassées d’un oiseau
Biche visée par chasseur la touchant
droit au cœur
Inséparable perdu par sa moitié vaincue
Sur le deuil de la
faune personne n’est aphone
Il
est bien naturel qu’en un monde cruel
La souffrance d’autrui ne tombe dans
l’oubli
Alors pourquoi gommer le mot humanité
Dès lors que quelqu’un tombe
et quelqu’une succombe
On
ne fait que passer sur une terre l’invité
Avec tout le respect nécessaire à
la paix
Visitons ce jardin qui ne nous appartient
Et côtoyons la pierre à
même titre que nos frères
Implorons
la nature de toujours rester pure
La vie de cheminer sur les meilleurs
sentiers
Avalons du soleil qui n’a pas de pareil
Contemplons l’horizon qui
est notre étalon
Et
en y bien pensant ne sommes pas différents
Sauf une santé tronquée empêchant
d’avancer
Ne l’avons pas choisie pourtant on la subit
En animal blessé
souffrant restant caché
Aucune
place pour la rage qui abat mon courage
Ni même la volonté que je croyais
innée
Je suis là et j’attends sans la notion du temps
Mangée par la
douleur qui me déchire le cœur
Ayant
pendant longtemps couru après le vent
Le bon médicament et fabuleux
traitement
Qui feront s’arrêter ce cauchemar étranger
Venu on ne sait d’où
nous lacérer partout
Une
à une s’éteignent à mesure que l’on saigne
Les lumières de la vie ses espoirs
et envies
De nos corps sans repère coulent des larmes de mer
Que personne
ne voit et tellement peu croient
Un
cas un peu gênant médicalement parlant
Qui devient embêtant car en nombre
grandissant
Mais il devient urgent de nous voir autrement
Car nous sommes
impatients en milliers de patients
Souvent
peu fortunés en parlant en deniers
Il nous faut à tout prix qu’on entende nos
cris
Qui viennent du fond du cœur hurlant haut la douleur
Qu’on ne peut
plus décrire tellement elle est pire
Au
plus près de l’enfer ne sachant plus que faire
En espoir de guerrier qui n’a
que trop pleuré
Je cherche le mot chance point final à l’errance
Et points
de suspension d’entendre guérison
Sites à visiter et à garder dans vos favoris :
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/
http://devoir-de-savoir.over-blog.com/
Avec l'accord de Jean et de Catherine