résistance aux hormones thyroîdiennes
Certaines personnes atteintes d'une maladie d'Hashimoto ou d'une
hypothyroïdie ont une résistance aux hormones thyroïdiennes
synthétiques (Levothyrox, El-thyroxine). Mais le principe est valable
pour les hormones naturelles.
Mais cette résistance peut entrainer
le syndrome de fatigue chronique ou la fibromyalgie.
Citation :
LA RÉSISTANCE PERIPHERIQUE AUX HORMONES THYROÏDIENNES, (d'après le Dr John Lowe).
Certains tissus du corps peuvent présenter une résistance aux
hormones thyroïdiennes, dans le sens où ces tissus auraient besoin de
plus d'hormones que d'autres pour fonctionner.
La résistance peut se trouver dans certains tissus, et pas dans d'autres.
Ainsi une résistance au niveau des muscles donnerait la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue chronique.
Une résistance au niveau du coeur donnerait un dérèglement cardio-vasculaire.
Une résistance au niveau du cerveau donnerait une dépression.
Les causes possibles sont : génétique, intoxication chimique ou métaux lourds, parasites intestinaux, excès de fluor, stress.
Donc le fait en tant que malades de la thyroïde d'avoir ces phénomènes est "normal" tout du moins logique.
Même donc sans faire de résistance, il suffit que les hormones
thyroïdiennes ne passent pas bien dans les parties de notre organisme
pour souffrir de ces maladies.
Les raisons de la résistance :
Citation :
1- ANALYSES DE TSH, T4, T3
Les normes de laboratoire sont incluses dans une fourchette, hors
cette fourchette a été établie d'après une moyenne de résultats sur la
population en général.
Il faut savoir que chaque individu a son "point fixe" de T4, point
qui ne varie que très peu, et en fonction duquel monte ou descend la
TSH. Peu de gens connaissent leur propre "point fixe". L'analyse de
laboratoire peut montrer un taux "normal", mais celui-ci peut ne pas
convenir.
Le Dr Stephen Langer dit : "Même une infime déficience en hormones
thyroïdiennes peut causer un nombre et une variété incroyables de
symptômes qui exercent un véritable sabotage sur notre santé physique,
émotionnelle et mentale."
Certains médecins américains pensent que cette fourchette est
beaucoup trop large. En janvier 2001, l'association américaine
d'endocrinologie a officiellement déclaré qu'un niveau de TSH entre 3
et 5 devrait être considéré suspect.
2- LES ANALYSES DE TSH, LT4, LT3, MESURENT LES TAUX SANGUINS DES
HORMONES CIRCULANTES, MAIS NE MONTRENT PAS SI LES HORMONES SONT ACTIVES
AU NIVEAU DES CELLULES. : l'activité des hormones a lieu au niveau
INTRA-CELLULAIRE
Rappel physiologique : la thyroïde produit T4 et T3, T4 en beaucoup
plus grande quantité que T3, mais la T3 est beaucoup plus active.
L'organisme doit convertir la T4 en T3, ceci se produit essentiellement
au niveau du cerveau, du foie et des reins, grâce à une enzyme à
sélénium, et avec le concours de plusieurs oligo-éléments essentiels,
dont le zinc, le cuivre, le fer.
Une fois que cette conversion est faite, il faut que l'hormone T3
soit acceptée par les cellules. Les cellules du corps y seront plus ou
moins sensibles :
- une quantité excessive de calcium ou de magnésium intra-cellulaire rend la cellule moins sensible.
- le potassium la rend plus sensible.
- la présence de métaux lourds (mercure, aluminium, plomb) la rend moins sensible.
Ce n'est pas fini. Une fois que la T3 est entrée dans la cellule,
il faut encore qu'elle puisse fonctionner. Pour ce faire, le sélénium
est indispensable. Une carence en sélénium rendra l'hormone inactive.
Le Dr Joseph Pizzorno explique qu'une déficience en sélénium diminue
l'activité des hormones au niveau des cellules alors que les niveaux
hormonaux dans le sang sont normaux.
L'INTOXICATION AUX MÉTAUX LOURDS, comme le mercure, empêche les
minéraux comme le zinc, le cuivre, le calcium, le magnésium, d'être
assimilés par l'organisme. De plus, les métaux lourds ont la propriété
de se fixer sur les tissus mous : foie, rein, cerveau, hypophyse
(organes où T4 se transforme en T3).
Sources d'intoxication :
- amalgames dentaires (mercure)
- certains vaccins qui contiennent de l'aluminium
- eau du robinet consommée (plomb)
- La prise excessive de fluor diminue également l'assimilation du zinc.
Le zinc :
Le métabolisme anormal du zinc se produit généralement dans la
maladie thyroïdienne. Le taux de zinc érythrocytaire (c'est-à-dire
couplé aux globules rouges), est un bon marqueur de réponse
périphérique des tissus aux hormones thyroïdiennes. En hypothyroïdie,
le zinc plasmatique est réduit, le zinc érythrocytaire est élevé. Après
traitement, la normalisation du zinc érythrocytaire se produit
normalement, trainant environ 2 mois derrière la normalisation de T4 et
T3 (en l'absence d'autres facteurs de perturbation).
source: Forum maladies autoimmunes