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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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24 novembre 2007

MAÏS OGM Bt et MECANISME DES PATHOLOGIES INDUITES CHEZ LES BOVINS

MAÏS OGM Bt et MECANISME DES
PATHOLOGIES INDUITES
CHEZ LES BOVINS

Cet article fait partie des essentiels, non pas simplement du site, mais comme information majeure. Le docteur Groussac a trouvé le mécanisme des OGM toxiques,
ici le Maïs Bt.

Si, comme beaucoup d’entre nous, vous vous doutiez que les OGM étaient une aventure hasardeuse aux potentialités mortelles, lisez ce texte et surtout, distribuez-le autour de vous. Ce texte n’est pas facile, certes, mais on peut comprendre les mécanismes qui mènent les bovins à la mort , par exemple.

Et je tiens à remercier Marie-Hélène Groussac pour
son courage, sa ténacité et ses capacités d’explication.

Jean Dornac


Le 16 novembre 2007,

La toxine Bt est produite par une bactérie du sol, Bacillus thuringiensis. Lorsque ces bactéries sont voisines de plantes, elles les protégent des chenilles de papillons, pour la raison que la toxine sécrétée par ces bactéries est mortelle pour ces chenilles. Il existe une coopération naturelle entre la bactérie et les plantes : les plantes poussent avant d’avoir été mangées par les chenilles. Des méthodes naturelles permettent de faciliter la présence de la bactérie et donc d’obtenir une bonne coopération.

Aussi, les technosciences se sont penchées sur la toxine bt, sorte d’insecticide naturel avec l’idée d’incorporer le programme génique correspondant à la protéine directement dans des plantes de manière à ce qu’elles se mettent à produire l’insecticide naturel.
Oui mais il y a un problème : tout d’abord, ce furent les rats
ensuite les bovins qui présentèrent des maladies.

Chez les rats, ce fut une élévation de la glycémie (donc pré-diabète) et des lipides, atteinte hépatique et rénale, prise de poids chez les femelles et perte de poids chez les mâles. La malheureuse expérience
d’une ferme allemande où les bovins recevaient du maïs bt transgénique circule sur Internet. Je résume les manifestations pathologiques énumérées. Elles ne sont pas exhaustives, il y en a d’autres.

Chez les bovins, la liste des troubles constatés sont :

au bout de 2 ans et demi, diarrhée collante et grise puis oedèmes des pis et des articulations, fragilité veineuse, sang dans le lait, dans les urines, néphrite, pour certains bovins, paralysie de la racine de la queue, peau des pis crevassée et sèche, agalactie. 
L’arrêt du soja entraîna une amélioration sur la production de lait, dans un premier temps.
Ensuite, ce furent les fausses couches, les morts nés, les malformations (poche de sang au niveau de l’épaule, malformations des pis, sensibilité aux infections, poil anormal) ; certaines vaches venaient mourir dans leur étable, comportement anormal vue la saison et s’endormaient après une phase d’apathie.

Après coup, à l’analyse, il sembla que le fourrage avait aggravé la situation pathologique car il amenait trop d’acides aminés. Une particularité qui fut constatée était une anomalie dans le rapport protéines par rapport aux lipides dans le lait, au profit des protéines : du jamais vu. L’absence de digestion de la paille qui ressortait telle quelle montre une atteinte du pancréas, tout comme le type de diarrhée. Après que le maïs ensillage fut arrêté ; les animaux allaient un peu mieux. Des analyses furent entreprises, notamment de dosage de la toxine et de recherche d’autres bactéries toxiques, dont des clostridiales : mais il n’y avait pas de germes responsables d’un éventuel tableau de botulisme. Ensuite, ce fut la listériose qui fut évoquée et rejetée. Des recherches étiologiques des troubles sur les mycotoxines, les protéines, l’amidon se sont révélées vaines. Il restait donc le problème de la toxine bt. Là, des analyses par des laboratoires différents trouvaient soit aucune trace, car la toxine bt est détruite dans la panse de la vache très rapidement, soit la présence dans le sang, les ganglions lymphatiques et les excréments. De nouvelles analyses furent effectuées en complément sur le fourrage et là, le mystère s’est épaissi : on trouva la même quantité de protéines dans le maïs naturel et dans le maïs OGM. Le maïs naturel comporte une étendue possible de 92 acides aminés possibles tout comme le maïs OGM. Mais la différence qui rendit perplexe fut de trouver que, dans les plantes OGM, les 92 acides aminés ne correspondaient qu’à 80,5% des protéines. Cela signifiait que 19,5% des acides aminés constitutifs des protéines n’étaient pas les acides aminés correspondant normalement à la plante !
S’en est suivie une bataille d’experts entre les représentants de l’agriculteur et ceux de la firme productrice du maïs OGM. Je passe.

Les maladies et la manière de mourir des animaux rendent compte de la toxicité de ces 19,5% d’acides aminés différents que présentent les plantes OGM. Pourquoi ?
Dans mon étude des variants OGM de la protéines HBs des vaccins contre l’hépatite B, je suis arrivée sur deux mécanismes pathologiques propres au fait d’être transgéniques, à savoir une variation de la glycosylation, c’est-à-dire des greffes de radicaux sucrés, et une variation des acides aminés pour l’une des constructions OGM, celle sur levure Saccharomyces cerevisae.

Tous les vertébrés utilisent les mêmes acides aminés mais pas les Invertébrés. Les diverses espèces d’invertébrés n’utilisent pas les mêmes variants d’acides aminés. Ainsi, Bacillus thuringiensis n’utilise pas les mêmes acides aminés que le maïs, par exemple. Mais qui plus est, il existe des acides aminés correspondant au code génétique, c’est-à-dire correspondant, via les ARN de transfert (ARNt), à trois acides nucléiques, les codons. Ce sont tous des acides aminés de la série L : les L-AAs. Il existe de 20 à 22 L-Aas correspondant à un trinôme d’acides nucléiques, les codons. Si ce code génétique est pratiquement universel, il ne tient pas compte des variants isomériques toujours possibles, pour un même L-AA. Mais là ne réside pas le problème essentiel.

Tous les Invertébrés possèdent des acides aminés variants de la série D ou d’autres acides aminés que les 22 précédemment cités. Ils sont incorporés dans les parois, système défensif passif, et surtout dans les molécules peptidiques synthétisées dans le cytoplasme, sans le moule des gènes, par des enzymes. Cependant les enzymes sont, elles, codées par des gènes chromosomiques. Cette synthèse connaît une grande liberté, comparativement à celle des protéines codées par l’ADN, synthétisées par les ribosomes. Chaque enzyme possède plusieurs types de fonction. Ces molécules ont de multiples rôles mais les études montrent qu’elles correspondent à une réponse à une agression perçue par la cellule. La perception elle-même est dévolue aux protéines de choc thermique ou HSP, molécules répandues dans tout le règne vivant et très proches entre espèces très éloignées. Une telle communauté indique, en biologie, une fonction commune majeure, essentielle à la vie. En l’occurrence, c’est l’appréhension du danger …et le programme à mettre ensuite en route pour y parer. Dans ce programme, se trouve la synthèse de molécules toxiques, synthétisées de novo à partir d’acides aminés présents dans le cytoplasme.

Ensuite, je suis arrivée sur un fonctionnement, chez les bactéries et champignons, de plasmides. Ces petits ADN circulaires comportent quelques gènes et sont facultatifs. Ces gènes ne sont pas absolument indispensables à la survie de l’espèce comme les gènes chromosomiques. Ils sont, de plus, facilement transmissibles à d’autres cellules, pas toujours de la même espèce. Ces propriétés ont amené nos acteurs de la technoscience à avoir l’idée de les utiliser pour transmettre un gène à une cellule : ils sont alors devenus des acteurs plasmidiques des constructions OGM. C’est ainsi que le gène plasmidique de la toxine bt de la bactérie Bacillus thuringiensis a été transféré à des cellules de maïs.

En examinant les gènes présents naturellement sur les plasmides, force est de constater qu’ils correspondent à des réponses aux situations de stress et difficultés que gèrent les HSP. D’où l’idée d’un lien fonctionnel, ce que je pense avoir démontré dans le papier « PLASMIDES, PROTEINES DE CHOC THERMIQUE, VACCIN HEPATITE B, OGM PLASMIDIQUES ». Ainsi, il m’apparaît qu’il existe un trinôme fonctionnel constitué des protéines de choc thermique qui donnent l’alerte, des enzymes cytoplasmiques codées par des gènes chromosomiques qui opèrent en synthétisant les parois et les molécules solubles d’agression ou de chélation (offensive et contre-offensive) et d’éventuels plasmides dont les protéines issues et synthétisées par les ribosomes aident à gérer la situation. Qui plus est ces protéines peuvent être modifiées secondairement par les enzymes cytoplasmiques, en particulier isomérisation d’acides aminés, fait qui rend ces protéines plus toxiques. Il semble qu’à la synthèse enzymatique directe, ces plasmides ajoutent un système de préfabrication de peptides d’agression, fournissant un degré supplémentaire de défense.    

Outre le fait d’utiliser un acteur d’agressivité, le plasmide, la technique de transfert de plasmides est agressive en elle-même pour les cellules : elles mettent donc en jeu en parallèle leur système d’alerte, de défense et surtout de contre-offensive. Ce facteur connexe n’a pas été vu. Une fois en situation d’agression, la lecture des plasmides, qu’ils soient naturels ou transgéniques, est complétée secondairement par des modifications des acides aminés de ces protéines, par exemple la toxine bt. Cette toxine finale est donc variante par rapport au programme lu à partir du gène porté par le plasmide. Simultanément, les enzymes cytoplasmiques vont produire les peptides variants, véritable arme de la cellule.
Ce sont les deux phénomènes conjoints qui rendent compte des 19,5% d’acides aminés variants trouvés lors des analyses sur le maïs OGM bt après la mort de ce troupeau en Allemagne.
Quant aux manifestations pathologiques animales, le fait que la toxine bt semble détruite, toujours selon certaines expertises, n’est pas incompatible avec son rôle pathologique. En effet, la dégradation des cellules végétales, de ses protéines et de la toxine bt libère massivement des acides aminés variants, lesquels mesurent le degré d’agression perçue (et reçue !) par ce maïs …qui renvoie l’ascenseur aux bovins …qui renvoient l’ascenseur au propriétaire et …aux consommateurs. Si quelques acides aminés variants dans l’alimentation des vertébrés, dont les humains que nous sommes, ne posent pas de problème car il existe dans le tube digestif un système de perception via les HSP, ce n’est pas le cas dans deux types de situation : à savoir au-delà d’un certain taux par voie orale et par voie injectable, d’autant que sont adjoints des substances adjuvantes dont certaines actives, certes le système immunitaire mais aussi le système des HSP. Manifestement, les constructions alimentaires OGM fournissent des substances pour lesquelles le taux d’acides aminés varie, lesquelles rendent compte des signes cliniques observés.
Les tableaux observés traduisent la toxicité des acides aminés variants.
     

J’ai abordé dans « OGM & ACIDES AMINES : PRINCIPE DE PRECAUTION NON RESPECTE ; EXEMPLE DE LA VACCINATION HEPATITE B PAR HBS OGM », les symptômes qui peuvent être liés à certains variants, ceux correspondant à des acides aminés utilisés par le génome. Restent des acides aminés ne correspondant pas aux 22 pour lesquels un ARNt existe.
Tout OGM « réussi » résulte d’une manœuvre d’agression et, par conséquent, va entraîner en parallèle la synthèse de molécules d’agression dont la technoscience n’a pas mesuré la portée pour la simple raison qu’elle n’a même pas percuté le phénomène !

Docteur Marie-Hélène GROUSSAC

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