FIBROMYALGIE - L’explication du Dr Pierre Arsenault
L’explication du Dr Pierre Arsenault
On croit que le système nerveux sympathique des personnes atteintes de fibromyalgie est constamment en état d’hyperactivité. Cependant, lorsqu’un stress survient, au lieu d’augmenter la cadence comme c’est le cas normalement, il a plutôt tendance à stagner, et ne peut donc répondre à la demande. C’est alors que surviendraient de l’hypotension, une fatigue physique et un mauvais ajustement du rythme cardiaque (déjà accéléré). Un peu comme un cheval qui, à force de galoper, serait à bout de force et incapable de fournir les efforts supplémentaires qu’on lui demanderait. L’intolérance au stress que vivent plusieurs personnes fibromyalgiques pourrait s’expliquer de cette façon. On observe chez ces personnes que les taux de certains neurotransmetteurs, comme la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline, sont déréglés.
D’autres pistes explorées
- Un trouble métabolique de la substance P,
qui augmenterait la sensibilité à la douleur et dont l'association avec
le stress, l'anxiété et la dépression est aussi connue.
- Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais
sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la
fibromyalgie.
Personnes à risque
- Les femmes. La fibromyalgie touche environ quatre fois plus de femmes que d’hommes1. Les chercheurs croient que les hormones sexuelles influencent l’apparition de cette maladie, mais ils ne savent pas encore de quelle manière précisément. Il semble que la testostérone rendrait les hommes plus résistants à la douleur.
- Les personnes âgées de plus de 50 ans. Paradoxalement, chez les femmes, la maladie est surtout présente entre 40 et 60 ans, et généralement aux environs de la ménopause. Puisqu’à la ménopause le taux d’hormones sexuelles diminue, on aurait pu croire que les femmes seraient alors davantage protégées contre la douleur. Or, l’inverse se produit.
- Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie ou de dépression.
- Les personnes qui ont des troubles du sommeil en raison de spasmes musculaires nocturnes ou du syndrome des jambes sans repos.
- Les personnes qui ont vécu des expériences traumatisantes (un choc physique ou émotionnel), comme un accident, une chute, un abus sexuel, une intervention chirurgicale ou un accouchement difficile.
- Les personnes qui ont été atteintes d’une infection virale importante, comme la maladie de Lyme ou le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Facteurs de risque
- Le manque ou l'excès d’activités physiques.
- La tendance à avoir des pensées catastrophistes, c’est-à-dire à se concentrer sur tout ce que la douleur apporte de négatif dans sa vie.
Prévention
Peut-on prévenir? |
La cause de la fibromyalgie n'ayant pas été formellement identifiée, aucune manière de la prévenir n'est reconnue. Mentionnons
seulement qu’il est recommandé de ne pas accumuler de surpoids car
celui-ci accentue les douleurs aux articulations et aux muscles2. |
Traitements médicaux
Parce qu'on connaît encore peu les origines de la fibromyalgie, les traitements médicaux offerts aux malades reposent davantage sur l'expérience clinique ainsi que sur les connaissances en neurophysiologie de la douleur. La multidisciplinarité est de mise, et des traitements conçus pour soigner d'autres maladies comme la dépression et l'insomnie sont de plus en plus utilisés.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),
par exemple l'ibuprofène (comme Advil® ou Motrin®), le naproxène et
l'acétaminophène (Tylenol®) permettent parfois d'atténuer les douleurs
et les raideurs musculaires. Leur efficacité varie d'une personne à
l'autre. Ils sont surtout utiles lorsque la fibromyalgie apparaît chez
une personne atteinte d’une maladie inflammatoire, comme la
polyarthrite rhumatoïde. L'aspirine (un autre AINS) serait rarement
utile.
Attention. À long terme, l'usage de médicaments de
type AINS peut causer des effets indésirables sérieux : douleurs et
saignements à l'estomac, ulcères d'estomac, dommages aux reins et
hypertension.
Les antidépresseurs, comme les tricycliques ou les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, prescrits à faible dose, augmentent la quantité de sérotonine dans le cerveau. De faibles taux de sérotonine seraient liés non seulement à la dépression, mais aussi aux migraines, aux maux digestifs et à l'anxiété, qui font partie des symptômes de la fibromyalgie. De plus, certains antidépresseurs ont des effets antidouleur spécifiques. Par conséquent, ils sont régulièrement utilisés même en absence de dépression. À titre d’exemple, mentionnons l’amitryptiline (Élavil®), utilisé comme antidouleur et pour approfondir le sommeil. Il semble que les antidépresseurs constituent le meilleur traitement à long terme contre les douleurs musculaires de la fibromyalgie. Toutefois, tous n'y trouvent pas un soulagement.
Les anticonvulsivants - d’abord conçus pour traiter l’épilepsie - permettent de stabiliser les messages nerveux dans la moelle épinière; par exemple la gabapentine (Neurontin®), la prégabaline (Lyrica®) et le topiramate (Topamax®). Certains de ces anticonvulsivants améliorent la qualité du sommeil (surtout la gabapentine, et moindrement la prégabaline).
Des sédatifs sont parfois prescrits pour faciliter le sommeil, mais leur usage à long terme n'est généralement pas recommandé par les médecins (par exemple, l’Imavone®).
Des relaxants musculaires peuvent aussi aider à soulager la douleur. Le seul relaxant musculaire efficace pour la fibromyalgie est le Flexeril®. Son efficacité serait attribuable à une action spécifique de la molécule, non liée à son indication habituelle.
À noter
- Les corticostéroïdes (comme la prednisone) n'ont démontré aucune efficacité pour traiter la fibromyalgie.
- Les narcotiques,
ou opioïdes, devraient être utilisés seulement en dernier recours,
lorsque les autres traitements se sont avérés inefficaces. Leur emploi
doit se faire sous surveillance étroite du médecin en raison du risque
de dépendance.
L'exercice stimule l’organisme à produire des endorphines, des hormones qui procurent un bien-être et calme la douleur. Une synthèse d’études publiée en 2002 a conclu que la pratique d'exercices aérobiques supervisés réduit les symptômes de la fibromyalgie et améliore les capacités physiques. Les exercices d'étirement et de flexibilité amélioreraient aussi certains symptômes, mais les preuves à cet effet sont moins nombreuses. Seize études comportant au total 724 participants étaient incluses dans cette synthèse6. Deux autres synthèses plus récentes, parues en 2005 et en 2006, parviennent à des conclusions similaires7,55.
On ne doit pas craindre d’aggraver sa maladie en faisant de l’exercice, puisque la fibromyalgie n’est pas un problème d’origine musculaire1. D’ailleurs, il est connu qu’une mauvaise condition physique contribue à générer fatigue et anxiété. Il est toutefois important de débuter progressivement, avec un programme adapté à sa condition physique.
Les exercices d’aérobie pratiqués en piscine, préférablement en eau chaude, peuvent être un bon point de départ pour se remettre en action. Selon deux essais cliniques parus en 2006, les exercices d’aquaforme (marcher ou courir dans l’eau, par exemple) sont efficaces pour soulager la douleur causée par la fibromyalgie et améliorer le sentiment de bien-être8,9.
Voici quelques conseils prodigués par l'Association médicale canadienne afin de soulager les symptômes4 : |
L'opinion de notre médecin
La fibromyalgie est une maladie complexe, encore méconnue. Dans ma pratique, je constate qu’un sommeil non réparateur fait partie intégrante du problème, et de nombreuses recherches arrivent également à cette conclusion. En effet, le mauvais sommeil est reconnu pour aggraver la douleur, la fatigue et les troubles cognitifs (de concentration et de mémoire, par exemple). D’ailleurs, les seuls médicaments qui ont une certaine efficacité contre la fibromyalgie agissent sur le cerveau en favorisant le sommeil profond. Une bonne hygiène du sommeil est donc primordiale. L’exercice physique modéré, l’alimentation et la gestion du stress peuvent y contribuer de façon importante. Peu de gens guérissent de la fibromyalgie; mais c’est possible. Il n’y a cependant pas de recette. Il semble que parmi ceux qui en sont venus à bout, plusieurs ont vécu une transformation majeure au plan psychologique, souvent au cours d’une thérapie psychocorporelle ou grâce à une pratique spirituelle. L’effet est souvent un regard neuf sur la vie, une façon différente de vivre. @ Dr Paul Lépine, M.D. D.O. |
Révision médicale (novembre 2006) : Dr Pierre
Arsenault, Ph.D. en Biologie cellulaire, M.D., Chaire Lucie et André
Chagnon pour l'enseignement d'une approche intégrée en prévention,
Université de Sherbrooke. |
Traitements non conventionnels
Selon un article rassemblant les résultats de 49 études, le traitement optimal de la fibromyalgie intègre des traitements non pharmacologiques (en particulier l'exercice physique et la thérapie cognitivo-comportementale) à la médication usuelle, qui aide à mieux dormir et à soulager la douleur5. De plus en plus, certaines de ces approches sont enseignées dans les écoles de réadaptation destinées aux personnes atteintes de fibromyalgie.
Approches « corps-esprit » ou mindbody
Parmi les solutions alternatives, les approches corps-esprit (comme le biofeedback, l'hypnothérapie, etc.) sont les plus utilisées par les personnes qui souffrent de fibromyalgie - davantage que l'acupuncture et les thérapies de manipulation comme la massothérapie et la chiropratique11. Selon les tenants de ces approches, le corps et l'esprit sont deux aspects indissociables d'une seule et même réalité, plutôt que des éléments distincts reliés entre eux. Voir notre fiche Approches corps-esprit pour en savoir plus.
Selon les résultats d'une méta-analyse où les auteurs ont passé en revue 13 essais cliniques totalisant 802 sujets, les approches corps-esprit permettent d'apprendre à mieux vivre avec la maladie, malgré son impact12. Cet aspect n'est pas à négliger puisque la manière d'envisager l'avenir aurait des conséquences directes sur la perception de la douleur et l'implication dans la stratégie thérapeutique.
Le biofeedback, l'hypnothérapie et la thérapie cognitivo-comportementale sont les approches pour lesquelles il existe le plus d'appuis scientifiques.
Biofeedback. L'objectif du biofeedback est d'apprendre au patient à contrôler une tension musculaire ou une fréquence respiratoire, en utilisant au départ des appareils qui rendent visibles ces paramètres physiologiques. Deux études contrôlées démontrent que le biofeedback aiderait surtout à mieux vivre avec la maladie13,14.
Hypnothérapie. Dans une étude contrôlée15 l'efficacité de l'hypnothérapie a été comparée à celle de massages, auxquels était combiné l’apprentissage d’une technique de relaxation musculaire, chez 40 personnes dont la maladie avait résisté au traitement médical. Les personnes du groupe traité à l'hypnothérapie ont vu leur état général s'améliorer beaucoup plus que celles de l’autre groupe, particulièrement en ce qui concerne la fatigue matinale, les douleurs musculaires et de la qualité du sommeil.
Thérapie cognitivo-comportementale. Cette psychothérapie individuelle vise à aider les personnes à mieux connaître et comprendre leur maladie, et à mieux gérer leurs états d’anxiété, leurs émotions et leurs douleurs. Un des buts recherchés est de remplacer les pensées et les perceptions négatives, qui peuvent aggraver les symptômes, par d'autres plus positives. Cela peut impliquer certains changements dans la vie quotidienne. Quelques études ont évalué les effets de la thérapie cognitivo-comportementale auprès de personnes atteintes de fibromyalgie, avec des résultats intéressants16,17.
Massothérapie. Bien que certaines personnes atteintes de fibromyalgie utilisent le massage comme thérapie, très peu d’études ont été réalisées afin d’en évaluer les effets18,19. Selon une revue des essais cliniques randomisés parue en 200319, un massage peut être très douloureux pour une personne fibromyalgique, mais pourrait réduire la douleur à moyen terme. Quelques recherches20-22 ont permis de constater d’autres impacts positifs comme la réduction de la dépression, de la douleur et de l’utilisation d’analgésiques, l’amélioration de la mobilité, du sommeil et de la qualité de vie ainsi qu’une diminution du sentiment d’impuissance. Mais, une des études20 fait remarquer que la plupart de ces effets ne persistent pas à long terme.
Chiropratique. Encore peu de recherches se sont penchées sur les effets de la chiropratique sur la fibromyalgie23-26. Dans l’une d’elles, une réduction de l'intensité de la douleur et une amélioration de la qualité du sommeil et du degré de fatigue ont été observées à la suite de 30 séances de chiropratique25.
Acupuncture. Des essais cliniques publiés avant l’an 2000 laissent croire que l’acupuncture peut soulager les symptômes de fibromyalgie. Cependant, leur qualité méthodologique laisse à désirer27,28. En 2006, deux nouveaux essais ont été réalisés. Un premier a été mené auprès de 21 personnes atteintes de fibromyalgie, sans groupe témoin29. Les traitements d’acupuncture ont apporté un soulagement significatif chez tous les sujets. Dans le second essai, mené auprès de 55 patients, cette fois contrôlé avec des traitements d’acupuncture factice (placebo), des chercheurs ont observé que l’acupuncture améliorait les symptômes de fibromyalgie davantage que les traitements placebo30. Cependant, deux essais parus en 2005, comprenant 214 sujets au total concluaient que les traitements d’acupuncture soulagent la douleur, et cela, peu importe à quel endroit les aiguilles sont insérées sur le corps (acupuncture réelle ou placebo)31,32.
Tai-chi. Les résultats d'un projet pilote réalisé en 2003 auprès de 39 personnes atteintes de fibromyalgie indiquent que le tai-chi, dérivé d’un art martial de tradition chinoise, pourrait permettre une meilleure gestion des symptômes de la fibromyalgie et augmenter la qualité de vie10. Voyez notre fiche Tai-chi.
5-HTP (5-hydroxytryptophane).
Le 5-HTP est un précurseur de la sérotonine dans le cerveau. Il est
surtout utilisé pour traiter la dépression, mais il pourrait également
soulager les personnes atteintes de fibromyalgie, comme l'ont démontré
deux études réalisées sur un total de 100 sujets33,34. De
plus, les résultats d'un essai comparatif mené auprès de 200 sujets
indiquent qu'une combinaison de 5-HTP et d'antidépresseurs de type IMAO pourrait soulager significativement les symptômes de la fibromyalgie et les migraines qui l’accompagnent souvent35.
Les auteurs croient qu'un déficit de sérotonine est commun à ces deux
pathologies. Une synthèse d’études parue en 1998 souligne également le
lien entre des faibles taux de sérotonine et la fibromyalgie, ce qui
pourrait expliquer l’action bénéfique du 5-HTP36.
Dosage
Un total de 300 mg par jour, à prendre en trois doses de 100 mg.
Note. L'utilisation du 5-HTP en automédication est controversée. Voir notre fiche à ce sujet.
SAM-e (S-adénosylméthionine). Principalement utilisée en traitement de la dépression et de l'arthrose, la SAM-e pourrait bénéficier aux personnes qui souffrent de fibromyalgie. Un essai clinique à double insu avec placebo mené en 1991 auprès de 44 sujets a permis de constater des améliorations significatives aux chapitres de la douleur, de la fatigue, de la raideur matinale et de l'humeur chez les sujets traités par rapport à ceux du groupe placebo37. D’autres chercheurs ont testé la SAM-e administrée par injection intraveineuse plutôt que par voie orale. Dans trois essais sur quatre, le produit a entraîné une réduction des symptômes supérieure à celle du placebo38.
Remarques À propos des suppléments de magnésium. Un taux de magnésium inférieur à la normale semble fréquent chez les personnes atteintes de fibromyalgie39,40.
Des études font état de nombreuses personnes ayant rapporté que la
prise de suppléments de magnésium avait contribué à réduire leurs
douleurs. Le magnésium exerce plusieurs fonctions. Il pourrait
notamment jouer un rôle dans le soulagement de la douleur par son
action relaxante sur les muscles lisses, dilatante sur les vaisseaux et
normalisatrice sur la conduction nerveuse. À propos des autres suppléments de vitamines et minéraux. Des professionnels de la santé recommandent parfois aux personnes souffrant de fibromyalgie une panoplie de suppléments (magnésium, sélénium, fer, zinc, calcium, vitamines du groupe B, vitamine C et divers antioxydants) pour combler une déficience, favoriser la relaxation musculaire ou améliorer l'humeur et le sommeil. D'après nos recherches, ces produits n'ont toutefois pas fait l'objet d'études cliniques chez des personnes fibromyalgiques. |
Cayenne (Capsicum frutescens). Des crèmes, lotions ou onguents contenant de la capsicine, le composé actif du cayenne, se sont avérés efficaces pour soulager les douleurs rhumatismales. Par ailleurs, la Commission E43. La capsicine exercerait son effet antidouleur en épuisant les réserves de substance P. reconnaît l'usage externe du cayenne pour soulager les douleurs musculaires logées aux épaules, aux bras et à la colonne vertébrale. L'effet des préparations à base de capsicine chez les personnes atteintes de fibromyalgie n'est pas encore bien connu. Une étude préliminaire regroupant 45 sujets âgés de 18 ans à 70 ans a toutefois démontré que l'application d'une crème (concentrée à 0,025 % en capsicine) quatre fois par jour soulageait les tensions musculaires plus efficacement qu'un placebo
Végétarisme. Une alimentation végétarienne, en grande partie composée d’aliments crus, pourrait aider à réduire la douleur musculaire ainsi que la raideur aux articulations, tel que l’indiquent les résultats de trois études44-46. Jusqu’à présent, l’effet de cette diète a été testé sur un petit nombre de sujets atteints de fibromyalgie. La plus longue étude a duré sept mois. Mentionnons qu’une autre étude a conclu que le végétarisme n’avait pas d’effet notable sur cette maladie47.
Approches à considérer
Recommandations alimentaires. Certains experts affirment que les symptômes de fibromyalgie pourraient être aggravés par une alimentation malsaine40. Voici les recommandations du Dr Andrew Weil, médecin et naturopathe réputé53 :
- Éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme le shortening et certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits).
- Augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme, qui collabore aux réactions anti-inflammatoires. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes.
- Manger suffisamment de fruits et de légumes (5 à 10 portions, selon le guide alimentaire canadien).
- Incorporer dans ses mets plus de gingembre et de curcuma.
Il semble que la fibromyalgie s’accompagne d’une surcharge en radicaux libres, des déchets produits par l’organisme lorsqu’il brûle les nutriments pour en tirer de l’énergie49-51.
Un surplus de radicaux libres (ou un manque d’antioxydants, qui
combattent ces derniers) contribuerait à l’inflammation des tissus et,
par conséquent, à la douleur. Voilà pourquoi il serait particulièrement
important de consommer des fruits et des légumes, riches en
antioxydants.
Enfin, un autre naturopathe réputé, J.E. Pizzorno, estime qu’il est
important de s’assurer que l’alimentation n’engendre pas de fortes
variations de la glycémie52.
Selon lui, des écarts marqués en dehors de la normale augmenteraient la
sensibilité à la douleur. Pour des conseils quant aux façons de mieux
contrôler sa glycémie, voir nos fiches Diabète, Hypoglycémie et
Intolérance au glucose, dans la section Diète sur mesure.
Relaxation et réduction du stress. Afin de mieux gérer le stress, facteur aggravant de la fibromyalgie, le Dr Andrew Weil suggère à ses patients de pratiquer le yoga ou la méditation53.
Pharmacopée chinoise. Le Xiao Yao Wan dit « Poudre de la libre promenade » est utilisé en Médecine traditionnelle chinoise pour soulager les douleurs fibromyalgiques. Consulter notre fiche sur ce produit.
Recherche et rédaction : @ Marie-Michèle Mantha, M.Sc. |
Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée. * Bibliographie Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Health Centers, Women’s Health - Fibromyalgia, DrWeil.com. [Consulté le 18 juillet 2006]. www.drweil.com Crédit photo : © BSIP/MAY. * Notes 1. Camerlain M, Dre. La fibromyalgie revisitée, Les cahiers de MedActuel, vol. 6, no 1, janvier 2006. |