Campagne de lutte contre les discriminations envers les personnes séropositives.
Campagne de lutte contre les discriminations
envers les personnes séropositives
Contribuer à la meilleure dignité des personnes séropositives est un lourd combat tant cette dignité est aujourd’hui affectée par la chape de silence qui pèse sur les personnes touchées par ce virus. Depuis toujours, il est établi que pour lutter contre l’épidémie il faut répondre aux préoccupations immédiates d’accès à la prévention et aux soins, mais aussi dénoncer les conditions de société rendant les personnes plus vulnérables face au VIH/sida et les influer. « Nous vivons une « VIH-phobie » ou une « sidaphobie » dans notre intimité affective, dans notre sexualité, dans notre intimité familiale, au travail ou avec certains soignants. Souvent, il est invivable de vivre seul avec le VIH. Souvent, il est insupportable de porter seul son VIH. Alors, si nous souhaitons le dire, nous devons le dire sans crainte d’un jugement, d’une exclusion, et sans honte ni culpabilité. Si nous ne voulons pas le dire, nous devons pouvoir décider de ne pas le dire et ne pas être contraints de le faire. » |
Revendication lors des Etats Généraux des personnes
touchées par le VIH/sida – Novembre 2004
« Le préalable pour prendre soin de soi, c’est d’être dans la vie, pas dans la survie, c’est-à dire d’avoir un toit et un minimum de revenus. La deuxième condition, c’est d’avoir ou de retrouver de l’intérêt pour un corps attaqué par les effets indésirables des traitements, de garder le droit de sentir belle ou beau. La troisième condition, c’est d’avoir le moral. Pour avoir le moral, nous avons besoin de pouvoir faire des projets professionnels, familiaux, de garder l’envie d’activités, de retrouver une vision positive et pas seulement séropositive. » |
Revendication lors des Etats Généraux des personnes
touchées par le VIH/sida – Novembre 2004
« L’expérience a montré qu’il n’y avait pas de changement dans la vie des personnes touchées par le VIH/sida si elles ne sont pas là pour dire la direction dans laquelle notre société doit bouger ». Christian Saout, Président de AIDES, discours d’ouverture des Etats Généraux des personnes touchées par le VIH/sida – Paris - novembre 2004. Il émerge des multiples espaces de paroles ouverts dans AIDES un besoin fondamental pour les personnes séropositives de pouvoir parler de leur maladie, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, sans risquer d’être stigmatisées ni rejetées par les proches et/ou la société. |
C’est pour ces raisons que AIDES a souhaité que sa nouvelle campagne de sensibilisation porte un message de tolérance vis à vis des personnes séropositives et de questionnement pour chacun quant à son respect de l’autre. Et grâce au travail de l’agence TBWA\Paris et à l’engagement de personnalités (Johnny Hallyday, Jean-Pierre Foucault, Claire Chazal, Muriel Robin, Laurent Ruquier, Cauet…) à nos côtés, la campagne « C’est le sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs » a pu voir le jour et sera lancée fin octobre. |
Plus d'information sur le site de AIDES : www.aides.org |
Par redaction@vivrefm.com