nouveau refuge pour les femmes battues

La famille d’accueil, nouveau refuge pour les femmes battues

Selon l’Observatoire national de la délinquance,
330 000 femmes vivent avec un conjoint violent.

Cent familles devraient héberger des victimes,selon le nouveau plan de lutte contre les violences conjugales.

Sarah, Valérie, Honorine… Elles ont connu les coups et les violences psychologiques de leur mari et ont trouvé refuge dans une famille d’accueil. Encore expérimental en France, ce mode d’hé­bergement, plus maternant que les foyers pour femmes battues, est mis en avant dans le nouveau plan de lutte contre les violences faites aux ­femmes.

Valérie Létard, secrétaire d’État à la Solidarité, a en effet annoncé le développement de ce dispositif avec un maillage de cent familles d’accueil sur le territoire. À terme, elle souhaite la présence d’une fa­mille d’accueil agréée par le conseil général dans chaque département.

Si des efforts ont été faits, notamment avec la mise en place du numéro d’appel national unique 3919, qui a reçu 56000 appels depuis sa création en mars, elle s’indigne encore du nombre «cons­ternant» de victimes.

Selon les derniers chiffres de l’Obser­vatoire national de la délinquance, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint et 330 000 vivent avec un mari violent. De surcroît, «84 % des victimes ne portent pas plainte» a souligné Valérie Létard.

Sur l’île de la Réunion, particulièrement touchée par les violences conjugales (taux de 15 % contre 10 % en métropole), l’accueil familial de ces femmes existe depuis près de deux ans. «Face à cette violence et grâce à un programme européen, nous avons développé l’ac­cueil familial temporaire, explique Yves Zoogones, directeur de l’Association réunionnaise d’éducation populaire. Après une for­mation des familles d’accueil, un contrat de six mois est signé entre elles, la victime et son travailleur social. Plus qu’un hébergement, c’est un vrai accompagnement qui s’appuie sur un suivi psychothérapeutique et un encadrement pour la réinsertion professionnelle.»

Une expérience positive

Sur les dix-huit femmes qui ont été accueillies, seules trois ne sont pas sorties d’affaire. Le succès de l’expérimentation porte les auto­rités compétentes à pérenniser l’opération et augmenter le nombre de familles – aujourd’hui au nombre de sept – à vingt d’ici fin 2008.

«Ouvrir sa maison et son cœur à ces femmes en détresse est une très belle expérience, témoigne Marie-Noëlle qui a déjà hébergé trois fem­mes victimes. Cette quadragénaire a notamment eu «une grande satisfaction» à voir se réinsérer Valérie, jeune mère de famille après dix-neuf années d’un mariage cauchemardesque.

Honorine, 32 ans et cinq en­fants, s’apprête à quitter sa famille d’accueil après six mois de coha­bitation  : «Cette transition m’a ap­porté beaucoup de réconfort et de sécurité. J’ai retrouvé assez de confiance en moi pour désormais passer à autre chose.»

En métropole, malgré des résultats assez encourageants, les expérimentations menées dans la Drôme et l’Ardèche ont pris fin en février dernier. Le projet s’est arrêté faute de reconduction des financements des Ddas et du conseil général. «Nous avons rencontré deux écueils : la difficulté à recruter des familles et le sentiment d’isolement de certaines femmes accueillies en zone rurale, sans moyen de transport» , rapporte Christiane Inselin qui a piloté le projet.

Reste une expérience positive pour les familles d’accueil, comme pour les femmes hébergées. En un an, Isabelle et son compagnon, ont accueilli six femmes. «Au début, certaines fuyaient mon mari ou s’effaraient de le voir passer l’aspirateur. La plupart ont réussi à comprendre qu’une autre existence était possible en regardant notre famille fonctionner.» raconte Isabelle.

Michel et Geneviève ont pour leur part ont tissé des liens familiaux avec Sarah et ses deux filles.

Désormais, la maman habite même à proximité du couple. «J’ai appris à ne plus vivre dans la peur. Je me sentais bien plus en sécurité chez eux que dans un foyer où mon mari aurait pu me retrouver», se souvient Sarah, qui a retrouvé une vie stable.

Le 25 novembre
a été institué journée de lutte internationale
contre les violences faites aux femmes.

Source

Comments

[dd]

bjr a tous c la 1ére fois que j écris . G 22ans mère de deux enfants en basages. Ce matin mon concubin a hurlé sur moi m as mis un coup tete dans le front, on s' est disputées pour 2e car il n avait pas de cigarettes, ensuit je ne lui est pas réondu cela l as énervée encore plus il a mis des coups pieds un peu partout, renversé la chaise. Puis il est sorti il m a dit qu' est qu on mange a 12h je lui et dit que je ne savais pas car je parlais doucement aprés qu il se vient de se passer il remis un coup pieds dans le bureau de l ordi. Il a sorti. Defois on se diputés a cause de ses camarades car il sortai bcp pour eux. JE veux avoir une vie meilleure pou mes enfants. Qunad il s en alla il m a dit que si je le quittée :"ou va rest atère" (qu il me tuera). J en ai assez de ses disputes il ne changera jamais. G déja dis plusieure fois s il continuait que je lui quitterai cela l énerve encore plus et que si je faisis ca je verrais de qoi il est capable. J aimes mes enfants je penses a eux. QUE dois je faire??????? merci de me répondre.

[laetitia]

je suis mère de cinq enfants et je suis menacée de mort par le père biologique des quatre premiers..il est venu récemment et m'a fait des choses mal, il m'appel pour me menacer et se soir m'a dit qu'il va me crever il est déterminé, quand j'étais avec lui autrefois il me battai d ailleurs c est pour cela que jl ai kité juska présen il étai en prison on étai trankil maintenant jrevis ce cauchemar; d'harcèlement et menace il est fou.je veux quitter mon domicile car on y es pas en sécurité mais ne sait pas ou aller

[Rachel]

Le silence peut être douloureux et inoubliable. Il faut le briser.

[franswa]

contactes moi je t'aiderai

[claudia]

bonjour,
je ne sais pas comment aider un membre de ma faamille qui est battue par son concubin et qui la torture psychologiquement (c'est ma cousine)
je suis deseperee car cette personne compte beaucoup pour moi et elle ne fait rien pour s'en sortir, cet homme fait ce qu'il veut d'elle, jeudi 12/02/09 au soir alors qu'elle sortais de son travail en arrivant à leur domicile elle constatait que son concubin avait pris les affaire de leur bébé et les siens pour disparaitre dans la nature au même moment il lui envoyait un msg sur son portable pour lui dire adieu à son fils qu'elle ne le reverrait jamais.
Ma cousine est devenu folle de peur et d'angoisse, quelques heures plus tard elle revenais au domicile conjugale après avoir cherché en vain son fils et son concubin pour constater que ce dernier s'était enfermé avec le bb de 1 an et demi (qui prend encore le sein avec sa mère) ce dernier refusait d'ouvrir la porte l'obligeant à dormir dehors au matin il ouvrait la porte lui donnant l'enfant en disant qu'il avait fait cela comme sa pour la faire souffrir cet homme est une ordure il est alcoolique et fume le "zamal".
depuis ma cousine érre comme un âme en peine refusant l'aide de sa famille, risquant de perdre son emploi cette dernière à tellement peur de ne plus revoir son fils qu'elle va demander à son patron de la licencier.
Cette situation dure depuis 5 ans, je crains que cet homme fasse le pire à celle que jaime de tout mon coeur
je ne sais pas comment l'aider sans qu'elle sache que cela vient de moi elle est totalement sous l'emprise de cet ordure.
Elle déposé une fois plainte contre lui car il l'avais menacé avec un couteau depuis il a pour obligation de suivre des séances chez un psy, mais il est manipulateur et dangerux et j'ai peur que tout cela se termine dans un bain de sang!!!
Cet homme traine une sale réputation à ma cousine, elle vie dans le sud ouest de l'île de la Réunion et moi en métropole, à cause de cet homme j'ai du renoncer à prendre des nouvelles de ma cousine il a fait le vide autour d'elle, il l'empêche de sortir et la frappe continuellement, elle m'appèle en cachette dès qu'elle peut, mais quand je lui dis de partir de quitter cet ordure elle me dis "oui mais je sais pas ... il m'a dit qu'il ne me laisserais jamais tranquille et qu'il me prendra mon enfant (qui malheureusement porte le nom du père )" elle est desepérée, comment l'aider elle n'écoute personne et souffre tellement et moi je n'en dors plus la nuit de la savoir en danger chaque minutes qui passe c'est un appel à l'aide que je lance pour aider cette jeune mère !!!