Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
20 mars 2007

la sclérose en plaques

Une hormone de grossesse pour traiter la sclérose en plaques ?

Une hormone sécrétée par les femmes enceintes pourrait constituer la clé d’un futur traitement de la sclérose en plaques.

Des chercheurs canadiens croient en effet que la prolactine, une hormone produite par l’hypophyse durant la grossesse, pourrait stopper la progression de la maladie, voire contribuer à régénérer la myéline détruite par cette affection auto-immune. Les résultats d’essais menés sur des souris à l'Université de Calgary1 indiquent que l’hormone favorise la production spontanée de myéline par le système nerveux central.

La sclérose en plaques cause la destruction de la myéline, cette gaine faite de substances grasses qui isole les nerfs et facilite la transmission des impulsions nerveuses. La destruction de cette gaine conduit à une perte progressive des sensations dans les membres et affecte considérablement la capacité de se mouvoir. Entre 55 000 et 75 000 Canadiens souffrent de cette maladie chronique pratiquement incurable.

Les chercheurs ont remarqué que les femmes enceintes atteintes de sclérose en plaques jouissaient souvent d’une rémission spontanée durant leur grossesse. Ils ont donc injecté de la prolactine à des souris vierges atteintes de lésions similaires à celles qu’on observe dans la myéline des patients atteints de cette maladie. Le traitement a eu pour effet de déclencher un processus de remyélination chez les souris traitées. Cette découverte constitue peut-être une clé qui mènera un jour à un traitement efficace de la maladie.

Il faudra toutefois encore quelques années avant que l’on puisse administrer de la prolactine à des humains. L’administration d’hormones constitue en effet une opération médicale délicate qui peut avoir des effets inattendus. On a notamment observé que la prolactine pouvait avoir des effets pro-inflammatoires2. Les chercheurs canadiens proposent donc d’explorer des protocoles de traitement qui associent la prolactine à des agents anti-inflammatoires. On peut donc s’attendre à quelques années d’expérimentation sur des animaux avant que l’on puisse procéder à des essais cliniques sur des humains.


Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net

D’après Radio-Canada et The Globe and Mail

1. Gregg C, Shikar V, Larsen P et al. White matter plasticity and enhanced remyelination in the maternal CNS. J Neurosci. 2007 Feb 21;27(8):1812-23.
2. Draca S, Levic Z. The possible role of prolactin in the immunopathogenesis of multiple sclerosis. Med Hypotheses. 1996 Aug;47(2):89-92.

Publicité
Commentaires
Publicité