Les minéraux : éléments nutritifs essentiels
Les minéraux : éléments nutritifs essentiels
Les minéraux interviennent dans de
nombreux métabolismes, réactions chimiques et échanges tissulaires. En
dynamisant les réactions de défense, ces précieux nutriments préservent
la santé, en autant qu'ils soient tous présents et bien équilibrés!
Les minéraux s'épanouissent dans l'humus de la terre, où ils sont
puisés par les végétaux. Aucun aliment ne les contenant tous, on a
intérêt à bien équilibrer notre alimentation, laquelle couvre en
principe nos besoins; mais certains facteurs peuvent affecter leur
absorption, leur synthèse, leur transport, leur stockage, leur
dégradation et leur élimination. Ainsi, les régimes trop stricts, par
lesquels on ne puise pas dans toutes les catégories d'aliments une
variété de nutriments, ainsi qu'une alimentation dévitalisée peuvent
occasionner une carence. Mais la maladie, principalement si elle touche
les fonctions de digestion, d'assimilation et d'élimination, et
l'administration prolongée de médicaments, incluant les contraceptifs
oraux, font désormais partie des facteurs de risque bien identifiés. Ce
n'est donc pas sans raison que l'on recommande la prise de suppléments
nutritifs en prévention ou, quand la maladie s'est déjà déclarée, afin
d'aider l'organisme à se rétablir.
PUBLIÉ DANS MIEUX-ÊTRE
Les minéraux : éléments nutritifs essentiels
Les minéraux interviennent dans de nombreux métabolismes, réactions
chimiques et échanges tissulaires. En dynamisant les réactions de
défense, ces précieux nutriments préservent la santé, en autant qu'ils
soient tous présents et bien équilibrés!
Les minéraux s'épanouissent dans l'humus de la terre, où ils sont
puisés par les végétaux. Aucun aliment ne les contenant tous, on a
intérêt à bien équilibrer notre alimentation, laquelle couvre en
principe nos besoins; mais certains facteurs peuvent affecter leur
absorption, leur synthèse, leur transport, leur stockage, leur
dégradation et leur élimination. Ainsi, les régimes trop stricts, par
lesquels on ne puise pas dans toutes les catégories d'aliments une
variété de nutriments, ainsi qu'une alimentation dévitalisée peuvent
occasionner une carence. Mais la maladie, principalement si elle touche
les fonctions de digestion, d'assimilation et d'élimination, et
l'administration prolongée de médicaments, incluant les contraceptifs
oraux, font désormais partie des facteurs de risque bien identifiés. Ce
n'est donc pas sans raison que l'on recommande la prise de suppléments
nutritifs en prévention ou, quand la maladie s'est déjà déclarée, afin
d'aider l'organisme à se rétablir.
Trop, c'est comme pas assez
L'accumulation, ou la diminution, de minéraux essentiels perturbe
le fonctionnement de l'organisme. On ne devrait jamais hésiter à
consulter un spécialiste (médecin, nutritionniste ou thérapeute) et à
faire des tests, afin de bien cerner nos besoins nutritionnels et
d'éviter de mettre notre santé en péril. Par exemple, le fer en excès
peut être dangereux pour les personnes souffrant d'insuffisance
hépatique. Les carences les plus fréquemment observées concernent le
magnésium, le calcium, le zinc, le sélénium, le fer et le chrome. Le
sodium est résolument le minéral dont on abuse le plus.
Chacun sait désormais que la teneur en vitamines et en sels
minéraux des aliments est nettement moins élevée qu'elle ne l'était
autrefois, ce qui amène un nombre grandissant de personnes à rechercher
des produits frais, issus de pratiques respectueuses de
l'environnement, et ayant subi le moins de transformations et de
traitements possibles. Par ailleurs, la cuisson prolongée des aliments
se traduit par une perte d'éléments nutritifs, d'où la recommandation
de les consommer crus, cuits quelques minutes à la vapeur ou dans très
peu d'eau. Quand l'eau de cuisson est conservée (soupe, pot-au-feu,
bouilli, etc.), les minéraux le sont également.
Micro- et macro-alliés
On puise dans notre alimentation de 100 à 1 000 mg par jour, selon
les éléments, de ces minéraux essentiels à la vie, que l'on classe en
deux catégories :
* les macro-éléments, présents dans notre organisme en quantité
supérieure à 5 g : calcium, chlore, magnésium, phosphore, potassium
sodium et souffre;
* les oligoéléments (micro-éléments ou éléments trace), en
quantité n'excédant pas 5 g : arsenic, bore, cobalt, chrome, cuivre,
fer, fluor, iode, manganèse, molybdène, nickel, sélénium, silicium,
vanadium, zinc, etc.
Voyons de plus près quelques-uns de ces indispensables éléments.
Les besoins quotidiens varieront toujours selon l'âge, le sexe, le
niveau d'activité, etc.
Le calcium : contribue, on le sait, à la
solidité des os et des dents. Présent dans le sang, il agit aussi sur
la régulation du rythme cardiaque et favorise la coagulation.
L'équilibre du système nerveux, des mécanismes du sommeil, de
l'émotivité et de l'excitation neuromusculaire en dépend également. Son
assimilation dans l'organisme obéit à deux facteurs importants : le
phosphore et la vitamine D. Besoins quotidiens : 800 mg (adultes), 1
000 mg par jour (durant la croissance) 1 100 à 1 500 mg (grossesse et
allaitement).
Le chrome : est essentiel pour le métabolisme du glucose et la
production d'énergie. En excès, il peut occasionner des troubles
pulmonaires et des ulcérations de la muqueuse. Bonnes sources : levure
de bière, germe de blé et céréales complètes. Besoins quotidiens : 0,15
mg.
PAR LOUISE-MARIE BÉDARD
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