Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
2 septembre 2006

MAUX DE TETE ET MIGRAINES

Les maux de tête touchent tout le monde à un moment ou à un autre et ne représentent souvent qu'une gêne passagère vite oubliée. Pour dix pour cent de la population, pourtant, ils représentent un handicap majeur qui affecte autant leur vie professionnelle que leur vie personnelle. Il existe différents types de maux de tête, ou céphalées, et chaque type présente des symptômes et des éléments déclencheurs spécifiques. Dans l'ensemble, on peut distinguer les céphalées de tension et les céphalées par contraction musculaire, les céphalées par inflammation, les céphalées par traction et les céphalées vasculaires. Lorsque les céphalées se produisent après une blessure à la tête, qu'elles provoquent de la confusion ou une perte de conscience, qu'elles sont accompagnées de fièvre, de vomissements ou de troubles de la vue, elles peuvent être le symptôme d'un trouble sérieux. Dans tous ces cas, il est urgent de consulter un médecin.

Céphalées de tension et par contraction musculaire :

Bien que présentant des symptômes à peu près semblables, les céphalées par contraction musculaire et les céphalées de tension diffèrent par leurs causes. Les céphalées par contraction musculaire proviennent d'une posture que l'on a gardée longtemps ou d'une fatigue oculaire. Les céphalées de tension sont plutôt provoquées par un stress excessif qui pousse une personne à contracter involontairement les muscles de la nuque. Dans ces deux types de céphalées, la douleur est sourde, touche les deux côtés de la tête et irradie vers le cuir chevelu, les muscles du cou, les articulations et les ligaments de la colonne vertébrale. Les céphalées par contraction musculaire cessent souvent lorsqu'on change de position ou que l'on cesse l'activité qui les provoque. Elles sont habituellement soulagées par un massage, par l'application de chaleur ou par l'utilisation d'analgésiques. Les céphalées de tension, quant à elles, diminuent souvent avec des exercices de détente. Lorsque les céphalées de tension sont très fréquentes, elles peuvent révéler des troubles psychologiques. Il convient donc de consulter son médecin si ce type de céphalée se produit souvent.

Céphalées par inflammation :

La sinusite, la méningite, un mauvais fonctionnement de la mâchoire, le grincement de dents peuvent tous provoquer des maux de tête plus ou moins importants à cause de l'inflammation qui les accompagne. En général, ce type de céphalée cesse avec le traitement de la maladie ou du trouble qui l'engendre.

Céphalées par traction :

Les tumeurs cérébrales exercent une pression sur les différentes structures du crâne qui se traduit par des maux de tête. La plupart du temps, ce type de céphalée présente d'autres symptômes qu'il ne faut pas négliger. Les céphalées causées par une tumeur se produisent toujours du même côté. Elles commencent doucement, mais deviennent plus intenses après quelques jours ou quelques semaines. Elles sont souvent aggravées par certaines postures qui augmentent la pression intracrânienne ou par certains mouvements qui déplacent le contenu du crâne comme la toux ou certains efforts. Les tumeurs cérébrales peuvent entraîner des troubles neurologiques, comme des vertiges, des difficultés de concentration ou un léger changement dans la personnalité. Lorsqu'une céphalée se produit toujours du même côté et va en s'aggravant, il est essentiel de consulter un médecin afin de subir des examens approfondis.

Céphalées vasculaires :

Les céphalées vasculaires se caractérisent par la distension, l'inflammation et une augmentation des pulsations des artères du crâne. Elles comprennent les migraines et la céphalée de Horton. La migraine peut apparaître tôt dans l'enfance, mais il est rare qu'elle se manifeste après 50 ans. La majorité des personnes qui souffrent de migraine auront leur première crise avant l'âge de 20 ans, mais les symptômes tendent à diminuer avec l'âge. On distingue trois types de migraines : la migraine commune, la migraine classique et la migraine atypique. La céphalée de Horton est dix fois plus rare que la migraine et touche plus souvent les hommes. Elle apparaît généralement entre 30 et 50 ans. Même si elle est aussi d'origine vasculaire, ses manifestations diffèrent beaucoup de celles de la migraine.

Céphalée de Horton :

La céphalée de Horton se manifeste soudainement par une douleur autour de l'orbite qui gagne rapidement en intensité. La douleur peut irradier vers la joue, la tempe et le front, et causer une rougeur ou un larmoiement de l'œil. Les crises sont régulières et surviennent la plupart du temps, pour un même individu, au même moment de l'année, souvent à la même heure, généralement tôt le matin. La céphalée dure parfois dix minutes, parfois plus d'une heure et disparaît aussi brusquement qu'elle survient. On ne peut prévoir les nouvelles crises, mais on sait cependant que la céphalée de Horton se manifeste toujours en série. Les crises peuvent se produire tous les jours pendant quelques semaines, disparaître pendant des mois ou des années, et réapparaître pour une nouvelle série. Aucun facteur déclencheur n'y est associé directement et seul le médecin peut conseiller un traitement pour en atténuer les symptômes.

Migraine :

La migraine commune, ou migraine sans aura, est la plus répandue des céphalées. Elle affecte 15 à 20 % de la population et touche plus souvent les femmes que les hommes. Certaines personnes ne subissent qu'un seul accès au cours de leur vie mais, en général, les crises se répètent à intervalles plus ou moins variables. La migraine commune s'installe progressivement sous forme de pulsations qui s'étendent à la moitié droite ou à la moitié gauche du crâne, parfois des deux côtés. La douleur peut survenir n'importe quand, même pendant le sommeil. Nausées, vomissements, intolérance à la lumière et au bruit s'y associent presque toujours. En général, l'effort physique en intensifie les symptômes. Sa durée est de 2 heures à plus de 72 heures. Moins fréquente, la migraine classique, ou migraine avec aura, est précédée d'une perte de la vue et d'un scintillement qui s'étend lentement jusqu'à la moitié du champ visuel de chaque œil. Au bout d'environ vingt minutes la cécité disparaît, mais elle est souvent suivie de nausées et de vomissements. On peut également ressentir une certaine gêne à la lumière. L'historique de la personne et un examen clinique suffisent généralement pour poser le diagnostic. Cependant, lorsque les symptômes de la migraine changent ou que celle-ci augmente en intensité, on procède à un examen neurologique complet afin de rechercher d'autres causes éventuelles. Plus rare encore, la migraine atypique s'accompagne parfois de troubles sévères comme des vertiges, l'affaiblissement d'une moitié du corps, une sensation de fourmillement ou même le strabisme. Ce type de migraine ne peut être diagnostiqué qu'après des examens approfondis

Causes :

On ignore la véritable cause de la migraine mais certains facteurs semblent la favoriser, dont l'hérédité est l'un des principaux. On constate en effet que la migraine se manifeste souvent chez les membres d'une même famille. Certains facteurs psychologiques peuvent aussi la provoquer : les personnes anxieuses, colériques, surmenées ou déprimées sont plus exposées que les autres aux crises de migraine. Parfois, la crise survient à la suite d'une émotion forte ou d'un changement important d'habitudes. La migraine peut aussi être provoquée par des facteurs environnementaux: la lumière intense (fluorescents et écrans d'ordinateurs), le bruit, les odeurs fortes et pénétrantes, les produits chimiques, les températures extrêmes (grand froid ou canicule) et la pollution de l'air peuvent tous déclencher une crise de migraine chez les personnes qui y sont particulièrement sensibles. Les changements d'hormones provoquées par les menstruations, la grossesse, la ménopause ou l'utilisation de contraceptifs oraux tendent aussi à augmenter l'incidence de la migraine. L'hypoglycémie agit parfois comme facteur déclenchant de même que certains médicaments comme les antihistaminiques ou les diurétiques. Dans la majorité des cas, cependant, la migraine est déclenchée par la consommation de certains aliments. En général, c'est la réunion de deux ou trois facteurs qui provoquent la migraine, ces facteurs pouvant varier d'une personne à l'autre.

Traitements et prévention :

Même si la migraine ne se traite pas, les moyens d'en diminuer les symptômes sont généralement très efficaces. Une crise aiguë de migraine doit être soignée dès le début de l'apparition des symptômes au moyen d'analgésiques et d'antiémétiques (pour contrôler les vomissements). Ils seront d'autant plus efficaces s'ils sont pris avant même que la douleur se fasse sentir. Il est essentiel cependant de respecter la posologie recommandée. L'abus d'analgésiques peut en effet augmenter la douleur et la fréquence des migraines. Si ces médicaments n'agissent pas, le médecin a recours à l'ergotamine qui aide à prévenir la crise à condition d'être prise avant le début du mal de tête. Cependant, ce traitement ne peut convenir à tout le monde, l'ergotamine présentant une incompatibilité avec certains antibiotiques et étant particulièrement contre-indiquée en cas de grossesse. Certaines mesures contribuent à diminuer les symptômes de la migraine. On conseille, par exemple de s'étendre dans un endroit tranquille et sombre et de garder les yeux fermés. On peut pratiquer un massage de la nuque avec les pouces, en commençant sous les oreilles et en allant doucement vers le derrière de la tête. Le massage peut s'étendre aux tempes, à la mâchoire, au cou et aux épaules. L'application de chaleur ou de froid (tout dépend de la personne) peut aussi apporter un certain soulagement. Mais on peut aussi apprendre à connaître les facteurs auxquels on est le plus sensible. On recommande aux personnes qui souffrent de migraine de tenir un cahier détaillé d'observations et d'y inscrire tout ce qui entoure le moment de la crise : les événements qui l'ont précédée, les aliments qu'on a mangés avant qu'elle se produise, sa durée, les symptômes qui l'accompagnent, et tout changement dans le genre de douleur ressenti. Ces notes peuvent aider à déterminer les facteurs auxquels on est plus sensible et à prendre les mesures nécessaires pour les prévenir.

Aliments à éviter :

Certains aliments sont plus susceptibles que d'autres de provoquer la migraine à cause des substances ou des additifs qu'ils contiennent. Même si on peut en dresser une liste à peu près complète, il serait excessif de tous les éliminer de son régime alimentaire. Il est fort possible que seuls quelques-uns d'entre eux agissent comme élément déclencheur. C'est pourquoi il vaut mieux tenter de déterminer ceux auxquels on est le plus sensible en les évitant à tour de rôle pendant quelques jours.

Caféine :

La seule consommation de deux ou trois tasses de café par jour est parfois suffisante pour provoquer une migraine chez certaines personnes. Lorsque la caféine est en cause, la migraine se manifeste plusieurs heures après que l'on a consommé une dernière dose de café (entre 8 et l8 heures) et est soulagée par une nouvelle dose. C'est pourquoi certaines personnes remarquent qu'une tasse de café fort prise au tout début de la migraine peut en stopper les symptômes. Il s'agit en fait d'un cercle vicieux. Plus on consomme de café, plus l'organisme réagit lorsqu'il en est privé. On recommande aux personnes sensibles à la caféine de limiter leur consommation à une tasse de café par jour ou mieux, de l'éliminer complètement. Pour éviter les inconvénients du sevrage, il vaut mieux couper graduellement sa consommation de caféine tout en tenant compte des autres produits qui en contiennent, comme le thé, le chocolat et certaines boissons gazeuses. Certains médicaments contre les maux de tête contiennent aussi de la caféine. Il est donc important, si la caféine est l'élément déclencheur, de bien lire l'étiquette des produits que l'on consomme.

Tyramine :

La tyramine est naturellement présente dans plusieurs aliments riches en protéines. Elle apparaît aussi au cours de la fermentation, du vieillissement ou du marinage de certains aliments. En général, cette substance est neutralisée par l'organisme, mais chez certaines personnes elle ne l'est pas et peut provoquer des effets secondaires comme la migraine. Les maux de tête causés par la tyramine surgissent parfois immédiatement après l'ingestion d'un aliment, mais ils peuvent aussi se manifester jusqu'à 12 heures après. Les principaux aliments qui en contiennent sont le vin rouge, les fromages vieillis, la crème aigre, les saucissons secs, les poissons marinés ou salés, la sauce soya et la levure.

Nitrites :

On utilise les nitrites depuis des siècles pour la conservation des viandes. Non seulement les nitrites ont-ils un effet antibactérien, mais ils assurent aussi la couleur et la saveur des aliments auxquels ils sont ajoutés. Les migraines provoquées par les nitrites sont caractérisées par une douleur sourde souvent accompagnée par une rougeur du visage. La plupart des viandes préparées ou fumées en contiennent, comme le bacon, les saucisses, le saucisson de Bologne, le jambon, et les poissons fumés.

Glutamate de monosodium :

Le glutamate de monosodium a la propriété de rehausser la saveur des aliments. En général, il ne provoque pas de réactions mais les personnes qui y sont sensibles en ressentent les symptômes 15 ou 20 minutes après en avoir consommé. La migraine est alors accompagnée d'une sensation de picotement dans le visage et de brûlure au niveau du torse. Le glutamate de monosodium est couramment utilisé dans la cuisine chinoise, mais on le trouve aussi dans un grand nombre d'aliments préparés, comme les soupes ou les viandes en conserve, les mets congelés, les sauces préparées et les mélanges d'assaisonnements.

Aspartame :
 

Largement utilisé comme succédané du sucre, l'aspartame est souvent mentionné comme un des facteurs déclencheurs de migraine. Habituellement, la migraine se manifeste immédiatement après avoir consommé des aliments, des boissons, de la gomme à mâcher ou des friandises contenant de l'aspartame.

Alcool :
 

L'abus n'est pas toujours le principal responsable des maux de tête dus à l'alcool. Certaines personnes auront une migraine même après en avoir consommé une petite quantité. Certaines boissons alcooliques contiennent en effet plusieurs substances susceptibles de provoquer la migraine. Certaines sont naturellement produites au cours des processus de fermentation, de distillation ou de vieillissement de l'alcool, comme la tyramine, d'autres sont ajoutées pour aider à leur conservation, comme les sulfites. Plus une boisson alcoolique contient de ces substances, plus elle est susceptible de provoquer des maux de tête. C'est le cas du vin rouge, du champagne et des alcools foncés, comme le scotch ou le cognac.

Autres éléments déclencheurs :

Certains fruits et certains légumes peuvent aussi causer des migraines chez certaines personnes. Les plus connus sont les agrumes et leur jus (orange, citron, pamplemousse et lime), les ananas, les bananes, les figues, les raisins, les prunes, de même que certaines légumineuses (fèves de Lima, lentilles, fèves de soya), la choucroute et l'oignon.

------------------------------

Source : Service, Vie, Santé : http://www.servicevie.com/02Sante/Cle_des_maux/M/maux71.html
© Service Vie inc., 1998-2003.

-> A lire également : "Trouver l'origine des maux céphaliques" :
http://www.medecines-douces.com/impatient/301juin03/origines.htm

Publicité
Commentaires
Publicité